Bruno Retailleau, ministre de l’intérieur français, a annoncé à l’Assemblée nationale l’ouverture d’une procédure de dissolution contre la Jeune Garde antifasciste. Ce mouvement est né à Lyon en 2018 face à la montée des groupuscules néonazis, présents dans 5 villes (Lyon, Paris, Strasbourg, Lille et Montpellier), il regroupe de jeunes militant·es engagé·es dans les luttes sociales et antifascistes. Leurs actions se concentrent dans la rue, notamment lors de rassemblements. Ils ont été très présents lors des manifestations contre la réforme des retraites en 2023. Cette décision fait suite à une demande du RN ( Rassemblement National ) et des groupes fascistes, il s’inscrit dans une stratégie plus large de criminalisation de la résistance. Face à une extrême droite de plus en plus légitimée et décomplexée, c’est le camp de celles et ceux qui la combattent qui se retrouve réprimé.
Dossier(s): France - Autres sujets Tags: Antifascisme, France, Répression