L’Equateur accorde l’asile diplomatique au fondateur de Wikileaks, Julian Assange, qui est réfugié dans son ambassade à Londres depuis le 19 juin. Le chef de la diplomatie équatorienne a annoncé ce jeudi la décision de son pays après avoir longuement détaillé les risques auxquels Assange était exposé en cas d’extradition vers la Suède, où il est accusé de viol. Le gouvernement équatorien considère que cela “alimente les craintes de Julian Assange d‘être victime d’une persécution politique. » Londres s’est dit déçu par la décision de Quito et a assuré qu’il extraderait tout de même Assange vers la Suède. Il avait menacé auparavant d’utiliser une loi l’autorisant à lever le statut diplomatique de l’ambassade.

Hier soir, plus de 500 cyclistes s’étaient rassemblés dans le centre de Londres. Tous les derniers vendredi du mois depuis plus de quinze ans, comme dans plus de 300 autres villes à travers le monde, est organisée une randonnée à travers la capitale britannique afin de ‘récupérer l’espace public’. En 2008, la House of Lords a déclaré qu’il s’agissait d’une randonnée traditionnelle et non pas d’une manifestation, l’autorisant de facto sans autorisation policière. Pourtant, hier soir, un hélicoptère survolait le lieu de rendez-vous dès 18h30, plus d’une heure avant le départ, un fourgon de police était présent ainsi que de nombreux policiers à vélo. Lorsque le peloton a voulu traverser le London Bridge selon l’itinéraire habituel, il en a été empêché par un cordon policier. Rapidement, il s’est retrouvé encerclé dans un kettle, les forces de l’ordre arrivées en masse procédant à une cinquantaine d’interpellations en vertu de la section 12 du ‘Public Order Act’ pour désobéissance. Toutes les personnes interpellées ont été emmenées en bus dans un commissariat du centre-ville et placées en détention provisoire. Selon plusieurs témoins restés sur place, les policiers auraient justifié leur action en affirmant qu’ils avaient donné l’ordre aux cyclistes de rester au sud de la Tamise, ce qu’ils n’auraient pas fait. Mais tous ont affirmé ne jamais avoir rien entendu de tel. Certains détenus ont été libérés ce matin.

C’était hier soir que se déroulait la cérémonie officielle d’ouverture des Jeux Olympiques…

Arrestation de cyclistes à Londres


Arrestation de cyclistes à Londres

Arrestation de cyclistes à Londres
Arrestation de cyclistes à Londres

Le 24 juillet, les autorités françaises et britanniques ont décidé de renforcer leur coopération militaire et ont lancé un programme commun de drones de combat. Deux accords cadre ont été signés mardi. Le premier porte sur le drone tactique Watchkeeper, le second vise à lancer les travaux du programme de démonstration du Système de Combat Aérien Futur (SCAF) dont l’appareil devrait être opérationnel en 2030. Les études préliminaires à ce projet ont été confiées à BAE Systems et à Dassault Aviation qui ont déjà signé un accord pour développer en commun un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance).

Alors que la Grande-Bretagne a déployé un énorme effectif pour un dispositif sécuritaire inédit autour des Jeux Olympiquesqui débutent ce vendredi, la France a annoncé qu’elle allait également, en concertation avec le Ministère de l’Intérieur britannique, mobiliser un contingent policier. Selon les autorités, celui-ci est destiné à répondre à l’afflux exceptionnel dans le nord de la France de personnes en transit se rendant aux JO (60 délégations et 445000 visiteurs). Ce sont pas moins de 2500 policiers et 2000 gendarmes qui seront mobilisés jusqu’au 12 août, avec des renforts disponibles à tous moments si nécessaire. Les mesures de sécurité concernent notamment les transports: gare de Calais et du Nord à Paris, Eurotunnel, ports de ferries (Caen-Ouistreham, Cherbourg, Dieppe, Le Havre, Roscoff, Saint-Malo,…).

Convoqué par des députés pour s’expliquer, le directeur général de G4S, Nick Buckles, a reconnu que la défaillance de son entreprise était une « pagaille humiliante ». Chaque jour ou presque apporte son lot de révélations sur l’incapacité de G4S, une société britannique de 660.000 salariés dans le monde, à remplir son contrat consistant à fournir 10.400 gardiens pour les JO (il n’y en a « que » 4.200 à pied d’oeuvre). La semaine dernière, l’Etat avait dû venir à la rescousse en mobilisant en catastrophe 3.500 soldats supplémentaires. Au total, ce sont 17.000 militaires qui seront déployés pour les JO, dans le cadre du plus grand dispositif de sécurité mis en place en temps de paix au Royaume-Uni avec 40.000 hommes mobilisés.

Pour en savoir plus sur l’état d’exception à Londres

Mardi, le ministre britannique de la Défense a confirmé l’installation de missiles sol-air sur six sites à Londres et à proximité pour ‘protéger le parc olympique’. Leur localisation exacte a été dévoilée et certains missiles seront notamment déployés sur des tours résidentielles. Des habitants d’une des tours ont introduit un recours en justice pour empêcher le dispositif que le ministre a détaillé: ‘le dispositif de sécurité aérienne comprendra quatre système de missiles Rapier et deux de missiles à grande vitesse qui feront partie d’un programme de sécurité aérienne à plusieurs niveaux comprenant avions de combat Typhoon, hélicoptères, militaires spécialistes en reconnaissance et radars (…) Un petit nombre de militants sont opposés au déploiement de ces mesures défensives (…) Le ministère est confiant qu’il l’emportera’.

Missile Rapier

Missile Rapier

Des militants ont occupé ce lundi le toit du siège de la multinationale G4S (West Sussex), qui fournit à lsraël des instruments de répression de la population palestinienne. Sur leurs banderoles on peut lire notamment : “G4S profite de l’apartheid israélien, des emprisonnements arbitraires et des déportations mortelles » et « La Grande-Bretagne doit cesser de fournir des contrats publics (police, justice et prisons) à une firme qui participe à la torture des enfants palestiniens ». Une douzaine d’autres militants de la campagne internationale « Boycott lsraël », en bas de l’immeuble, montrent des affiches et informent les passants et la presse des activités criminelles de G4S.

Grande-Bretagne: Occupation du toit de G4S

La police britannique a procédé à une double arrestation ce vendredi matin à Londres, dont le quartier de Houshow. Les deux hommes étaient recherchés par les autorités espagnoles dans le cadre de plusieurs procédures visant l’ETA. Antonio Troitino Arranz, 55 ans, est accusé de plus de vingt assassinats. Il avait déjà été condamné à 2200 ans de prison dans les années ’80, reconnu coupable d’avoir pris part à une attaque du commando Madrid contre un bus de la Guarda Civil. Il avait été libéré en avril 2011 après 24 ans d’emprisonnement, mais était recherché par les autorités depuis qu’un tribunal avait décidé de revenir sur sa libération. Ignacio Lerin Sanchez, âgé de 39 ans, a été interpellé en vertu d’une demande d’extradition émise par l’Espagne.

Ignacio Lerin Sanchez

Ignacio Lerin Sanchez

Une nouvelle application destinée aux smartphones va être mise en circulation par la police londonienne. Celle-ci espère par ce biais identifier les personnes qu’elle recherche toujours dan sel cadre des émeutes de l’été dernier. 2800 images issues des caméras CCTV vont être téléchargées dans l’application, laquelle permettra aux utilisateurs de trier les photos par code postal. Ensuite, elle leur donnera la possibilité de donner des renseignements sur les personnes identifiées en envoyant un nom et une adresse aux autorités. Le commissaire adjoint a déclaré lors de la présentation de l’application que la police espérait que les 2/3 de Londoniens qui possèdent des smartphones téléchargeront le logiciel pour tenter d’identifier les personnes recherches. ‘Nous avons besoin que les habitants naviguent à travers l’application environ toutes les semaines étant donné que de nouvelles images apparaîtront régulièrement’. En outre, l’application contiendra également 2000 images de personnes recherchées pour des délits non relatifs aux émeutes d’août 2011.

Le 12 juin à 17h une banderole a été accroché et des centaines de flyers jeté d’un parking à plusieurs étages dans le centre de Cardiff, action dans le cadre de la journée internationale en solidarité avec les neuf anarchistes emprisonnés en Turquie.

Royaume-Uni : Action de solidarité avec les prisonniers du 1er mai