Incarcérés depuis le mois d’avril 2010, les trois anarchistes accusés d’avoir voulu attaquer à l’explosif un laboratoire de recherche en nanotechnologies d’IBM comparaîtront entre le 18 et le 22 juillet à Bellinzone en Suisse. Durant ces quatre jours, différentes activités seront organisées, dont un débat sur la lutte contre le nucléaire et sur l’histoire et la situation de Marco Camenisch, une présentation de matériel informatif, une projection portant sur la RFID ainsi qu’une conférence sur l’importance de la solidarité dans le mouvement révolutionnaire au cours de laquelle sera évoqué le cas d’une militante du Secours Rouge International dont le procès aura lieu en septembre prochain. Toutes ces rencontres auront lieu à la Casa del Popolo (en face de la gare) et se tiendront en marge des différentes initiatives dans la ville et de la présence assurée aux audiences.

Activités pour le procès de Billy, Costa et Silvia

Activités pour le procès de Billy, Costa et Silvia

A 9 heures ce matin, une cinquantaine de militants s’étaient donné rendez-vous à Paris, sur la Place de la Rotonde, dans le but de mener une action coup de poing contre le sommet du G8 qui se tient actuellement à Deauville. Selon le communiqué diffusé sur internet, le groupe devait se rendre devant un lieu symbolique de la finance et du capitalisme pour dénoncer le système. A 9h15, toujours sur la place, le groupe s’est fait encerclé par plusieurs dizaines de CRS et tous les militants ont été emmenés au commissariat.

Néanmoins, un autre groupe d’une vingtaine de personnes, qui s’étaient donné rendez-vous ailleurs, est parvenu à occuper les locaux de l’agence de notation Standard’s and Poor. Sous l’oeil d’un large contingent policier, les manifestants sont entrés dans les locaux, ont distribué des tracts, ont déplacé des meubles et ont jeté de faux billets de banque et des billes de peinture qui ont maculé le sol. Après une heure, les militants ont quitté l’immeuble, suivis de près par la police.

Jeudi et vendredi, Deauville accueille le sommet du G8. A cette occasion, la ville a été radicalement transformée par un énorme dispositif sécuritaire. Plus de 12.000 hommes (policiers, gendarmes, militaires) seront mobilisés. Un drone, une trentaine d’hélicoptères, deux batteries de missiles sol-air et plusieurs bâtiments de la Marine Nationale ont été envoyés dans le secteur qui a été divisé en trois zones. Zone 1, dite sanctuarisée, qui couvre huit hectares et sera entièrement interdite aux voitures. Zone 2, un peu plus large et accessible aux véhicules munis d’un badge, et uniquement aux délégations, aux journalistes et aux riverains autorisés après enregistrement. La zone 3, beaucoup plus large, englobe les deux autres dans un rayon de vingt kilomètres, et sera ouverte à la circulation sous étroite surveillance. La gare, l’aéroport et les ports de Deauville et de Trouville seront fermés. Les autorités affirment craindre tout particulièrement d’éventuelles actions des militants qui se sont réunis au Havre et ont prévu diverses manifestations.

Deauville G8

Deauville G8

Un week-end d’information et de solidarité envers le peuple basque aura lieu les 18 et 19 février dans le nord de la France. Les militants souhaitent remettre en avant la défense du droit à l’autodétermination du peuple basque, la dénonciation des poursuites contre la gauche indépendantiste. Diverses activités seront organisées.

Vendredi 18 février à 19h: Réunion-débat à la MRES, Rue Gosselet à Lille.

Samedi 19 février à 11h: Rassemblement à la prison de Bapaume, où sont détenus plusieurs militants basques.

Samedi 19 février à 19h: Réunion-débat à la MJVA, Place de la Marne à Houdain.

Plus d’informations sur le site du collectif ‘Libérez-les’: www.liberez-les.info

Une grosse centaine de manifestants s’étaient rassemblés ce samedi après-midi pour protester contre le Forum Economique Mondial (WEF) qui se déroule actuellement à Davos. Ils étaient entourés par un fort contingent de policiers portant casques et boucliers. Rapidement, ceux-ci sont entrés en action pour disperser le rassemblement. Ils ont tiré des jets d’eau à forte pression et des balles en caoutchouc en direction des manifestants, qui ont répliqué en lançant des boules de neige. Notons que la manifestations s’est déroulée devant un hôtel situé à 700 mètres du centre de conférence, celui-ci étant encerclé par quelques 5000 militaires patrouillant arme au poing.

Dispersion de la manif anti-WEF

Dispersion de la manif anti-WEF

Vers 9 heures ce matin, une explosion a eu lieu dans un hôtel situé à deux kilomètres de centre de meeting de Davos, en Suisse, où se déroule depuis deux jours le Forum Economique Mondial. Elle a occasionné des dégâts mineures (fumées, bris de vitres,…) et personne n’aurait été blessé. Selon les premiers éléments de l’enquête, un engin pyrotechnique placé dans un local à matériel en serait l’origine. Un quotidien local affirme avoir reçu un e-mail de revendication envoyé par des anti-WEF. Une enquête a été ouverte.

Explosion à Davos en marge du WEF

Explosion à Davos en marge du WEF

En avril 2009, le sommet du G20 s’est tenu à Londres. De nombreuses manifestations avaient émaillé le sommet, avec leur lot de répression policière habituel. Un passant était même décédé après avoir été violemment poussé au sol par un policier. Une commission d’enquête parlementaire a été mise en place pour analyser les événements. Hier, la police londonienne s’est vue obligé d’admettre qu’un de ses commandants haut placés avait menti à cette commission. Le 19 mai, le commandant Broadhurst avait affirmé qu’aucun policier en civil n’était présent dans la foule rassemblée pour protester contre le G20, ajoutant ‘Les seuls officiers que nous déployons à des fins de renseignements dans ces situations sont des officiers de l’équipe de renseignements qui portent l’uniforme de police complet et une veste jaune et bleue. Il n’y avait absolument aucun officier en civil déployé’. Après enquête, la commission a révélé que la déclaration de Broadhurst n’est pas exacte. ‘Des officiers ont été déployés en secret dans les manifestations anti-G20 pour identifier les individus qui pourraient être impliqués dans l’organisation d’activité criminelle et pour donner en direct des informations de renseignements et de preuves concernant les activités des manifestants’. Elle ajoute que contrairement à ce que Broadhurst avait déclaré en 2009, elle a découvert qu’il se pourrait que certains policiers auraient peut-être été utilisés comme agents provocateurs. Le commandant Broadhurst a été convoqué mardi prochain par la commission d’enquête pour s’expliquer quant à son faux témoignage et aux actions policières menées durant le sommet.

Selon le Portuguese Foreigners and Borders Service (Service Portugais des Frontières et des Etrangers), 168 militants étrangers se sont vus refuser l’accès au territoire portugais ces derniers jours. Issus de France, de Suède, de Finlande et d’Espagne, ils font partie de mouvements non-violents tels que le ‘Alternativa Antimilitarista – MOC’ espagnol ou le ‘CIRCA’ (Clown Army) français. Ces militants se rendaient à Lisbonne pour rejoindre les différentes actions organisées en marge du sommet de l’OTAN qui se tenait vendredi et samedi dernier: manifestations, actions de désobéissance civile non-violentes, contre-sommet… Diverses actions ont néanmoins eu lieu durant tout le week-end à Lisbonne.

Action contre le sommet de l’OTAN à Lisbonne

Action contre le sommet de l'OTAN à Lisbonne

Dès demain commencera le sommet de l’OTAN 2010 à Lisbonne, qui rassemblera les dirigeants de 60 pays et organisations. Mais les forces de l’ordre sont déjà sur le pied de guerre depuis lundi, principalement autour du site situé à huit kilomètres du centre-ville et où se tiendront les réunions. Tout le quartier du Parc des Nations a été investi par les policiers, qui seront 7000 au total, répartis durant les deux jours entre les abords du sommet et le centre-ville, où quatre manifestations anti-OTAN sont prévues ce samedi. Depuis mardi, le Portugal a par ailleurs rétabli le contrôle aux frontières: Des gendarmes et des hélicoptères patrouillent et les forces de sécurité sont autorisées à refouler toute personne ‘référencée comme fauteur de trouble’ ou dont les comportements sont ‘susceptibles de compromettre la sécurité’.

Logo sommet OTAN 2010

Logo sommet OTAN 2010