Antonin Bernanos, un militant antifa de 22 ans qui avait été arrêté quelques jours après la manifestation sauvage du 18 mai contre la répression et la loi travail à Paris, lors de laquelle une voiture de police avait été incendiée par un fumigène, sera libéré ce soir. Quatre antifas avaient été arrêtés et inculpés de « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique », « violences en bande organisée », « participation à un attroupement armé » et « destruction de biens en bande organisée ». Trois sont libérés, mais pas Anto, qui est donc resté en détention 10 mois sur la seule foi du témoignage anonyme d’un policier dont le rôle sur place ce jour là n’est pas précisé. Ce mardi, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris a décidé de le « libérer » et de le placer sous contrôle judiciaire dans l’attente du procès. Le Parquet de Paris avait fait trois fois appel pour empêcher cette libération.

La voiture cramée à Paris le 18 mai 2016

La voiture cramée à Paris le 18 mai 2016

Un meeting s’est tenu au Sacco-Vanzetti à Bruxelles avec la présence d’une quarantaine de personnes. Cette date avait été choisie par le premier Secours Rouge International (1921-1940) comme Journée Internationale des Prisonniers Politiques Révolutionnaires. La date fait référence au soulèvement de la Commune de Paris, il y a 146 ans. A l’occasion, nous avons demandé à plusieurs organisations et camarades de témoigner de la situation des prisonniers de leurs organisations ou dans leur pays.

Nous voulons remercier pour leurs interventions vidéos: Coup pour Coup 31 (intervention pour Georges Abdallah), Gael Roblin, le Secrétariat International du SRI (intervention pour Lutte Révolutionnaire), Marco Camenisch (pour Thomas Meyer-Falk, Georges Aballah et Mumia Abu Jamal), la Plataforma de Apoyo #detenidos27e (pour les prisonniers du PML(RC)), Red Voices of India, Proletari Torinesi per il SRI, Mediactivista et YDG France.

Nous voulons également remercier les camarades de la Plateforme Voix des Prisonniers, le Iranian Youth Committee et le Comité Liberté pour Musa Asoglu (intervention pour Musa Asoglu et Erdogan Cakir). Les interventions vidéos seront publiées dans les prochains jours sur notre chaine Youtube ainsi que sur notre page Facebook. Les interventions écrites des prisonniers seront publiées sur ce site.

#18mars #march18 #saccovanzetti #secoursrouge #rotehilfe #redaid #redhelp

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Contribution de Nikos Maziotis

Contribution de Nikos Maziotis

Programme des interventions (en personne ou en vidéo, sous réserve d’annulation ou d’ajout):

– Prisonniers en Turquie et au Kurdistan, avec focus sur le cas de Bilen Ceyran. (par la Plateforme Voix des Prisonniers)
– Répression politique en Iran sous la monarchie et sous la république islamique (Par le Iranian Youth Committee)
– La situation de Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier communiste antisioniste emprisonné depuis 1984 en France (par Coup pour Coup 31)
– La situation de Musa Asoglu et Erdogan Cakir, deux prisonniers turcs du Front Populaire emprisonnés en Allemagne et en France (par le Comité Liberté pour Musa)
– Intervention solidaire pour Thomas Meyer-Falk, Georges Ibrahim Abdallah et Mumia Abu Jamal (par Marco Camenisch, anarchiste libéré le 10 mars dernier après 25 ans de prison en Suisse et en Italie)
– La situation des prisonniers naxalites en Inde (par Red Voices of India, la commission Inde du Secours Rouge International)
– La situation de Pola Roupa et de Lutte Révolutionnaire (par le Secours Rouge de Belgique)
– La situation de Nikos Maziotis (par une déléguée du Secours Rouge International qui vient de lui rendre visite)
– La situation du PML(RC), un groupe communiste espagnol réprimé pour son soutien armé à la lutte de libération du Rojava (par la Plataforma de Apoyo #detenidos27e)
– Intervention pour Kevin ‘Rashid’ Johnson, prisonnier Noir américain du ‘New Afrikan Black Panther Party’ (par le Secours Rouge de Belgique)
– Intervention pour les 10 prisonniers ATIK en Allemagne (par des membres de YDG)
– La répression en Italie, les prisonniers sous isolement extrême 41bis (par Proletari Torinesi per il SRI)
– Intervention solidaire avec les quatre inculpés du procès « Loi Travail » de Ploiret (par un militant de la gauche indépendantiste bretonne)
– Intervention sur la répression au Chili (par Mediactivista)

18 mars, journée internationale des prisonniers politiques révolutionnaires

18 mars, journée internationale des prisonniers politiques révolutionnaires

Deux jours d’activités contre l’enfermement à Liège, 2 rue de Droixhe. Au programme, lectures, projections, concerts, atelier écriture, sérigraphie, en soutien à la Brèche, caisse de solidarité libertaire liégeoise. Pour voir le programme en grand c’est ici.

Difficile d’en sortir

Difficile d'en sortir

La police locale de la zone Limburg Regio Hoofdstad a confirmé mardi qu’elle envoyait des patrouilles surveiller les environs de la prison d’Hasselt quand un drone était signalé survolant l’établissement pénitentiaire. L’alerte a déjà été donnée trois fois la semaine dernière, mais aucun drone n’a été retrouvé. La prison d’Hasselt est la seule du pays à disposer d’un système de détection de ces appareils.

La prison de Hasselt

La prison de Hasselt

Le prisonnier anarchiste Umut Firat (enfermé depuis 23 ans) était le 18 janvier à fin 38e jour de grève de la faim. Il a récemment été transféré de la prison d’Izmir Buca à la prison d’Izmir Yenisakran de type T numero 4. Il a résisté aux fouilles à nu des gardiens. Il dénonce les conditions de détention en Turquie, surtout depuis le coup d’État manqué. Les prisonniers sont à 19 dans des cellules qui peuvent en accueillir 14, forcés à dormir dans des lits salis de sang, deux visites de 45 minutes sont autorisées chaque mois, les demandes des prisonniers sont ignorées, la répression et la torture quotidiennes.

Affiche du DAF pour Umut

Affiche du DAF pour Umut

Pola Roupa, la combattante de 48 ans de Lutte Révolutionnaire qui vivait dans la clandestinité depuis qu’elle avait échappé il y a quatre ans au contrôle judiciaire dont elle faisait l’objet avec son compagnon et camarade Nikos Maziotis, a été arrêtée ce matin du 5 janvier dans une maison du sud de l’Attique où elle se trouvait avec son enfant et une femme de 25 ans (qui a également été arrêtée). Deux autres personnes qui se trouvaient sur place auraient également été arrêtées. Toutes ont été transférées au bureau de l’anti-terrorisme de l’Attique.

Pola Roupa et Nikos Maziotis sont tous deux immédiatement entrés en grève de la faim et de la soif pour réclamer que leur enfant de 6 ans soit rendu à la famille et non détenu. La justice grecque utilise l’enfant de Pola et Nikos pour asseoir sa soif de vengeance et tenter de les faire chanter.

Ce 11 janvier sera pour nous l’occasion de diffuser l’interview de Pola et Nikos « Il n’y a d’autre fin que la révolution » (tournée par le Secours Rouge à Athènes en 2012), de promouvoir de nouveaux outils pour diffuser les écrits des révolutionnaires emprisonnés ainsi que de discuter des perspectives de solidarité avec Pola Roupa, Nikos Maziotis et les nombreux prisonniers révolutionnaires en Grèce.

Solidarité avec Pola Roupa

Solidarité avec Pola Roupa

La Région de Bruxelles-Capitale a délivré un permis de construire pour la nouvelle prison de Haren près de trois ans après la demande. La prison devrait accueillir 1.190 détenus répartis dans huit bâtiments et doit remplacer les prisons de Forest, Saint-Gilles et Berkendael. Un permis d’environnement doit encore être accordé au projet. Le temps de construction est estimé à 32 mois et son coût s’élève à 331 millions d’euros.

Le Conseil communal de la Ville de Bruxelles avait donné en juin dernier le feu vert au plan de déviation du chemin vicinal du Keelbeek, un acte qui était incontournable dans le cadre des autorisations à obtenir pour la construction de la maxi-prison à Haren. C’est ce point qui, en ocotobre dernier, avait entravé le processus en vue de cette construction souhaitée par la Régie fédérale des Bâtiments, dans la mesure où la demande de permis nécessite un déplacement de ce sentier (voir notre article).

Le projet de complexe pénitenciaire à Haren

Le projet de complexe pénitenciaire à Haren

À l’occasion du 16e anniversaire du massacre des prisonniers en Turquie du 19 décembre 2000, une projection/débat aura lieu au Local Sacco-Vanzetti (54 Chaussée de Forest) ce mercredi 21 décembre à 19h30. Une prisonnière qui a vécu les évènements sera présente pour participer à la discussion.

Projection/débat de

Voir notre article sur le film « Le Mur »

Projection/débat de

Un nouveau quartier a été construit dans la zone de quarantaine de la prison centrale de Dastgerd à Ispahan, appelé le « Service des renseignements du Corps des Gardiens de la Révolution ». Une quinzaine de prisonniers accusés de charges politiques et sécuritaires sont détenus dans cette section à haute sécurité. Il n’y a aucune information sur l’identité de ces prisonniers.

La prison de Dastgerd à Ispahan

La prison de Dastgerd à Ispahan