Deux jours d’activités contre l’enfermement à Liège, 2 rue de Droixhe. Au programme, lectures, projections, concerts, atelier écriture, sérigraphie, en soutien à la Brèche, caisse de solidarité libertaire liégeoise. Pour voir le programme en grand c’est ici.

Difficile d’en sortir

Difficile d'en sortir

La police locale de la zone Limburg Regio Hoofdstad a confirmé mardi qu’elle envoyait des patrouilles surveiller les environs de la prison d’Hasselt quand un drone était signalé survolant l’établissement pénitentiaire. L’alerte a déjà été donnée trois fois la semaine dernière, mais aucun drone n’a été retrouvé. La prison d’Hasselt est la seule du pays à disposer d’un système de détection de ces appareils.

La prison de Hasselt

La prison de Hasselt

Le prisonnier anarchiste Umut Firat (enfermé depuis 23 ans) était le 18 janvier à fin 38e jour de grève de la faim. Il a récemment été transféré de la prison d’Izmir Buca à la prison d’Izmir Yenisakran de type T numero 4. Il a résisté aux fouilles à nu des gardiens. Il dénonce les conditions de détention en Turquie, surtout depuis le coup d’État manqué. Les prisonniers sont à 19 dans des cellules qui peuvent en accueillir 14, forcés à dormir dans des lits salis de sang, deux visites de 45 minutes sont autorisées chaque mois, les demandes des prisonniers sont ignorées, la répression et la torture quotidiennes.

Affiche du DAF pour Umut

Affiche du DAF pour Umut

Pola Roupa, la combattante de 48 ans de Lutte Révolutionnaire qui vivait dans la clandestinité depuis qu’elle avait échappé il y a quatre ans au contrôle judiciaire dont elle faisait l’objet avec son compagnon et camarade Nikos Maziotis, a été arrêtée ce matin du 5 janvier dans une maison du sud de l’Attique où elle se trouvait avec son enfant et une femme de 25 ans (qui a également été arrêtée). Deux autres personnes qui se trouvaient sur place auraient également été arrêtées. Toutes ont été transférées au bureau de l’anti-terrorisme de l’Attique.

Pola Roupa et Nikos Maziotis sont tous deux immédiatement entrés en grève de la faim et de la soif pour réclamer que leur enfant de 6 ans soit rendu à la famille et non détenu. La justice grecque utilise l’enfant de Pola et Nikos pour asseoir sa soif de vengeance et tenter de les faire chanter.

Ce 11 janvier sera pour nous l’occasion de diffuser l’interview de Pola et Nikos « Il n’y a d’autre fin que la révolution » (tournée par le Secours Rouge à Athènes en 2012), de promouvoir de nouveaux outils pour diffuser les écrits des révolutionnaires emprisonnés ainsi que de discuter des perspectives de solidarité avec Pola Roupa, Nikos Maziotis et les nombreux prisonniers révolutionnaires en Grèce.

Solidarité avec Pola Roupa

Solidarité avec Pola Roupa

La Région de Bruxelles-Capitale a délivré un permis de construire pour la nouvelle prison de Haren près de trois ans après la demande. La prison devrait accueillir 1.190 détenus répartis dans huit bâtiments et doit remplacer les prisons de Forest, Saint-Gilles et Berkendael. Un permis d’environnement doit encore être accordé au projet. Le temps de construction est estimé à 32 mois et son coût s’élève à 331 millions d’euros.

Le Conseil communal de la Ville de Bruxelles avait donné en juin dernier le feu vert au plan de déviation du chemin vicinal du Keelbeek, un acte qui était incontournable dans le cadre des autorisations à obtenir pour la construction de la maxi-prison à Haren. C’est ce point qui, en ocotobre dernier, avait entravé le processus en vue de cette construction souhaitée par la Régie fédérale des Bâtiments, dans la mesure où la demande de permis nécessite un déplacement de ce sentier (voir notre article).

Le projet de complexe pénitenciaire à Haren

Le projet de complexe pénitenciaire à Haren

À l’occasion du 16e anniversaire du massacre des prisonniers en Turquie du 19 décembre 2000, une projection/débat aura lieu au Local Sacco-Vanzetti (54 Chaussée de Forest) ce mercredi 21 décembre à 19h30. Une prisonnière qui a vécu les évènements sera présente pour participer à la discussion.

Projection/débat de

Voir notre article sur le film « Le Mur »

Projection/débat de

Un nouveau quartier a été construit dans la zone de quarantaine de la prison centrale de Dastgerd à Ispahan, appelé le « Service des renseignements du Corps des Gardiens de la Révolution ». Une quinzaine de prisonniers accusés de charges politiques et sécuritaires sont détenus dans cette section à haute sécurité. Il n’y a aucune information sur l’identité de ces prisonniers.

La prison de Dastgerd à Ispahan

La prison de Dastgerd à Ispahan

Dans le cadre de la mise en chantier de nouvelles prisons, les terrains de construction seront identifiés d’ici décembre dans les neuf agglomérations pour lesquelles la situation de surpopulation carcérale est la plus critique. Le Premier ministre va donner instruction aux préfets des départements concernés pour trouver du foncier dans les plus brefs délais à Nîmes, Alès, Strasbourg, Toulouse, Nice, Avignon ou Carpentras, Nantes ou Saint-Nazaire, ainsi qu’en Seine-Saint-Denis, dans le Val-de-Marne et le Val-d’Oise. La réponse des représentants de l’Etat est attendue pour le 16 décembre par le garde des Sceaux. Acquis de longue date à la construction d’établissements pénitentiaires, contrairement à Christiane Taubira, à laquelle il a succédé en janvier 2016, le nouveau ministre de la Justice avait présenté le 20 septembre un plan destiné à dédensifier le parc existant, où sont détenues 68.820 personnes pour 58.500 places.

Outre la création de 33 établissements pénitentiaires (dont neuf sur les sites précédemment évoqués) et celle de 28 « quartiers de préparation à la sortie » (QPS), déjà annoncées, figurent au programme la réhabilitation de 12 sites et la construction de 16 autres. La première tranche porte sur la construction de plus de 3.900 cellules, sur les 10.000 à 16.000 nécessaires pour atteindre le taux de 80 % d’encellulement individuel. Sa mise en oeuvre va mobiliser 1,16 milliard d’euros, inscrits en autorisation d’engagements dans le projet de budget pour 2017. Restera à mobiliser entre un peu plus de 1 milliard et 2,3 milliards pour boucler le financement.

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En avril 2017 doit être inauguré le centre de semi-liberté (CSL) de Saint-Martin-Boulogne (Pas-de-Calais), construit par le groupe Eiffage pour un contrat de 5,4 M€. Ses 47 cellules individuelles sont fabriquées dans des conteneurs maritimes recyclés. C’est CAPSA, une PME sous-traitante d’Eiffage, qui transforme ces containers commandés en Chine, dans l’usine de Meyzieu, dans le Rhône. Les cellules feront 11,7 m² et seront composées d’une kitchenette, d’une salle de bains et seront recouvertes d’un bardage. Elles doivent être livrées d’ici décembre. Comme l’exige la réglementation, les matériaux ne seront ni démontables, ni cassables et on ne pourra rien attacher sur les murs. Le procédé est plus économique et, surtout, plus rapide que les constructions traditionnelles. L’administration pénitentiaire considère ce CSL comme un test grandeur nature. En fonction du bilan tiré, l’expérience sera renouvelée.

Les containers-cellules fabriqués par CAPSA

Les containers-cellules fabriqués par CAPSA

Marios Seisidis et Kostas Sakkas ont été arrêtés au matin du 5 août dans les environs de Sparte, dans le Péloponnèse. Tous deux étaient recherchés par la police et ont déjà été prisonniers par le passé. Ils ont tous deux refusé la prise d’empreintes digitales et la prise de photos par la police et ont été battus pour cela. Ils sont immédiatement passés devant un tribunal d’Athènes où l’audience a été ajournée au 17 août (toujours à Athènes). Suite à cela, ils ont été transférés dans des prisons éloignées: Marios à Malandrino, Kostas à Domokos.

Grèce: Deux anarchistes recherchés arrêtés