En novembre dernier, le tribunal d’application des peines de Paris a décidé de libérer le prisonnier libanais incarcérés depuis plus de 28 ans. Le parquet avait immédiatement fait appel, et c’est ce jeudi 10 janvier qu’un tribunal décidera finalement de l’éventuelle libération de Georges Ibrahim Abdallah. Cela fait plus de dix ans que le Secours Rouge fait campagne pour la libération de ce communiste dont les convictions politiques et l’engagement solidaire aux côtés des peuples en lutte sont intacts.

Rassemblement ce mardi 8 janvier, de 17h à 18h devant la résidence de l’ambassadeur de France, 41 bd du Régent, métro Art-Loi.

Ce mardi 8 janvier à 20h, le collectif Coup pour Coup organise une conférence de présentation de l’ouvrage ‘Georges Ibrahim Abdallah’ consacré au prisonnier libanais. Celle-ci se déroulera au bar/librairie 1675 situé 44, rue Legraverend à Rennes/Roazhon.

Conférence pour Georges Abdallah

Conférence pour Georges Abdallah

Déclenchée en 2009 après la victoire du parti pro-kurde BDP aux élections municipales dans plusieurs villes du Kurdistan, l’affaire KCK a entraîné plus de 8000 interpellations et à l’heure actuelle, plus de 2000 personnes sont détenues dans le cadre de l’enquête menée par les autorités. Celles-ci accusent entre autre la KCK (Kurdistan Communities Union) d’être la branche urbaine du PKK. Ce jeudi, la justice turque a rendu son premier verdict à l’encontre de 40 des inculpés. La sixième cour de Diyarbakir a prononcé des condamnations allant de 3 mois à 17 ans de prison ferme contre ces militants kurdes qui ont tous été reconnus coupables ‘d’appartenance à une organisation terroriste’.

Deux présumés maoïstes ont été interpellés lundi dans le district de Rayagada (Odisha). Le commissaire de police du district a déclaré que l’arrestation s’était déroulée dans le cadre d’une opération anti-maoïste menée conjointement par la CRPF et la police locale. Les deux hommes, Shrabana Gardanaka (32 ans) et Picha Gagaranga (48 ans) ont été capturés à proximité du village de Kharikuti en possession de deux IED (de huit kilos chacun), de 50 mètres de fil électrique et de deux détonateurs. En outre, les autorités les accusent tous les deux d’avoir pris part à diverses actions de la guérilla parmi lesquelles l’attaque à l’explosif d’un avant-poste de la police à Dangasorada et d’un commissariat à Chandrapur en 2009. Tous deux seraient membres de la division de Banshadara du CPI(m).

Le soir du nouvel an, des dizaines de personnes ont manifesté leur solidarité devant la prison de Korydallos. C’est là, notamment, qu’ont été ou sont incarcérés plusieurs militants de ‘Lutte Révolutionnaire’ ou des ‘Cellules de Feu’. Arrivés devant la prison, les membres du cortège ont tiré des feux d’artifice, ce à quoi les prisonniers ont répondu en brûlant des tissus à travers les barreaux de leurs cellules.

Solidarité à la prison de Korydallos

Les autorités marocaines ont procédé le semaine passée au transfert de 23 prisonniers politiques sahraouis et activistes des droits de l’homme, de la prison marocaine de Salé 2 vers la prison de Salé 1, où ils sont détenus dans des cellules dépourvues des conditions de détention minimales. Ces prisonniers politiques sahraouis, connus sous le nom du groupe Gdeim Izik, avaient été arrêtés en novembre 2010, ils sont détenus sans jugement depuis deux ans.

Des responsables de l’Agence nationale du renseignement ont passé plusieurs heures le 23 décembre avec Abdullah Ocalan, le leader emprisonné du PKK. L’objectif des autorités serait, selon plusieurs sources, le désarmement de l’organisation. Ocalan, de son côté, a posé diverses conditions à l’entame des pourparlers: une amélioration de ses conditions de détention, un contact direct avec son organisation, des gestes en faveur de la minorité kurde,… Le sort des cadres du PKK serait également en discussion. Ces négociations se déroulent dans la continuité des discussions engagées au mois de novembre au moment de la grève de la faim de centaines de prisonniers kurdes.

Marian Ruiz Villa, qui avait été arrêtée et emprisonnée dix ans en tant que combattante des GRAPO, et qui avait été libérée le 23 décembre, a été réarrêtée mercredi 26 et puis remise en liberté le 29. L’arrestation fait suite à un mandat ancien lancé par le juge Baltasar Garzon contre 23 personnes appartenant au PCE(r), au GRAPO et au SRI, pour l’essentiel des militants depuis longtemps détenus ou libéré récemment, comme Carme, Anguita López, libérée le 19 décembre dernier après avoir passé 29 ans en prison.

Espagne: Libération (et réarrestation) de deux prisonnières communistes

Le 29 décembre à l’aube, le militant anarchiste Mario « Tripa » Lopez a été libéré après paiement de la caution fixée pour pouvoir sortir et suivre le procès en liberté provisoire. Le matin du 27 juin dernier, les services de secours te les forces de l’ordre avaient retrouvé Mario grièvement blessé à la jambe et au bras, et sérieusement brûlé, par l’explosion d’une bombe devant un guichet automatique de la Commission fédérale de l’électricité.

Mexique: Mario « Tripa » Lopez Hernandez libéré sous caution