Le 23 avril dernier, Dimitris Chatzivasileiadis, jugé par contumace, avait été condamné à 16 ans de prison pour un braquage et une participation à l’Organisation d’Autodéfense Révolutionnaire (voir notre article). Deux autres anarchistes avaient écopés dans le même procès de 19 et 10 ans. Dimitris Chatzivasileiadis s’est fait arrêter à Thessalonique ce lundi 9 août.

Armes de l’Organisation d’Autodéfense Révolutionnaire

 

 

 

Vendredi 13 août à 18h, un apéro de soutien à Pablo Hasél se tiendra au Local Sacco et Vanzetti (chaussée de Forest, 54 à Saint-Gilles). Cet événement, organisé par un collectif d’artistes, a pour objectif de populariser une compilation musicale qu’iels ont produite dans le but de financer une partie des frais de justice du rapper communiste (voir notre article). Plus d’infos ici.

Pablo Hasel

Pablo Hasel

37 jours de grève de la faim se terminent par la libération de Yogi Bear, un des militant de Palestine Action emprisonnés pour avoir occupé le toit de l’usine Arconic à Kitts Green, Birmingham, forçant l’usine à fermer pour deux jours. Cette usine est responsable du revêtement inflammable de la tour Grenfell, dont l’incendie il y a quatre ans avait tués 72 habitant·es issu·es des classes populaires. Arconic fabrique également des composants pour les armes vendues à l’armée israélienne. Yogi Bear, a été placé en détention provisoire par le tribunal de première instance de Birmingham le jeudi 17 mai et a commencé sa grève de la faim après le début de sa détention à la prison de Foston Hall (voir notre article).

Occupation de l'usine Arconic

Occupation de l’usine Arconic

La Garde civile a arrêté Carlos Sáez de Eguilaz et Felipe San Epifanio, deux anciens prisonniers d’ETA, pour leur relation présumée avec l’organisation d’hommages aux prisonniers de l’ETA à leur sortie de prison. Les arrestations ont été ordonnées par la Cour centrale d’instruction numéro 6 de la Haute Cour nationale pour « crime d’exaltation du terrorisme et d’humiliation des victimes ». Les arrestations ont eu lieu dans le cadre de l’opération Kabat au cours de laquelle quatre personnes ont déjà été arrêtées en janvier 2020 (voir notre article).

Yogi Bear, un militant de Palestine Action a entamé une grève de la faim le 15 juin. Il fait partie du groupe de trois militants emprisonnés pour avoir occupé le toit de l’usine Arconic à Kitts Green, Birmingham, forçant l’usine à fermer pour deux jours. Cette usine est responsable du revêtement inflammable de la tour Grenfell, dont l’incendie il y a quatre ans avait tués 72 habitant·es issu·es des classes populaires. Arconic fabrique également des composants pour les armes vendues à l’armée israélienne.

Yogi Bear, a été placé en détention provisoire par le tribunal de première instance de Birmingham le jeudi 17 mai et a commencé sa grève de la faim après le début de sa détention à la prison de Foston Hall. Il revendique la libération immédiate des prisonniers de Palestine Action, la publication de toute correspondance et/ou documents entre le gouvernement ou toute branche de l’État et Elbit Systems (la plus grande entreprise militaire israélienne), la fin de toutes les opérations de cette entreprise en Grande-Bretagne et son expulsion de ses locaux. Plus d’infos ici.

Occupation de l'usine Arconic

Occupation de l’usine Arconic

Du 12 au 19 juin 2021, en France et partout dans le monde, aura lieu une semaine d’actions pour la libération de Georges Abdallah. Cette semaine culminera le samedi 19 juin 2021 dans une manifestation organisée à Paris, à partir de 14h30, de la Place des Fêtes à la place de la République. Georges Ibrahim Abdallah est maintenant dans sa 37e année de détention, 37 ans de résistance où, face au chantage au reniement, Georges continue d’affirmer la légitimité de la lutte révolutionnaire pour la libération de la Palestine, contre le colonialisme sioniste, contre les états réactionnaires arabes, et contre l’impérialisme. Liberté pour Georges Abdallah!

Nos précédents articles sur Georges Abdallah

Une compilation musicale en soutien à Pablo Hasel a été publiée. Cette compilation regroupe des artistes de plusieurs continents (Mexique, Chili, Espagne, Gabon, RD Congo, Belgique, Suisse, France) uni·es pour réclamer la libération du rappeur communiste catalan. Cette compilation est disponible à 3€, et/ou prix libre sur bandcamp via ce lien : « Soutien à Pablo Hasél ». Tout l’argent récolté à travers ce projet sera reversé en intégralité à la caisse de solidarité afin de couvrir les frais judiciaires du rappeur ou l’aider dans son séjour en prison. Plus d’infos ici.

Pablo Hasel

Pablo Hasel

Le militant anarchiste Claudio Lavazza, qui a déjà passé presque 25 ans dans les prisons de l’État espagnol, a été extradé en France, où il doit également purger une condamnation à 10 ans (le processus de cumul des peines, qui établira la période réelle qui lui reste encore à purger, est en cour). Pour ce qui est des condamnations qui ont été prononcées à son encontre en Italie, pour sa militance dans les Proletari Armati per il Comunismo [Prolétaires armés pour le communisme], la Cour d’assises d’appel de Milan a déclaré laz semaine passée que la peine est prescrite. Pour lui écrire (il parle espagnol, italien et français) : Claudio Lavazza / n° d’écrou 11818 / Centre Pénitentiaire de Mont-de-Marsan / Chemin de Pémégnan / BP 90629 / 40000 – Mont-de-Marsan / France

 

 

Pablo Hasel, rappeur communiste emprisonné à la prison de Ponent (voir notre article), est à nouveau en procès. Il est accusé de « crime de haine et de discrimination contre l’état espagnol » car il avait incendié un drapeau espagnol lors d’un concert à Majorque en 2018. Ce procès se tient à la suite d’une plainte du parti d’extrême-droite « Vox » suivie par le parquet. Par ailleurs, le tribunal de Lleida a confirmé hier une condamnation à six mois de prison du rappeur. Ce dernier avait eu une altercation en 2016 avec un journaliste de la télévision officielle catalane, qui essayait de s’imposer pour filmer une occupation du rectorat de l’Université de Lleida, malgré l’opposition des étudiant·es occupant le bâtiment. Notons que ce journaliste s’était à la base déplacé dans le but d’assister à une conférence de presse donnée par des étudiant·es abandonnant le mouvement et par les autorités de l’université.

Pablo Hasel

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