Le prisonnier vert-anarchiste Marco Camenish a été transféré depuis la prison de Zurich à la prison de sécurité maximale à Orbe, sans avoir eu le temps de se préparer ou de prévenir quelqu’un.
On en connait pas encore les raisons: on peut seulement faire
l’hypothèse que les luttes qu’il a mené, la grève de la faim avec
les trois militants anarchistes, Silvia, Billy et Costa, arrêtés en avril prés de Zürich, les mobilisations autour de la campagne sur les longues détentions des prisonniers révolutionnaires et ses activités comme prisonnier révolutionnaire (avec beaucoup de contacts avec le
mouvement antagoniste international) ont fait en sorte que la
contre-révolution veut le mettre hors jeu en le transférant dans une
prison de sécurité maximale dans une région éloignée.
Pour manifester sa solidarité par l’envoi de cartes
postales, télégrammes et salutations:

– Marco Camenish
– Penitencier de Bochuz
– Case Postale 150
– 1350 Orbe
– Suisse

Lors la semaine « No Border », quatre personnes ont été arrêtées et passent en chambre du conseil demain mercredi. La Chambre du conseil décidera de leur maintien en détention provisoire ou de leur libération provisoire en attente d’un éventuel procès. Ils sont suspectés d’avoir attaqué un commissariat de police après la soirée répressive du vendredi.

Rassemblement demain 10h devant le Palais de Justice de Bruxelles en soutien aux quatre incarcérés.

Environ vingt guérilleros maoïstes, dont une femme, ont été arrêtés ce lundi dans le district de Gadchiroli (Maharashtra). Guidés par un informateurs, la police s’est dirigée directement vers la cachette des guérilleros. Ceux-ci, pressentant le danger, on fait feu et la police a riposté. La fusillade n’a fait aucun blessé. En plus de la vingtaine de personnes capturées, la police a saisi plusieurs armes, vraisemblablement fabriquées par les maoïstes eux-mêmes.

Vendredi dernier, la police avait procédé à l’interpellation de 25 membres du Parti de la Paix et de la Démocratie (BDP, pro-kurde) les accusant de ‘lancer des cocktails Molotovs et de favoriser de telles actions’ et de ‘recruter du personnel pour une organisation terroriste’, à savoir le PKK. Huit d’entre eux, dont le dirigeant d’une section provinciale, ont été arrêtés et emprisonnés ce jeudi. Les 17 autres ont été libérés, mais 12 sont dans l’attente d’un jugement.

L’avocat principal de Mumia Abu Jamal a annoncé à la fin du mois de septembre que la Cour d’Appel Fédérale de Philadelphie a fixé la date d’audience au cours de laquelle sera examiné l’appel introduit en juillet dernier au 9 novembre prochain. Cet appel fait suite à la décision prise en janvier 2010 de la Cour Suprême d’annuler la suspension provisoire de la condamnation à mort obtenue en 2008 et d’exiger que la Cour d’Appel revoit son jugement. L’avocat du prisonnier affirme que c’est au cours de cette audience que sera décidé si Mumia sera exécuté ou s’il aura droit à un nouveau procès pour statuer sur la peine de mort ou la prison à vie. Notons que sur ce point, Mumia avait déjà gagné, mais que la Cour Suprême avait annulé cet arrêt de 2008.

Un grand rassemblement en soutien à Mumia, emprisonné dans le couloir de la mort depuis presque trente ans, se tiendra le mercredi 6 octobre à 18h sur la Place de la Concorde à Paris.

Voir notre dossier consacré à Mumia Abu-Jamal

Lire notre cahier consacré à Mumia Abu-Jamal et à l’histoire du Black Panther Party

Samedi 25 septembre, environ 7.500 prisonniers politiques détenus par Israël ont commencé une grève de la faim pour exiger la fin des attaques dont ils sont l’objet et pour une amélioration de leurs conditions de détention. La situation dans les prisons, camps de détention et centres d’interrogatoire israéliens est inimaginable. Des dizaines de prisoniers ont récemment été blessés après avoir été attaqués par les soldats qui surgissent en force dans leurs cellules pour les fouiller.

Luis Maria Zengotitabengoa a été arrêté le 21 août dernier à Ostende au cours d’une opération conjointe des polices belge et espagnole dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen délivré par l’Espagne. Il est soupçonné d’être en lien avec l’ETA et d’avoir notamment loué une fourgonnette qui a été interpellée lors d’un contrôle de routine en Espagne au mois de janvier. A la fin du mois d’août, la chambre du conseil de Bruges s’était montrée favorable à l’extradition du prisonnier vers l’Espagne. Devant le juge, Zengotitabengoa a affirmé ne pas être membre de l’ETA et qu’il avait informé lui-même la police belge de sa présence à Ostende. Dès lors, son avocat a fait appel de la décision d’extradition. Hier, la cour de Cassation a définitivement autorisé le renvoi du prisonnier vers l’Espagne. Il devrait être extradé dans les jours qui viennent.

Luis Maria Zengotitabengoa

Luis Maria Zengotitabengoa

Malgré les déclarations publiques de deux membres de l’ETA en début de semaine, dans lesquelles ils affirmaient le souhait de l’organisation d’avancer vers un règlement du conflit, la police espagnole poursuit ses actions de répression contre la gauche nationaliste.

Ce mardi, sept personnes soupçonnées d’appartenir à l’organisation basque Askapena (organisation de la gauche nationaliste basque de solidarité internationale) ont été arrêtées. Le 14 septembre, neuf membres présumés d’Ekin, considérés par le gouvernement comme le « coeur politique de l’ETA », avaient déjà été arrêtées. Les arrestations se sont déroulées dans diverses régions du Pays-Basque et il semblerait que parmi les personnes interpellées figure la fille d’une dirigeante de Batasuna. Tous les domiciles de ces personnes ont été perquisitionnées, tout comme un local utilisé comme siège de l’organisation, situé à Pampelune.

Laureano Ortega, un prisonnier des GRAPO originaire de Portugalete (Pays basque), âgé de 50 ans et détenus depuis 18 ans consécutifs mais totalisant 21 années de prison, a subi aujourd’hui un infarctus de myocarde dans la prison de Puerto Santa María I (Cádiz). Il a été transporté d’urgence, dans un état grave mais stable, à l’hôpital de Cadix. La famille ne dispose d’aucune autre information.
Le fait de ce que Laureano soit détenu à 1.100 kilomètres de chez lui complique terriblement sa situation et celle de sa famille.

Laureano, un humain le 7 février 1960, a déjà été arrêté durant différentes occasions pendant les années 80. Passé à la clandestinité et il a été arrêté en décembre 1992, brutalement torturé et emprisonné, toujours dans un régime de dispersion et d’isolement.
La famille doit voyager deux jours pour une visite de 40 minutes derrière un e vitre, et doit subir des fouilles humiliantes.

Laureano Ortega Ortega

Laureano Ortega Ortega