Christopher O’Kane (photo, à gauche), de Derry, est accusé d’avoir accédé à une feuille de calcul contenant des données policières. Le 8 août dernier en effet, des informations personnelles sur tous les membres actifs et le personnel civil de la police d’Irlande du Nord, la PSNI ont été publiées par erreur. Le 18 août, le domicile d’O’Kane a été perquisitionné: il a été inculpé pour possession de ces informations et s’est d’abord vu refuser la liberté sous caution. Des milliers d’autres personnes avaient eu accès a ses données sans avoir été inculpées, mais O’Kane travaillait pour des sites web du groupe politique républicain irlandais Saoradh et l’Irish Republican Prisoners Welfare Association. Le juge l’a libéré sous caution et sous conditions, avec un bracelet électronique. Dans la nuit de mardi à mercredi, l’entreprise de sécurité G4S qui s’est présentée pour fixer le bracelet sur sa personne a qualifié O’Kane de « non coopératif », ce qui a conduit à sa réincarcération. Entre-temps, un ancien interné républicain, Ciarán « Zack » Smyth (photo de droite), a été renvoyé à la prison de Maghaberry, apparemment à la suite d’une rencontre fortuite de quelques secondes, dans une rue de Belfast, avec un autre ancien prisonnier républicain.

C’est la grève de la faim la plus large et la plus longue dans l’histoire du royaume : 804 prisonniers politiques, incarcérés dans la prison de Jaw, ont entamé une grève de la faim depuis le 7 août. Ils réclament plus de temps hors de leurs cellules et l’accès à des soins médicaux adéquats. Détenus dans la prison de Jaw dans le sud-est du Bahreïn, les grévistes représentent près d’un tiers de la population carcérale. Ce n’est pas la première fois que la prison de Jaw connaît une rébellion de cet ordre. Des émeutes avaient éclaté – avant d’être violemment réprimées – en 2015 pour protester contre la surpopulation carcérale et les mauvaises conditions de vie. Plusieurs rassemblements de soutien, fait rare, ont eu lieu depuis pour appeler à leur libération et à la chute du monarque Hamed ben Issa al-Khalifa, intronisé en 2002. Des centaines de Bahreïniens ont ainsi scandé « La chute d’Hamad » à Jidhafs, le vendredi 18 août.

La grève de la faim illimitée menée par neuf détenus palestiniens (photos) en vue de protester contre leur détention en vertu de la politique de détention administrative d’Israël se poursuit. Les détenus : Kayed Al-Fasfous et Sultan Khlouf sont en grève de la faim depuis 18 jours tandis que le détenu, Osama Daqrouq, est en grève de la faim depuis 14 jours. Les six autres détenus sont en grève de la faim depuis 11 jours, à savoir: Hadi Nazzal, Mohammad Taysir Zakarneh, Anas Kmail, Abderrahmane Baraka, Mohammad Basem Ikhmais et Zuhdi Abdo. Lundi dernier, quatre autres détenus administratifs ont suspendu leur grève, qui a duré 16 jours.

Des centaines de prisonniers palestiniens en détention israélienne prévoient d’entamer prochainement une grève de la faim illimitée pour protester contre les raids en cours par les unités de répression israéliennes sur les chambres des prisonniers dans diverses prisons, Cette décision intervient dans le contexte des récents raids des unités de répression israéliennes dans les sections 3, 4 et 26 de la prison israélienne de Naqab, où des centaines de Palestiniens sont emprisonnés, ainsi que des transferts arbitraires de prisonniers d’une prison à une autre. 75 prisonniers qui ont été récemment transférés de force de la prison de Naqab à la prison de Nafha ont officiellement décidé d’entamer une grève de la faim pour protester contre la mesure arbitraire israélienne.

 

Un nouvel appel à une Semaine internationale de solidarité avec les prisonnier.es anarchistes invite à la réalisation d’initiatives de solidarité du 23 au 30 août: que ce soit écrire des lettres, organiser des discussions ou de projections de films, ou rendre les prisonnier.es visibles dans la rue avec une banderole ou un tag. Lire le texte de l’appel et consulter la liste des prisonniers et leurs adresses

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Les prisonniers palestiniens entrent à nouveau en lutte contre la détention administrative, un emprisonnement sans inculpation ni procès. Sur un total de près de 5 000 prisonniers politiques palestiniens, environ 1 132 sont détenus sans inculpation ni jugement en vertu d’ordonnances de détention administrative renouvelables indéfiniment, ce qui représente le plus grand nombre de détenus administratifs depuis 20 ans.

Cinq prisonniers ont entamé une grève de la faim pour mettre fin à leur détention administrative, tandis que des dizaines d’autres lancent des actions de protestation contre l’administration pénitentiaire. Kayed Fasfous – ancien gréviste de longue durée qui a déjà obtenu sa liberté grâce à une grève de la faim – est en grève de la faim depuis cinq jours, rejoignant ainsi Saif Qassem Hamdan, Osama Maher Khalil, Qusay Jamal Khader et Salah Rafaat Rabaya qui sont en grève de la faim depuis neuf jours.

Prisonniers palmestiniens

Les prisonniers républicains, accusés d’être des membres de la Nouvelle IRA,  Tony Slevin, Leakie O’Donnell, Tiarnán MacPhaídín et Caolán Brogan, menaient une lutte pour mettre fin à leur isolement. Les services britanniques du MI5, qui ont autorité sur la prison de Maghaberry, avaient déjà fait isoler le prisonnier républicain Roe House. Leur résistance et les mobilisations solidaires ont atteint leur but: les hommes ont été transférés dans l’aile républicaine de la prison.

Thanos Chatzianggelou, actuellement détenu à la prison de Larissa et en procès pour sa participation à l’Organisation d’Action anarchiste (voir notre article) en entré en grève de la faim le 11 juin pour soutenir Giannis Michailidis. Ce dernier a récemment durçi la grève de la faim qu’il mène pour sa libération par une grève de la soif (voir notre article). Les actions de soutien avec la grève de Giannis se poursuivent en Grèce.

 

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Ce jeudi 8 juin, au palais de justice de Larissa, s’est déroulée une audience importance au procès des trois anarchistes arrêté.e.s en février 2022 à Thessalonique et accusé.e.s d’être membre de l’Organisation d’action anarchiste (voir ici). L’audience s’est déroulée avec la présence d’une cinquantaine de personnes solidaires encadrées par une quarantaine de policiers avec un équipement anti-émeute. Le Secours Rouge international assurait également une présence solidaire. L’audience a été marquée par la déclaration d’un des trois inculpés, Thanos Chatziangelou, qui assume la responsabilité politique des actions de l’organisation (ce qui ne signifie pas qu’il reconnaisse sa participation personelle à ces actions), et par la première partie du réquisitoire qui a été dans le sens d’un relatif allègement des charges (par la requalification de certaines accusations qui ne relèveraient plus de la loi anti-terroriste). La prochaine et dernière audience aura lieu le 14 juin.

Au palais de justice de Larissa ce jeudi

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Pola Roupa et Nikos Maziotis ont rendu public l’appel suivant: « Nous sommes deux prisonniers politiques, membres de la Lutte Révolutionnaire (LR), une organisation anarchiste armée qui a opéré entre 2003 et 2017. Elle a revendiqué la responsabilité de 18 actions/attaques contre des cibles liées au régime politique et économique, c’est a dire a l’Etat et au Capital. La LR a revendique la responsabilité d’attentats a la bombe et d’attaques armées contre les ministères des Finances et du Travail, la Bourse d’Athènes, la Banque de Grèce et le bureau du Fonds Monétaire International ainsi que des banques, des commissariats de police et des policiers MAT. » Lire la suite de l’appel

Pola Roupa et Nikos Maziotis

Pola Roupa et Nikos Maziotis

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Lundi 8 mai, les prisonniers palestiniens Ahmad Sa’adat, Ahed Abu Ghoulmeh et Walid Hanatsheh ont été placés à l’isolement et à un potentiel interrogatoire dans un lieu inconnu. Responsables de premier plan du Front Populaire de Libération de la Palestine, leurs cellules ont été envahies ainsi que les sections 5 et 7 de la prison de Ramon par les forces de répression israéliennes. Immédiatement après l’annonce de ces transferts, les prisonniers du FPLP dans les prisons de l’occupation ont commencé à frapper aux fenêtres et aux barreaux des cellules et à refuser de se lever ou de sortir pour l’appel ou la vérification des numéros qui a lieu à plusieurs reprises au cours de la journée, a rapporté le Centre Handala pour les prisonniers et les anciens prisonniers.