La première chambre du tribunal révolutionnaire islamique d’Urmia, présidée par le juge Reza Najafzadeh et le conseiller Esmail Bazrkari, a condamné cinq des détenus du mouvement « Jin Jiyan Azadi » à Bukan (province d’Azerbaïdjan occidental, Iran). Huit autres accusés ont également été condamnés à des peines d’emprisonnement et à des amendes.

Les peines ont été prononcées à l’issue de trois audiences en ligne  et ont été officiellement communiqué aux avocats de la défense le 7 juillet 2025. Selon certaines informations, le tribunal aurait rendu ces peines sans tenir compte des informations faisant état de tortures, d’aveux forcés et de scénarios de sécurité élaborés par les services de renseignement du centre de détention d’Urmia.

Ali (Soran) Ghasemi, Pejman Soltani et Kaveh Salehi ont chacun été condamnés à trois peines de mort et à 15 ans de prison. Rezgar Beigzadeh Babamiri a été condamné à deux peines de mort et à 15 ans de prison. Teyfour Salimi Babamiri, actuellement en liberté sous caution, a été condamné à une peine de mort.

Le 14 juin, la manifestation pour Georges Abdallah réunira des camarades, soutiens de France et d’autres pays.

Dans ce cadre, le Secours Rouge de Belgique et Charleroi Palestine organisent un départ en bus depuis Bruxelles avec arrêt à Charleroi.
Le prix pour l’aller-retour coûte de 30 €.
Un prix solidaire de 35€ ou 40€ est proposé pour aider les personnes aux moyens limités afin de leur proposer un prix réduit. Les dons sont bienvenus pour financer le bus et permettre à d’autres de participer.

Si vous êtes à Bruxelles ce week-end (du 6 au 8 juin) au Festival des Résistances, une table sera organisée afin de pouvoir vous inscrire pour le trajet. Si vous ne pouvez pas passer au festival ou si vous avez des questions, vous pouvez nous contacter via les emails ci-dessous :
Pour le départ de Bruxelles : info@secoursrouge.org
Pour le départ de Charleroi : charleroi.palestine@gmail.com

Si vous voulez faire un don pour aider à organiser le transport, vous pouvez le faire sur le compte suivant : BE97 0689 3605 2249 – Communication : « Bus pour Georges »

Samedi soir, 17 mai, le rassemblement pour la Palestine s’organisait sur la place de la Bourse, comme elle le fait depuis des semaines, pour dénoncer le génocide en cours visant le peuple palestinien et la participation de la Belgique à ce génocide. Dans le cadre de la Pride, un DJ set était organisé sur la même place. Une trentaine de personnes étaient rassemblées au milieu de la foule qui seront rapidement rejointes par d’autres personnes queers et allié.es. Vers 19h30, la police chargera, avec coup de matraque et gaz lacrymogène, le groupe mobilisé pour le soutien à la Palestine. Et une fois de plus arrêtera des manifestants, réfugiés palestiniens. Le rassemblement sera écarté avec une présence policière importante. Les personnes arrêtées seront finalement relâchées vers 1h du matin.

 

Ce samedi 17 mai, lors de la Pride de Bruxelles, les chars de la NVA et du MR (partis réactionnaires membres du gouvernement fédéral) ont été accueillis par des groupes antifascistes queer. Une vingtaine de personnes seront arrêtées et relâchées après contrôle d’identité. Deux personnes seront arrêtées et emmenées au commissariat. L’une d’entre elle sera arrêtée pour jet de peinture sur le char de la NVA, la deuxième pour le jet d’une bouteille en verre devant le même char. L’arrestation administrative se transformera par la suite en arrestation judiciaire suite à la plainte de la NVA entre autre pour les dégâts sur du matériel (peintures sur le char et la sono).  Après plus de 24h en cellule, les deux personnes passeront finalement devant le magistrat du parquet de Bruxelles le dimanche en fin de journée et seront relaxés avec avertissement.

En France, des manifestations se sont tenues dans l’ensemble du pays. Le 7 mars déjà, une marche était organisée à Paris. Elle avait été interdite par le préfet de Paris dû à la présence des collectifs Samidoun et Urgence Palestine. Cette interdiction sera levée dans la journée du 7 par le tribunal administratif estimant que les risques de troubles à l’ordre public n’étaient « pas suffisamment justifiés ». Le 8 mars, à Paris, le groupe d’extrême-droite Némésis et le collectif pro-Israël Nous Vivrons ont décidé d’intégrer la manifestation. Un cortège féministe et anti-raciste qui tentera de les empêcher sera fortement réprimé par la police. Des manifestant·es féministes et anti-racistes seront frappées au visage et gazées. Des arrestations ont également eu lieu. À Toulouse, la manifestation s’est déroulée calmement, mais s’est terminée avec l’arrestation de deux manifestant·es.

À Berlin, un bloc féministe pro-palestinien s’est fait attaquer par la police à coup de poing et de matraque.

À Zurich, une manifestation non autorisée, mais tolérée, a pu marcher dans la ville. Après le passage devant les bâtiments d’AXA, de Sanitas et du consulat italien, recouverts de peinture, la police a chargé, attaquant les manifestant·es avec des balles en caoutchouc, des matraques et du spray au poivre. Beaucoup de manifestant·es ont dû être pris en charge par des ambulanciers et une personne aurait subi des lésions auditives.

À Bruxelles, la manifestation a rassemblé près de 10.000 personnes. Des élus du parti du « Mouvement réformateur », membre de l’actuel gouvernement fédéral, se sont fait éjecter de la manifestation par des participant·es. Des contrôles par des policiers en civile ont eu lieu en fin de manifestation.

Ce jeudi 27 février, une délégation du parti turc pro-kurde DEM (Parti de l’égalité des peuples et de la démocratie)  a pu s’entretenir avec Abdullah Öcalan à la prison d’Imrali où il est emprisonné à l’solement depuis 26 ans. Le jour même, la délégation a tenu une conférence de presse à Istanbul et y ont lu la déclaration d’Abdullah Öcalan dans laquelle il appelle tous les groupes à déposer les armes  et à la dissolution du PKK.

Plusieurs interprétations étant possibles  de cette déclaration, de « pas vers la capitulation » à « ouverture nécessaire pour dépasser une impasse »,  la réaction de l’état turc, mais plus encore la réaction du PKK à cette réaction, pourront seules nous éclairer. Mais les précédents péruvien et colombien n’incitent pas à l’optimisme. Lire la Déclaration d’Abdullah Öcalan 25 février 2025

Militants et militantes du PKK

Dossier(s): Turquie-Kurdistan

Pendant 2 ans (entre 2021 et 2023), des pirates informatiques ont volé des données à la Sûreté de l’État. Un e-mail sur dix entrant ou sortant du service civil de renseignement a été détourné par un groupe de pirates chinois, vraisemblablement le « UNC4841 » qui mène des activités d’espionnage en faveur de Pékin. Ils auraient exploité la faille d’un logiciel de sécurité de la firme américaine Barracuda. Les données classifiées – exclusivement échangées sur le serveur interne de la Sûreté de l’État (VSSE) – ne sont pas concernées. Les données volées pourraient contenir des données personnelles de près de la moitié du personnel de la Sûreté, comme des documents d’identité transmis au service des ressources humaines. L’enquête interne n’a pas permis de savoir quels e-mails ont été piratés et donc, quelles identités sont potentiellement compromises.

Ce lundi, Yves Engler, en détention depuis son arrestation jeudi (voir notre article), a comparu devant un tribunal de Montréal et a été libéré sous caution. Dans le cadre de sa mise en liberté sous caution, Yves Engler a accepté un certain nombre de conditions: se présenter au tribunal lors des audiences, résider à l’adresse qu’il a fournie, informer le tribunal par écrit à l’avance de tout changement d’adresse et de ne pas se trouver physiquement à proximité des plaignants. Il a également accepté de ne pas faire référence, directement ou indirectement, à l’agent de police plaignant. L’un des principaux points de désaccord entre les parties a été les conditions entourant son activité sur les médias sociaux et ses références à l’autre personne plaignante. Yves Engler a finalement accepté une condition lui interdisant de contacter la plaignante ou de marquer son compte sur X, ou tout autre compte lui appartenant, sur quelque plateforme que ce soit. Cette condition ne l’empêche pas de publier des articles sur ces questions.

 

Dossier(s): Amérique du Nord Tags: ,

L’auteur et activiste Yves Engler a été arrêté le jeudi 20 février à Montréal pour avoir critiqué Israël et pour des accusations de harcèlement de la part d’une influenceuse pro-israélienne. Après que la police de Montréal l’a contacté au sujet de son intention de l’arrêter en raison d’une plainte déposée contre lui par l’influenceuse sioniste Dahlia Kurtz,  Yves Engler s’est tourné vers les médias sociaux pour mettre en lumière la question. Yves Engler a publié un article de presse sur la situation, une campagne par e-mail s’est organisé et 3 500 personnes ont contacté la police pour demander l’abandon des poursuites. À la suite de quoi la police a ajouté de nouvelles accusations contre lui pour avoir intimidé et harcelé un enquêteur par ses écrits sur les accusations initiales.

Suite à son arrestation, Yves Engler a comparu devant le tribunal par liaison vidéo le jeudi après-midi qui a confirmé son maintien en détention. Une audience de mise en liberté sous caution est prévue lundi pour déterminer les conditions de la libération potentielle d’Engler.

ÉDIT: La liberté d’expression gagne. Après avoir passé cinq jours en prison, l’activiste Yves Engler a été libéré sans restriction.

Ce 20 février, le Conseil d’État a validé le décret de dissolution du « Collectif Palestine Vaincra » (CPV).
En février 2022, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur à l’époque, signera le décret de dissolution de CPV en mars 2022. Le juge des référés répondra en faveur du Collectif (voir notre article). Le 27 janvier de cette année, la dissolution administrative était jugée sur le fond (voir notre article) avec le verdict qui est tombé ce jeudi confirmant la dissolution.