Suite à la révélation d’extraits d’une note de discussions en vue de la formation d’un gouvernement bruxellois qui évoquait entre autres la piste d’une fusion des zones de police, des CPAS et des communes, les bourgmestres des 19 communes de la capitale ont redit mercredi matin leur opposition à une fusion des zones de police. Ils l’ont fait par les quatre représentants de leur bureau, issus de formations politiques différentes : Philippe Close (PS), Vincent De Wolf (MR), Benoît Cerexhe (Les Engagés), et Olivier Maingain (ex-DéFI). Du point de vue opérationnel, il existe déjà un dispositif de commandement unique qui selon eux a fait ses preuves lors d’événements dépassant les limites d’une zone. Les bourgmestres bruxellois ont par ailleurs souligné que les zones de police de la capitale étaient confrontées à un sous-financement chronique, évalué à 500 millions d’euros pour la législature qui commence. Selon eux, il importe également de refinancer la police fédérale notamment face au phénomène de la grande criminalité liée au trafic de drogue, sous peine d’accentuer un phénomène d’aspiration des zones de police amenées à compenser cela au détriment de leurs missions de proximité.

Le 24 novembre, à Milan, à l’issue d’une longue course-poursuite, deux jeunes hommes à moto ont été délibérément percutés par une voiture de carabiniers. Ramy Elgami, 19 ans, d’origine égyptienne, a été tué et son ami a été grièvement blessé. Les deux garçons avaient pris la fuite simplement parce qu’ils n’avaient pas de permis de conduire.

Bien qu’en pleine nuit, quelques témoins sont présents, les carabiniers se précipiteront sur eux et leur ordonneront d’effacer toute vidéo enregistrée. Pendant un mois, ils cacheront leur crime, jusqu’à ce qu’une vidéo apparaisse sur les réseaux sociaux et révèle la vérité. C’est ainsi que des manifestations ont éclaté la semaine dernière, principalement des jeunes, qui ont abouti à des affrontements avec la police à Milan, Turin, Brescia, Bologne, Rome.

Dossier(s): Reste de l'Europe Tags:

En 2018, des membres de Handi-Social organisent des blocages à la gare Matabiau, à Toulouse (où il est impossible pour les personnes handicapées d’avoir accès seules aux trains) et à l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Ils envahissent les voies et les pistes, perturbant la circulation des trains et des avions. Ces actions donnent lieu à un procès. Lors de ce dernier, auquel les condamnés ne peuvent entièrement assister, faute d’accessibilité, 16 militant·es sont condamné·es en première instance à des peines de prison de deux à six mois avec sursis.

Après réévaluation par la cour d’appel, ces peines sont transformées en amendes pouvant aller jusqu’à 2000 € doublées de sursis. Handi-Social saisit alors la Cour de cassation, dénonçant une atteinte à la liberté d’expression à travers ces condamnations. Le verdict est tombé ce jeudi 8 janvier : la demande est rejetée.

Dossier(s): France - Autres sujets Tags:

La nuit du 6 janvier, les locaux de Boomerang Design, ont été attaqués à Lexington, en Caroline du Sud. La porte vitrée a été brisée ainsi que les ordinateurs, imprimantes, téléphones, matériel de bureau, mixers audio et toutes les vitres, du sol au plafond. Boomerang est parmi les concepteur du nouveau centre d’entraînement de la police en construction, la « Cop city ». Des avertissements ont été tagués : « No Cop City CLT (Charlotte) », « Rompez le contrat », « 1 touché, 3 encore à faire » (Boomerang a quatre bureaux).

Dossier(s): Amérique du Nord Tags:

La Free Association of Autonomous Fire a revendiqué l’attaque incendiaire d’un poste de police, réalisée le 17 décembre 2024, dans la région de Tasikmalaya, dans la province de Java occidental. Le communiqué s’adresse à Nikos Romanos, Alfredo Cospito et tou.tes les membres de la FAI/IRF emprisonné.es à travers le monde.

À 3 heures du matin le 11 janvier, 8 assaillants non identifiés ont tenté d’assassiner Booker Omole, le secrétaire général du Parti Communiste Marxiste du Kenya (CPM-K), à son domicile à Nairobi. Les assaillants armés ont pris d’assaut sa résidence. L’un d’entre eux sera tué par Omole au cours de l’altercation.

Cette tentative d’assassinat a eu lieu quelques jours après la tentative d’enlèvement de Mwaivu Kaluka, président national du CPM-K et de 2 membres du parti. Ils seront finalement libérés après une importante mobilisation. Ces agressions se sont produits à un moment de grand essor pour le CPM-K.

Le CPM-K impute les deux attaques à Kenya Kwanza, la coalition de 12 partis dirigées par le président kenyan William Ruto, dont la corruption et les hausses d’impôts ont déclenché des émeutes et la prise d’assaut du parlement kenyan le 25 juin 2024.

Dossier(s): Afrique Tags:

A 16H22, le Hamas a remis trois prisonniéres à la Croix-Rouge, à Gaza-ville, dans une cérémonie qui a tourné à la démonstration de force puisqu’une centaine de résistants armés y participaient. L’armée israélienne avait annoncé un retard dans l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu prévue initialement ce dimanche à 07h30, le Hamas n’ayant pas encore remis la liste d’otages devant être libérés dans la journée comme le réclamait Israël.

Parmi les 90 prisonniers palestiniens figurent 69 femmes. Le plus jeune est Mahmoud Aliowat, 15 ans. Parmi les prisonniers qui doivent être libérés figure Khalida Jarrar, 62 ans, membre dirigeante du Front Populaire de Libération de la Palestine. Dalal Khaseeb, 53 ans, la sœur de l’ancien numéro deux du Hamas, Saleh Arouri (Arouri a été tué lors d’une frappe israélienne dans une banlieue sud de Beyrouth en janvier 2024.) et Abla Abdelrasoul, 68 ans, épouse du secrétaire général du FPLP Ahmad Saadat sont également sur la liste des personnes à libérer.

Selon les termes de l’accord, 33 Israéliens doivent être libérés, dans une première phase étalée sur six semaines. En échange, Israël va libérer 737 prisonniers politiques palestiniens et laisser entrer 600 camions d’aide par jour dans la bande de Gaza. Le dernier bilan des 15 mois de bombardements génocidaires de Gaza est d’au moins 46.913 personnes tuées et 110.750 personnes blessées.

Avec les applications de navigation telles que Waze, les contrôles de police sur la route sont rapidement signalés aux conducteurs, ce qui casse l’effet de surprise voulu par les autorités. La zone de police Zennevallei de la périphérie bruxelloise (Beersel, Hal, Leeuw-Saint-Pierre) a réalisé des tests montrant que la présence des policiers est souvent rapportée en quelques minutes sur ces applications. Cette zone de la périphérie bruxelloise s’est dès lors adaptée et a opté pour des contrôles plus petits et plus discrets.

Ali Razini et Mohammad Moghiseh, deux juges iraniens de la Cour Suprême iranienne ont été abattus ce samedi 18 janvier dans l’enceinte de la Cour suprême à Téhéran. L’assassin s’est donné la mort par la suite.

Ali Razini et Mohammad Moghiseh ont été tués après qu’un homme armé est entré dans le tribunal de la capitale Téhéran, samedi matin. Les deux juges ont participé à la répression des opposants au gouvernement iranien depuis les années 1980. Ils comptaient parmi les membres les plus importants des commissions qui ont massacré les manifestants kurdes et baloutches en Iran et exécuté des milliers de prisonniers politiques au cours des dernières décennies. Mohammad Moghiseh avait présidé de nombreux procès politiques, notamment ceux impliquant des partisans du Mouvement vert en 2009. Il était sous le coup de sanctions de l’Union européenne et des États-Unis pour violations des droits de l’homme. Razini avait occupé de nombreux postes importants au sein du système judiciaire et avait été accusé par l’opposition iranienne d’être impliqué dans une série d’exécutions extrajudiciaires de prisonniers politiques en 1988.

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Ce jeudi 16 janvier, les manifestant.es regroupé.es autour du barrage de Tishreen (Tişrîn) ont été la cible d’une nouvelle attaque turque tuant plusieurs civil.es et en blessant dix autres. Pour le deuxième jour consécutif, des avions de guerre turcs et des drones de combat ont pris pour cible des sit-in organisés près du barrage de Tishreen, au sud de Manbij, où des civils se regroupent pour réclamer la fin des attaques de l’occupation turque et de ses factions de mercenaires.

Selon les témoins sur place, le bombardement pose un risque grave d’effondrement du barrage, ce qui pourrait entraîner l’inondation de dizaines de villages et entraîner une panne totale d’électricité dans toute la région, privant des millions de personnes d’électricité et démultiplierait les risques de crises humanitaires dans la région.

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