Un enfant palestinien de 15 ans a été abattu par les militaires israéliens vendredi soir dans le village d’Al-Khader, au sud de Bethléem en Cisjordanie occupée. Ghuneim revenait d’une fete familiale lorsqu’il a été surpris par la présence de soldats d’occupation israéliens dans le village. Alors qu’il essayait de se cacher dans un parking, il a été pris pour cible par les soldats israéliens qui ont tiré sur lui à balles réelles et l’ont tué de sang-froid. Les magasins et les entreprises sont restés fermés le lendemain à Bethléem, en signe deuil. L’armée israélienne a tué cinq mineurs palestiniens rien que ce mois-ci et 13 au total depuis le début de l’année.

Zaid Ghuneim

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Sur la place de la ville d’Accomarca, dans la région andine d’Ayacucho (sud-est), une cérémonie a eu lieu pour les victimes du massacre perpétré par l’armée le 14 août 1985 Ce jour là, les militaires des forces anti-guérilla ont investi le village, rassemblé les habitants, torturé les hommes et violé les femmes. Les militaires ont enfermé 69 personnes dans deux cabanes au toit de chaume, et y ont mis le feu et tout en mitraillant les occupants.

Tout au long des années 1980, les forces armées ont commis des massacres similaires dans les communautés rurales quechua des hauts plateaux, accusant leurs victimes de soutenir l’insurrection maoiste et présentant leurs massacres comme étant le fait de la guérilla maoiste (mensonges largement reproduits dans le monde entier). Ils ont massacré des villages entiers, y compris des enfants, des personnes âgées et des femmes enceintes. À Accomarca, 26 des victimes étaient des enfants.

Vendredi, des élus communistes de la région du Primorié, (l’Extrême-Orient russe dont la capitale est Vladivostok), ont exigé l’arrêt de l’offensive en Ukraine et le retrait immédiat des troupes lors d’une réunion de l’Assemblée régionale. « Nous exigeons le retrait immédiat des troupes russes d’Ukraine. Nous exigeons la fin de l’action militaire », a déclaré Leonid Vasyukevich , membre du Parti communiste. Cette intervention qui leur a valu un avertissement et qui les a privés du droit de vote.

 

Erdogan a annoncé une prochaine grande opération militaire contre le Rojava. Les plans en vue d’une invasion transfrontalière ont été avalisés, jeudi 26 mai, par le Conseil de sécurité turc, composé de dirigeants civils et militaires. Aucune date n’a été donnée, mais le communiqué publié à l’issue de la réunion ne laisse aucun doute. « Les opérations existantes [celles au Kurdistan irakien] et nouvelles à mener visent à débarrasser nos frontières sud de la menace terroriste. »

Cette menace d’opération renvoie à l’ancien projet turc d’une zone d’occupation de 30km de profondeur sur 460 km de longueur, entre la région d’Afrin, conquise par les Turcs en 2018, et la ville de Kamechliyé. Au cœur de cette bande de terre se trouve la ville de Kobané. Les forces solidaires du Rojava appellent à une mobilisation pour prévenir cette opération et/ou, à son commencement, à une vague d’actions contre les intérets politiques, économiques et militaires turcs.

 

En décembre, Alaa Abdel Fattah, 40 ans, avait écopé de cinq ans de prison pour « diffusion de fausses informations » et son ancien avocat Mohamed al-Baqer et le blogueur Mohamed Ibrahim, alias Oxygen, de quatre ans. Condamnés par un tribunal d’exception, ils n’ont pas le droit d’interjeter appel. Après avoir publié « You Have Not Yet Been Defeated », en octobre 2021, avec la complicité des siens, le militant de gauche âgé de 40 ans, qui a passé depuis 2013 l’essentiel de son temps en prison, a mené, lundi 23 mai, son cinquante-deuxième jour de grève de la faim. Transféré mercredi 18 mai depuis la prison de haute sécurité de Tora, au Caire, il conduit désormais cette lutte dans le nouveau centre de détention de Wadi Natroun, présenté comme un modèle par les autorités.

Dans l’après-midi du 24 mai à Bogota, les étudiants de l’Universidad Distrital ont organisé un sit-in près du campus de La Macarena, sur l’Avenida Circunvalar et la Calle 28. Ils protestent contre le fait sans eau depuis plusieurs semaines et les salles de classe sont tellement supeuplées qu’il n’est pas possible d’organiser certains cours. La police anti-émeute (ESMAD) est intervenue vers 16H pour les dégager, ce qui a provoqué la résistance des étudiants qui ont caillassés les policiers.

Ces prisonniers ont été emprisonnés en raison de leurs protestations ou opinions anti-guerre.

Anastasiya Levashova est une étudiante qui, le premier jour de la guerre, le 24 février, a rejoint la manifestation anti-guerre et a lancé un cocktail Molotov contre la police. Elle a été condamnée à deux ans de prison pour usage de la violence contre des représentants de l’État.
Vladimir Sergeev a été arrêté lors d’une action anti-guerre le 6 mars 2022. Des cocktails Molotov ont été découverts dans son sac à dos. Lors de son arrestation, Vladimir a fait une tentative de suicide. Il s’est rétabli après avoir passé plusieurs jours dans le coma. Il est été accusé de « préparation au terrorisme » et pourrait être condamné à une peine de 10 ans de prison. Il se trouve actuellement dans la tristement célèbre prison de Butyrka, à Moscou.
Anton Zhuchkov est un ami de Vladimir Sergeev, ils ont été arrêtés ensemble lors de l’action anti-guerre du 6 mars. Lors de son arrestation, Anton a fait aussi fait une tentative de suicide et s’est rétabli après avoir passé plusieurs jours dans le coma. Il est aussi accusé de  « préparation au terrorisme » et pourrait être condamné à une peine de 10 ans de prison. Anton n’a pas de famille, et il a grandi dans des institutions.

Zakhar Tatuyko a été condamné à 1 an et 4 mois dans une colonie pénitentiaire pour avoir empoigné un représentant des forces de l’ordre lors d’un rassemblement anti-guerre à Saint-Pétersbourg.
Valeriy Valerevich Dubenyuk a été accusé d’avoir poussé un officier de police lors d’une action anti-guerre à Saint-Pétersbourg, et condamné à un an de colonie pénitentiaire.
Igor Aleksandrovich Maltsev est accusé d’avoir participé à une action au cours de laquelle un soldat factice a été brûlé à Saint-Pétersbourg.
Les prisonniers et prisonnière suivant(e)s sont accusé(e)s de « Diffusion de fausses informations sur l’utilisation des forces armées russes », une nouvelle loi interdisant de parler de la guerre en Russie: Vladimir Kara-Murza ; Alexei Gorinov ; Richard Rouz ; Aleksandra Skochilenko ; Mariya Ponomarenko ; Mikhail Afanasev ; Altan Ochipov ; Aleksandr Nozdrinov ; Sergey Mikhaylov ; Bulat Saylaevich Shumekov ; Olga Smirnova ; Viktoriya Petrova ; Boris Romanov;

Vadim Aleksandrovich Ignashov est un marin ukrainien qui a été enlevé par le service de sécurité russe FSB à bord d’un navire battant pavillon portugais dans le port de Vladivostok. Est accusé d' »appels à des activités extrémistes ».
Kirill Martyushev est accusé d’avoir maintenu un canal Telegram avec une évaluation négative de « l’opération militaire spéciale » en Ukraine, et a appelé les habitants de Tyumen à descendre dans la rue. Est accusé d' »appels à des activités extrémistes ».
Andrey Boyarshinov est accusé d' »appels à des activités terroristes » dans le canal Telegram « Protesting Kazan ».
Aleksey Rozhkov est accusé d’avoir lancé un cocktail molotov dans un centre d’appel militaire dans la banlieue de Yekaterinburg, et inculpé de « tentative de meurtre ».
Aleksey Nechushkin est accusé d’avoir écrasé une voiture contre la barrière de police lors d’une manifestation anti-guerre le 27 février, puis d’avoir mis le feu à la voiture. La voiture était peinte des mots « Peuple, soulève-toi » et « C’est la guerre ». Il est accusé de « hooliganisme ».
Mikhail Markovich Kavun voyageait en Ukraine avant la guerre avec une moto et faisait des dons aux organisations locales de défense des droits de l’homme.
Vitali Koltsov est accusé d’avoir lancé un cocktail molotov en direction d’une voiture de police et est inculpé de « tentative d’atteinte à la vie d’un agent des forces de l’ordre ».

Plus d’information (adresses des lieux de détention, moyen de soutenis les prisonniers, etc.)

 

La nuit du vendredi 20 mai, une attaque à l’explosif a été menée contre  l’entreprise de sécurité privée  Fullclean Security, dans la calle Roman Diaz, à Ñuñoa, une banlieue huppée de Santiago ; NdAtt.]. Cette société appartient à de Claudio Crespo Guzmán , un ancien policier qui a participé à une série de mutilations de manifestants pendant la révolte de 2019.  Claudio Crespo Guzmán est aussi connu  comme des groupes de choc du fascisme au Chili. Cette action, revendiquée par les Cellules révolutionnaires Mauricio Morales, a été menée en solidarité avec Marcelo Villarroel, qui se trouve encore en prison suite à des condamnations émises par la justice militaire, héritage de Pinochet perpétué par les gouvernements de la démocratie.

L’année dernière, en moyenne, deux indicateurs par jour ont reçu de l’argent pour leurs informations. La police a ainsi versé 862 primes à des indics, soit 9% de plus qu’en 2020, selon des chiffres de la police fédérale. « La rémunération d’un informateur dépend du risque qu’il court et de la valeur de l’information », a expliqué à la presse Melissa Cornelis, cheffe du service techniques spéciales (BTS), qui assure la gestion des méthodes particulières de recherche. Dans la pratique, elle oscille entre 50 euros et plusieurs milliers d’euros. L’argent est versé en liquide. Un budget spécial est géré par la Direction des Opérations de la police judiciaire, dont dépend le BTS (cf. l’organigramme de la PJ ci-dessous).

Au moins sept Palestiniens ont été blessés aujourd’hui par des balles en acier recouvertes de caoutchouc tirées par les forces israéliennes lors d’affrontements qui ont éclaté au nord de Ramallah. Ces affrontements ont éclaté après une incursion militaire israélienne dans le village de Jifna. De nombreuses autres personnes ont suffoqué à cause des inhalations de gaz lacrymogènes.

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