En 2019, 3 millions de Belges étaient fichés dans la Banque Nationale Générale (« BNG »), la banque de données rassemblant toutes les données de tous les corps de police au sujet de toutes les personnes qui sont connues de leurs services. En 2016, les PV liés à la radicalisation s’étaient accumulés, dans la foulée des attentats islamistes. En 2017, un Belge sur cinq était fiché: 2 221 442 personnes, soit une augmentation de près de 50% depuis 2010. En 2019 on en serait à 3 millions de personnes fichées – les plus jeunes à partir de 14 ans, pour 25 millions de faits. Les années Covid 2020 et 2021, avec leur lot de PV sanitaires, vont encore gonfler cette banque de données. En un an, ce sont 232 096 PV qui ont été dressés pour non-respect des règles liées au coronavirus, soit environ un tiers des PV normalement dressés sur une année.

La mise à jour des données est une obligation légale mal remplie, de l’aveu même de l’Organe de contrôle de l’information policière et ce n’est pas sans conséquence: une personne s’est vu refuser une attestation de sécurité nécessaire à l’obtention d’un contrat de travail, au motif de sa participation à diverses manifestations. Et l’avocate de cette personne n’a pas pu avoir accès aux données le concernant, ce qui la place dans l’impossibilité de fait de pouvoir contester ces éléments.

 

Le système THAAD (Terminal High Altitude Area Defense), conçu pour intercepter les missiles balistiques à portée intermédiaire, est déployé par l’armée américaine, notamment en Corée.  Ce dernier déploiement se heurte à de fortes oppositions d’habitants de Seongju, où se trouva la base du THAAD, et d’une ville voisine, Gimcheon, qui estiment que ces armements menacent la paix dans la péninsule coréenne. L’armée sud-coréenne a affronté des dizaines de manifestants alors qu’elle tentait de livrer des matériaux de construction et des groupes électrogènes à la base THAAD à Seongju. Les autorités militaires avaient commencé la livraison tôt mercredi, à 7h30, mais les manifestants avaient déjà commencé à se rassembler près de l’entrée du site à 5h30. Au moins trois manifestants ont été transférés dans un hôpital voisin après les affrontements.

 

Le procès pour l’affaire du braquage d’une agence de paris sportifs le 21 octobre 2019, à Cholargós, dans la banlieue d’Athènes, au cours duquel Dimitris Chatzivasileiadis a été blessé, ainsi que pour l’affaire de la cache d’armes que la police a trouvé par la suite s’est terminé. Les inculpés sont Dimitris Chatzivasileiadis, qui est jugé par contumace, car il échappe aux efforts faits pour le capturer, Vangelis Stathopoulos, qui est en détention provisoire depuis novembre 2019, et une autre personne.

Dimitris Chatzivasileiadis a immédiatement assumé la responsabilité politique et pratique de sa participation à ce braquage et de la possession de l’ensemble des armes et du matériel découverts. Il a déclaré qu’il revendiquait la responsabilité politique de la réorganisation et de la poursuite de la lutte de guérilla, sur la base de la stratégie et de l’expérience de l’Organisation d’Autodéfense Révolutionnaire [Οργανισμός Επαναστατικής Αυτοάμυνας]. Dès le début, il a expliqué sa relation avec les deux prisonniers et a déclaré qu’ils n’avaient et ne pouvaient pas avoir de rapports avec l’histoire de l’organisation en question (dont ils ne savaient rien).

Le compagnon Vangelis Stathopoulos est persécuté de manière féroce parce qu’il a apporté les premiers soins à un compagnon blessé. De plus, en tant qu’ancien prisonnier politique, il devient la cible de persécutions encore plus intenses. Les trois accusés sont présentés par les autorités comme le noyau de l’organisation combattante Autodéfense Révolutionnaire, dans le but d’alourdir les accusations. Vangelis Stathopoulos a été condamné à 19 ans, sans la possibilité de faire appel, Dimitris Chatzivasileiadis à 16 ans, sans la possibilité de faire appel et D.M. à 10 ans, avec la possibilité de faire appel.

Manifestation solidaire

 

Depuis plus d’un mois, des personnes sans papiers se réunissent deux fois par semaine pour des occupations politiques à différents endroits de Bruxelles. Une centaine de personnes ont manifesté, au carrefour entre la rue de la Loi et l’avenue des Arts pour des critères objectifs et permanents pour une politique de régularisation des personnes vivant sans papiers sur le territoire belge. Les manifestants ont été encerclés par les forces de l’ordre sous prétexte qu’ils avaient empietés sur le carrefour. 62 manifestants ont été arrêtés. Un rassemblement solidaire s’est tenu devant le commissariat de la rue Royale.

Ce mardi 27 avril, Manuel Arango, 72 ans, est sorti de la prison de Herrera de la Mancha après 20 ans de détention pour appartenance au Parti Communiste d’Espagne (reconstitué), le PCE(r). Né en 1948 dans une famille ouvrière du Leon, Manuel Arango a travailler comme ouvrier chez SEAT et a participé à la résistance anti-franquiste dans le cadre de l’Organisation Communiste Marxiste-Léniniste d’Espagne, qui allait fonder le PCE(r). Il avait participé à l’organisation de guérilla des GRAPO. Arrêté et torturé en 1982, il est resté détenu jusqu’en 1989. Après sa libération, il repasse dans la clandestinité jusqu’à une nouvelle arrestation en 2007 et une détention qui a duré jusqu’à aujourd’hui. Il a été accueilli à sa sortie de prison par des manifestants brandissant les drapeaux rouges et républicains.

Notre dossier sur les prisonniers du PCE(r)  et des GRAPO

La guérilla maoïste a abattu un policier qu’elle avait enlevé dans le village de Bijapur, dans le Bastar. C’est le troisième membre des forces de l’ordre abattu en 10 jours dans la région. Sur le corps du policier, il a été trouvé un document expliquant qu’il avait été exécuté pour avoir participé à la mort de plusieurs maoïstes. Les deux autres policiers tués sont un membres des commandos anti-guerilla COBRA et un membre de la DRG, une unité tribale paramilitaire.

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Les deux rassemblements pour la libération de Mumia Abu Jamal pour cet après-midi sont confirmés. Ils ont lieu respectivement place de la Concorde (à proximité de l’ambassade des Etats-Unis, à l’angle rue de Rivoli / jardin des Tuileries) et à la place place Louis Pradel. Chaque fois à 15H. Ce 24 avril est le jour anniversaire des 67 ans de Mumia, qui a été opéré du coeur au début mois. Selon les autorités, l’opération s’est bien passée.

Attestation
Notre dossier sur Mumia

 

Dossier(s): Amérique du Nord

La semaine passée, alors que la police était mobilisée à tenter de contrôler une manifestation devant le bureau du Shérif du comté de Multnomah (où se trouve la ville de Portland), le parking de la police de Portland, à St John’s, a été attaqué. Le grillage de son enceinte a été découpé, les pneus de plusieurs véhicules de police ont été crevés, leurs vitres ont été brisées et les rétroviseurs cassés. Au même moment, les manifestants caillassaient les policiers, les voitures et les fenêtres du bureau du Shérif de Multnomah.

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La Casita est une occupation pour femmes et enfants située à Laeken. C’était le dernier immeuble ouvert dans le cadre de la Campagne de réquisition solidaire. Malgré le moratoire interdisant les expulsion, le bourgmestre Close a pris un arrêté d’expulsion avec effet immédiat. La police est entrée dans les lieux pour expulser les occupantes. Pour contourner le moratoire, Close invoque des problèmes de salubrité. Outre l’hypocrisie consistant à mettre 15 femmes et des enfants à la rue pour prétendre les protéger de l’insalubrité, le fait est que ce bâtiment (appartenant à la ville de Bruxelles et vide depuis longtemps) est adapté pour du logement et des travaux de sécurisation étaient en cours.

La décision du gouvernement de présenter une injonction à la Cour constitutionnelle pour imposer sa réforme des retraites, défavorable pour les travailleurs, a relancé mardi les mobilisations et protestations. Des concerts de casseroles, appelés via les réseaux sociaux, ont eu lieu dans plusieurs villes, tandis que dans certaines communes de la région métropolitaine, des barricades et des affrontements ont eu lieu. Des communes telles que Santiago Centro, Estación Central, Macul, La Florida, Recoleta, Ñuñoa, San Miguel, Huechuraba, Pudahuel, Quinta Normal, La Pintana, Cerro Navia et Independencia ont été touchées par les affrontements. Des heurts ont également eu lieu dans d’autres villes, telles que Valparaíso, Viña el Mar, Temuco, San Felipe, Antofagasta, Rancagua et Constitución, entre autres. L’avenue Guillermo Mann, dans la commune de Ñuñoa, a été l’un des points chauds des incidents nocturnes. Le 33e poste de police, situé sur cette route a été attaqué par des manifestants.