Les policiers chinois utilisent massivement la reconnaissance faciale pour retrouver des personnes d’intérêt parmi des foules, ou pour identifier des suspects. Une nouvelle technologie leur permet d’identifier des personnes dont on ne voit pas le visage (ou dont l’image visage a une faible définition. Mise au point par l’entreprise chinoise Watrix, la technologie est déjà utilisée par la police dans les rues de Shanghai et de Beijing. Le système peut identifier des personnes à partir de caméras jusqu’à une distance de 50 mètres de la cible, même si celle-ci a le dos tourné ou le visage couvert. Le système développé par Watrix prétend que son système a un taux de précision de 94 %, et qu’on ne peut le duper en boitant, en marchant avec les pieds écartés ou en courbant le dos, parce qu’il analyse les particularités du corps en entier.

Présentation du système de Watrix

Présentation du système de Watrix

Le procès concernant la dénommée « opération Panico » à Florence, pour laquelle trois anarchistes sont détenus et plusieurs d’autres poursuivis (voir notre article) est arrivé à sa troisième audience. Un des trois prisonniers, Paska, acvait été transféré à la prison de La Spezia, une prison punitive connue pour sa dureté. PaskaIl s’est mis en grève de la faim le 5 novembre pour protester contre ses conditions de détention. Le 8 novembre, il a été passé à tabac par les gardiens avant le transfert à florence pour l’audience inaugurale du procès. Il a tenté de dénoncer ce passage à tabac au tribunal, mais le juge l’a empêché de le faire et a ordonné de le faire sortir par les gardes. Il a été placé en isolement pour une période de 15 jours. Un rassemblement solidaire se tiendra devant la prison de La Spezia ce dimanche 18 à 18h00.

Affiche solidaire de Paska

Affiche solidaire de Paska

Camilo Catrillanca, 24 ans, un jeune Mapuche, a été tué mercredi après-midi par des Carabiniers du « commando Jungle », un groupe spécial créé pour réprimer la résistance des groupes mapuches. Il a reçu une balle dans la tête alors qu’il sortait de son travail sur un tracteur, en compagnie d’un enfant. Les policiers ont ensuite prétendu qu’il était impliqué dans un vol de voiture. Les communautés mapuche se sont insurgées contre ce nouveau meurtre de la part de forces de sécurité.

Dans la capitale Santiago, des manifestants se sont rassemblés dans l’après-midi puis dans la soirée. Des barricades incendiaires ont coupé plusieurs points de l’avenue principale de la ville, générant un chaos de la circulation, ce qui a provoqué des incidents violents avec la police. D’autres manifestations de protestations ont débouché sur des affrontements, en pays mapuche mais aussi dans la ville de Concepción, où des barricades en feu ont également été érigées. Plusieurs attaques incendiaires ont eu lieu les nuits suivantes, dont une église et une station balnéaire.

Engin de chantier incendié après l’assassinat du jeune mapuche

Engin de chantier incendié après l'assassinat du jeune mapuche

Un guérillero maoïste a été tué alors que neuf membres présumés de la NPA ont été arrêtés après un affrontement avec les troupes du 61ème bataillon d’infanterie de l’armée philippine dans la province d’Iloilo, lundi. La fusillade a eu lieu dans village d’Igcabugao, Igbaras. La NPA a reconnu la perte et identifié le mort comme étant Casamiro « Ka Boy » Talaman, originaire de Barangay Buloc, Iloilo.

Matériel récupéré par l’armée sur les lieux de la fusillade

Matériel récupéré par l'armée sur les lieux de la fusillade

La France a extradé en Allemagne un membre présumé PKK accusé d’être impliqué dans l’enlèvement d’un ancien membre de cette organisation. Özkan T., un Turc de 31 ans, a été remis lundi en application d’une demande d’extradition de l’Allemagne. Il était visé par un mandat d’arrêt européen depuis juin et avait été arrêté en France le 18 juillet. Son interpellation était liée à l’arrestation les 20 et 21 juin de quatre autres membres présumés du PKK. Ils sont soupçonnés d’avoir enlevé, et tabassé près de Stuttgart un ancien membre du PKK pour s’assurer qu’il n’avait pas coopéré avec la police.

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Emmanuel Macron a annoncé lundi, dans un discours au Forum sur la gouvernance de l’Internet, la mise en place d’un groupe de travail commun avec Facebook. Le groupe de Mark Zuckerberg a donné son accord à une expérience de six mois, début 2019, dans laquelle des représentants des autorités françaises devraient pouvoir accéder aux outils, aux méthodes et au personnel du réseau social chargés de faire la chasse aux contenus « haineux ». Ce groupe, d’une petite dizaine de personnes, sera composé pour moitié de salariés de Facebook. Et pour l’autre moitié de membres sélectionnés par le secrétariat d’Etat au numérique, et issus d’autorités et ministères français.

Le fonctionnement du groupe reste flou à ce stade : son programme de travail sera précisé lors de ses premières réunions. Ce test s’inscrit aussi dans une offensive plus vaste, menée à Paris ou à Bruxelles, pour réguler les contenus en ligne en changeant les règles établies depuis 2000 par la directive sur le commerce électronique, qui distingue les statuts d’éditeur, responsable des contenus et celui d’hébergeur. La création d’un troisième statut appelé « accélérateur de contenus » est envisagée : celui-ci concernerait les réseaux sociaux et les moteurs de recherche comme Facebook, YouTube ou Google, qui ne produisent pas leurs contenus mais les éditorialisent en les classant, notamment via des algorithmes.

Mark Zuckerberg et Emmanuel Macron à l’Elysée, le 23 mai

Mark Zuckerberg et Emmanuel Macron à l’Elysée, le 23 mai

La police de Dubaï a acheté des exemplaires de l’Hoverbike S3, une moto volante de l’entreprise américaine Hoversurf. L’engin, qui coûte 150.000 dollars (un peu plus de 130.000 euros), est équipé de quatre hélices horizontales et peut évoluer à 100 km/h… Les policiers de l’émir – deux équipes viennent de commencer leur entraînement – doivent composer avec l’autre petit défaut de l’engin: son autonomie. De 10 à 25 minutes à peine en mode « moto », 40 en mode « drone ». L’Hoverbike pèse 114 kilos et pour des raisons de sécurité, l’altitude est en plus limitée à 5 mètres.

Un Hoverbike de la police de Dubaï

Un Hoverbike de la police de Dubaï

Les 19 et 20 novembre, Macron sera à Bruxelles à l’invitation du Roi Philippe. Macron est le représentant de cette nouvelle vague réactionnaire, incarnée aux États-Unis par Trump, qui au-delà de la droite traditionnelle et de la gauche réformiste, porte la volonté pure et nue du capital. Issus de l’industrie et de la banque, les dirigeants de cette vague ne connaissent qu’un seul objectif : l’augmentation des profits, et pour cela, l’écrasement de toutes les résistances à l’exploitation, à la paupérisation, à la pénibilité, à l’oppression néo-coloniale à l’intérieur et à l’extérieur des frontières, à la destruction de l’écosystème.

C’est pour soutenir ces résistances en France que les collectifs qui ont appelé à un 1er Mai Révolutionnaire à Bruxelles l’année passée, en ce compris notre Secours Rouge, et qui appelleront à un tel 1er Mai l’année prochaine, appellent à une manifestation le 19 novembre à partir du “Carré Moscou”.

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Ce samedi au Sacco-Vanzetti, le Secours Rouge organise une soirée où Aurélien Dubuisson et Jann-Marc Rouillan échangeront sur l’histoire d’Action directe à l’occasion de la parution de leurs livres respectifs, “Action directe, les premières années : genèse d’un groupe armé (1977-1982)”, paru aux éditions Libertalia et “Dix ans d’Action directe. Un témoignage, 1977-1987”, paru aux éditions Agone.

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Une dizaine d’enseignants grévistes dont le secrétaire préfectoral du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) de Kankan, Ibrahima Kalil Condé ont été arrêtés ce mardi 31 octobre alors qu’ils voulaient organiser une marche pour protester contre le gel de salaire. Six membres du bureau préfectoral syndical de Kankan sont aux arrêts et une dizaine de femmes qui ont été conduites à la préfecture pour être détenues.

Enseignants grévistes de Guinée

Enseignants grévistes de Guinée