Le Département de la Police de la ville de New York (NYPD) vient de proposer sa propre application sous iOS, qui appelle les citoyens à partager tout type d’information concernant délits et infractions. Le menu de l’application disponible sur iPhones propose dans l’ordre la possibilité d’indiquer la localisation d’une personne activement recherchée par la police, une zone permettant de jouer les indicateurs en soumettant des informations, de consulter des vidéos mettant en scène des contrevenants ou des actes répréhensibles par la loi, ainsi que divers portails d’information et de statistiques.

Baptisée tout simplement « NYPD », l’application est gratuite sur iPhone et propose un service de localisation pour déclarer plus précisément des actes illégaux, mais également localiser plus facilement les postes de polices et services d’urgences. En outre, on notera l’appel simplifié vers les services de police depuis une simple icône.

USA: Application « indic » pour IPhones

Une étude dite d’optimalisation soumise à la ministre de l’intérieur préconise de supprimer 55 des 84 directeurs de la police fédérale. Selon le groupe de travail 29 suffiraient. Le plan proposé consiste à supprimer des postes de direction en ramenant le nombre des arrondissements judiciaires de 27 à 10 plus 2 : un par province et 2 réserves, avec désormais un seul directeur par province, et non plus un directeur judiciaire et un directeur administratif.

Le plan propose aussi de déménager les unités spéciales vers la police judiciaire; de fusionner le DVI (Disaster Victim Identification Team) et la Cellule des personnes disparues; la cavalerie serait progressivement réduite et déchargée de ses missions protocolaires; des mesures de fond concerneront aussi la DAR (direction de la Réserve générale); la police fédérale continuerait d’assurer la protection de la famille royale mais serait déchargée de la surveillance des domaines royaux.

Dimanche 20 janvier, les autorités israéliennes ont relâché Jihad al-Obeidi, un prisonnier qui fait partie de ceux qui ont été condamnés à de très longues peines d’emprisonnement. Pendant ces 25 années passées dans les prisons israéliennes, al-Obeidi, originaire de Jérusalem, a rencontré de nombreux co-détenus. Dans la Bande Gaza, des anciens prisonniers se sont rassemblés dimanche pour fêter sa libération. Plusieurs d’entre eux ont été placés un certain temps avec al-Obeidi avant d’être déportés vers Gaza dans le cadre d’accords avec Israël.

Palestine: Un cadre du FPLP libéré après 25 ans de prison

Une colonne d’une centaine de combattants de la NPA s’est emparée de la ville de Kinoguitan, une ville côtière située dans le Misamis Oriental. Les guérilleros, qui étaient en tenue de combat, ont mis en place des points de contrôle le long de la route qui menaient à la ville. D’autres guérilleros, bien renseignés, ont été dans chaque maison occupée par des militaires soldats actifs et retraités de la ville et ont saisi les armes que ceux-ci détenaient à leur domicile.

Des centaines de manifestants ont envahi un tribunal d’Alexandrie, dimanche 20, brûlant des meubles et des documents devant le bâtiment où l’ancien directeur de la sécurité de la ville et cinq autres policiers d’autres responsables sont actuellement jugés en lien avec les décès de plusieurs protestataires lors du soulèvement de 2011 en Égypte.

Le mouvement de colère a été provoqué par la décision du juge chargé d’examiner le meurtre de manifestants en 2011 de transférer le dossier à une autre cour après un échange houleux avec les avocats des plaignants. La veille, la police antiémeute égyptienne a utilisé du gaz lacrymogène pour disperser des dizaines de manifestants qui lançaient des pierres samedi à l’extérieur du tribunal d’Alexandrie À Alexandrie, tout comme ailleurs en Égypte, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues au cours des deux dernières années exigeant « qisas », revanche en arabe, pour ceux tués lors d’affrontements avec les forces de sécurité. Près de 100 policiers ont été traduits en justice jusqu’à maintenant pour avoir tué ou blessé des contestataires depuis la destitution de Moubarak, le 11 février 2011. Tous les cas se sont soldés par un acquittement ou une sentence avec sursis.

La Macédoine est à son tour déstabilisée par la crise européenne qui lamine les Balkans. La bataille budgétaire a commencé dimanche soir, quand des députés du parti social-démocrate se sont retranchés dans le Parlement. Lundi, ils ont empêché leurs collègues de la majorité de centre droit de venir siéger. Évacués par la force, les députés de l’opposition ont rejoint des manifestants anti-austérité à l’extérieur du Parlement, où se sont déroulés des affrontements. Au moins dix-sept personnes, dont onze policiers et deux députés, ont été blessées dans des échauffourées. Le budget, qui devait être adopté avant la fin de l’année, a été voté à la va-vite dans l’après-midi de lundi.

Macédoine: Nouvelle émeute anti-austérité

En présence massive de sympathisants et de nombreuses organisations, le tribunal a refusé d’entendre des témoins et des interventions vidéo de la défense. Les anti-OGM et leurs avocats ont donc unanimement décidé de quitter la salle d’audience. Lors de ce procès, aucun juge d’instruction indépendant n’a été nommé, ce qui est très inhabituel. Le procureur a par ailleurs contribué à politiser le procès en inculpant 11 libérateurs pour association de malfaiteurs. C’est également le ministère public qui a directement cité à comparaitre. L’instruction a donc été uniquement menée à charge des inculpés. Les parties civiles, dont ILVO, VIB, Université de Gand, HoGent, ont quant à elles plaidé et demandé des dédommagements. Le jugement par défaut se tiendra le 12 Février. En cas de condamnation, les libérateurs de champs OGM feront opposition.

Les mobilisations pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah se multiplient. En Palestine, des rassemblements ont eu lieu cette semaine devant les représentations françaises à Jérusalem et à Ramallah. Les rassemblements se poursuivent au Liban (à Beyrouth, Kobayat, Saïda, à Tyr et dans la Bekaa). des rassemblement ont également eu lieu en Allemagne (à Stuttgart) et en Jordanie.

En France, après Bordeaux, Lille et Pau, il y a aujourd’hui eu un rassemblement devant le palais de justice de Tarbes et un autre à Paris, à proximité du ministère de l’Intérieur, Place des Saussaies. La police est intervenue contre ce rassemblement embarquant 46 personnes (23 au commissariat du 16e, 23 dans un commissariat du 17e). Prochains rassemblements:

A Rennes, lundi 21 janvier, à 18h30 devant le consulat des États-unis.
A Bruay La Buissière, mercredi 23 janvier, à 10h, devant le commissariat.
A Lyon, vendredi 25 janvier à 18h30, Place du Pont.
A Toulouse, samedi 26 janvier à 14h30, allée Franklin Roosevelt, métro Jean Jaurès.
A Marseille, samedi 26 janvier à 15h, au croisement Noailles/Belsunce/Canebiere.
A Lille, dimanche 27 janvier à 10h30, rdv au métro Wazemmes.

Notre Secours Rouge enverra une délégation au rassemblement de Lille du 27 janvier et organise un co-voiturage. Si vous voulez vous rendre à ce rassemblement et que vous n’avez pas de véhicule ou si vous avez un véhicule à proposer pour ce co-voiturage, envoyez-nous un mail.

Mobilisation internationale pour Georges Ibrahim Abdallah

Deux jours après la fin officielle de la trêve entre la NPA et les forces gouvernementales, la guérilla maoïste a capturé jeudi un militaire et un policier à Laak, dans la province de Compostela Valley. Les deux hommes ont été intercepté par un check point établi par une trentaine de guérilleros appertenant au 34e Front de Guérilla 34. Deux bataillons d’infanterie ont été mobilisés pour rechercher le groupe de guérilleros et leurs deux prisonniers.

Philippines: La guérilla fait deux prisonniers

La gendarmerie jordanienne est intervenue ce jeudi pour disperser des émeutiers dans le gouvernorat de Ma’an, sud du pays. Des groupes épars de jeunes gens manifestaient et s’ameutaient dans la ville de Ma’an en protestation contre le refus du Vocational Training Institute d’employer plus de 200 jeunes gens de la ville ayant obtenu leurs diplômes par cet institut. Les jeunes gens déclaraient que des emplois leur avaient été promis après la période d’essai. Ils ont mis le feu à des pneus en pleine ville et lancé des cocktails Molotov sur les forces de sécurité alors que celles-ci faisaient usage de lacrymogènes pour disperser la foule.