Aujourd’hui, les YPJ ont publié une vidéo à Deirezor de combattantes internationalistes. Dans cette vidéo, les YPJ ont rappelé le rôle déterminant des femmes dans la destruction de l’État Islamique et dans la libération des femmes sous son emprise. Ainsi ce sont des femmes qui ont libéré d’autres femmes. Elles ont rappelé que le 8 mars est un jour de lutte et espèrent que la lutte contre le patriarcat restera forte comme elle l’est au Rojava.

Le lien vers la vidéo ici

Combattantes kurdes au Rojava (archive)

Vendredi 14 décembre, Sean Carlin, un militant de l’IRSP passait au tribunal, sous couvert de la loi anti-terroriste britannique, pour avoir pour avoir porté un drapeau de l’INLA (voir notre article). Dans le cadre de ce procès, Sean Carlin, avait été condamné par un tribunal de Belfast à une peine avec sursis.

Lors de la première audience d’une audience d’appel cette semaine, la défense a plaidé avec succès l’absurdité et le caractère politique de l’accusation, poussant le juge à annuler la peine privative de liberté. Le juge a tout de même imposé une amende de 100 £ à Sean Carlin.

Cette décision a pour effet de neutraliser les tentatives du PSNI /MI5 de créer un nouveau moyen d’emprisonner les républicains qui commémorent leurs camarades tombés au combat.

L’opération policière pour arrêter Sean Carlin, à Belfast, le 2 novembre

L'opération policière pour arrêter Sean Carlin, à Belfast, le 2 novembre

Samedi 2 mars, quatre prisonniers politiques kurdes de la prison centrale d’Orumyeh (Hamid Rahimi, Touraj Ismaili, Kamal Hassan Ramazan et Ahmad Tamoueï) ont été transférés sans préavis au parquet du tribunal révolutionnaire pour répondre de deux nouvelles accusations de « Perturbation de l’ordre public » et de « blasphème ».

Il avait participé le 5 octobre 2018 à une manifestation dans la prison suite au passage à tabac de plusieurs prisonniers politiques kurdes par les forces spéciales de la prison. Le 16 octobre 2018, 71 prisonniers politiques ont entamé une grève de la faim d’une semaine pour protester contre les passages à tabac et le non-respect des droits des prisonniers.

Pour d’infos sur les quatre prisonniers ici

Les quatre prisonniers en procès pour avoir manifesté contre leurs conditions de détention

Les quatre prisonniers en procès pour avoir manifesté contre leurs conditions de détention

Lundi 4 mars, un accrochage a eu lieu entre l’armée colombienne et le front «Andrey Peñaranda Ramírez» de l’EPL. Deux membres de l’EPL ont été capturés. Il s’agit d’un combattant portant l’alias Harry, qui serait un principaux responsables du front et de Carlos Pérez Durán, un combattant portant l’alias Cristian.

Deux autres guérilleros a également été blessés puis capturé durant l’opération. Il s’agit de Yorban Ropero Robles Durán et d’Uriel Sánchez, ce dernier jouant apparemment le rôle de chef des finances du front.

L’armée a également saisi a également saisi différents équipement de la guérilla dont une mitrailleuse, des fusils d’assaut, un lance-grenades M-79, 16 grenades de 40 millimètres, une lunette de visée télescopique, cinq uniformes de l’armée et 3 400 000 pesos en espèces.

Combattants de l’Ejército Popular de Liberación (EPL)

Combattants de l'Ejército Popular de Liberación (EPL)

Samedi 2 mars, se tenait le XVIème acte des Gilets Jaunes en France. Voici un bilan non-exhaustif des manifestations et de la répression de celles-ci.

À Paris, des affrontements se sont déroulés sur les Champs Élysées. Un homme a été blessé au visage, probablement par un tir de LBD. On dénombre 33 arrestations.

À Alès, des heurts ont opposé plus de 1.000 manifestants à la police, faisant 15 blessés légers parmi ces derniers dont 11 CRS ainsi que deux commissaires. Onze personne ont été arrêtées et au moins un Gilet Jaune a été blessé.

À Montpellier, 7 arrestations ont eu lieu et le dernier bilan fait état de 8 blessés légers parmi les policiers dont un brûlé légèrement par un jet de cocktail molotov. On ne connait pas le nombre de blessés parmi les Gilets Jaunes.

À Nantes, entre 1000 et 2000 ont manifesté. Des affrontements ont eu lieu tout l’après-midi avec 15 arrestations et plusieurs blessés chez les Gilets Jaunes.

À Rouen, quelques barricades ont été dressées et parfois incendiées. On dénombre deux arrestations.

À Toulouse, 20 personnes ont été arrêtées, dont 18 toujours en garde à vue.

Arrestations de Gilets jaunes à Bordeaux (archive)

Vendredi 1er mars, Arturo Ordoñez, alias «L’Eléphant», a été capturé. Selon les autorités, il était actif depuis 37 ans dans la guérilla et était membre de sa direction nationale. Il soupçonné d’être un des cerveaux de l’attaque contre l’école de la police à Bogota qui avait fait 22 morts en janvier (voir notre article). Par ailleurs, selon le ministre de la Défense, Arturo Ordoñez serait également un des responsables d’un supposé «plan pistolet» qui viserait à abattre des policiers (voir notre article).

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Lundi 18 et mardi 19 février quatre policiers ont été abattus lors de deux opérations différentes. Les deux premiers ont été tués lundi sur le pont international José Antonio Páez, dans le département d’Arauca, à la frontière avec le Venezuela. Les deux autres sont mortes dans la municipalité de Tambo, à la frontière avec l’Équateur, le lendemain.

Le ministre de la défense, Guillermo Botero, a affirmé que ces opération avaient été menée dans le cadre d’un plan d’assassinat de policiers impliquant des guérilleros de l’ELN. Un général de l’armée gouvernementale, a également désigné un commandant de l’ELN Gustavo Aníbal Giraldo, dit Pablito, comme étant le planification de de l’attaque d’Arauca. Par ailleurs l’ELN aurait revendiqué l’opération du mardi.

Depuis le 8 février les négociations entre l’ELN et le gouvernement ont été rendues impossible par le gouvernement qui les a rendues illégales en enlevant à l’ELN sa reconnaissance politique qu’elle avait acquise en 1997 (l’ELN devenant ainsi officiellement une organisation de crime organisé).

Combattantes de l’ELN

Combattantes de l'ELN

Aujourd’hui, environ 250 Gilets Jaunes manifestaient à Bruxelles. Partis de la gare de Nord à 14h00, ils ont marché le long du canal vers la gare du Midi. La manifestation a ensuite quitté l’itinéraire prévu pour aller vers les Marolles. La police a alors utilisé du gaz lacrymogène et les a nassés. Six personnes ont été arrêtées dont au moins une judiciairement et 185 contrôles d’identité ont été mené.

Arrestation lors d’une manifestation des gilets jaunes à Bruxelles (archive)

Arrestation lors d'une manifestation des gilets jaunes à Bruxelles (archive)

Le 8 février dernier un Gilet Jaune de Saint Brieuc a été condamné pour outrage à trois mois de prisons de prison avec sursis et à verser des dommages et intérêts à des policiers. En plus des trois mois de prison, le Gilet Jaune doit payer 200 euros de dommages et intérêts, 500 euros de frais d’avocats et 127 euros de procédure. Des Gilets Jaunes ont alors proposé de récolter un peu de sous (une centaine d’euros aurait été collectée à ce jour), ce qui est interdit par une loi datant de 1881. Cette loi interdit de lancer des cagnottes pour aider au payement d’amendes et de dommages et intérêts.

En début de semaine, un initiateur de la collecte a donc été convoqué à la gendarmerie de Quintin. Il lui a été demandé de s’expliquer sur l’objet de cette cagnotte et de reverser l’argent aux enquêteurs. Cette affaire fait suite à deux autres cagnottes lancées sur Leetchi pour Tristan Lozach et Christophe Detinger. Les deux avaient été bloquées par Leetchi et la seconde l’est toujours. Rappelons que Leetchi collabore avec les autorités et bloque régulièrement l’argent récoltés pour les cagnottes de solidarité avec les militants (voir notre article). Évitez Leetchi.

Gilets Jaunes devant la Maison d’Arrêt de Seysses (archive)

Gilets Jaunes devant la Maison d'Arrêt de Seysses (archive)

Mercredi 20 février, Nadera Shalhoub-Kevorkian, une académique de l’Université hébraïque a déclaré, dans une conférence que les autorités d’occupation israéliennes ont autorisé de grandes firmes pharmaceutique à mener des tests sur les prisonniers palestiniens et arabes. Elle a également révélé que les entreprises militaires israéliennes réalisait des test sur des enfants dans les quartier de Jérusalem occupée. La professeure a déclaré « Ils testent quelles bombes utiliser : des bombes à gaz ou des bombes puantes ; de mettre des sacs en plastique ou des sacs en tissu. »

Il ne s’agit pas d’une première dans l’histoire de l’état israélien. En juillet 1997, un comité parlementaire reconnaissait que le ministère israélien de la Santé avait autorisé les sociétés pharmaceutiques à tester leurs nouveaux médicaments chez les détenus.

Arrestation en Palestine (archive)