Samedi 15 septembre, Joe Robinson, un internationaliste qui avait combattu Daesh au Rojava, a été condamné à 7 ans et demi de prison. Arrêté en juillet en Turquie (voir notre article), il passait en procès pour terrorisme. Joe Robinson est un ressortissant britannique. Il avait combattu précédemment en Afghanistan avant d’aller au Rojava.

Joe Robinson

Mercredi 12 septembre, l’ELN a procédé à la libération de six prisonniers. Il s’agissait des 3 policiers, du soldat et des deux agents contractuels de l’État qui avaient été capturés le 3 août (voir notre article).

Ces prisonniers été détenus par le Front de guerre occidental Omar Gomez. Celui-ci a procédé à cette libération au milieu, selon lui, d’un important déploiement militaire et en dépit des difficultés et des obstacles mis par le gouvernement. Cette libération unilatérale n’a cependant pas modifié la position du nouveau président colombien, Ivan Duque, qui souhaite que l’ELN abandonne tous ses prisonniers avant d’entamer de quelconques négociations. L’ELN qui était parvenue à des accord partiels avec l’ancien gouvernement demande quant-à-elle le respect de ces accords et que les négociations puissent se poursuivre rapidement.

La délégation de l’ELN aux négociations de Quito (archive)

Jeudi 30 août, la police fédérale a annoncé qu’elle allait se doter d’une police « prédictive ». Cette police prédictive consistera en un ensemble d’algorithmes et de bases de données qui serait capable de prévoir la criminalité avant même qu’elle ne se produise. Ce nouvel ensemble s’intégrera dans le nouveau système informatique iPolice, dont le déploiement est prévu pour 2020 ou 2030 (dépendant des sources). Celui-ci réunira les données de tous les services de police dans un cloud. Sur la base de ces données, il sera alors possible de développer des algorithmes permettant de faire de la police prédictive

Ce type de système est déjà en place depuis plusieurs mois au Pays-Bas. Ainsi la région d’Amsterdam sera bientôt répartie en cases de 125 mètres carré sur lesquelles on repérera des « hot spots » et « hot times »: des lieux et des heures de la journée où la probabilité qu’un acte illégal soit commis est plus élevée.

Par ailleurs, la police belge utilise déjà des « datas scientists » ainsi que des logiciels comme Radix et Vera 2 afin d’estimer les risques et les menaces dans la lutte contre le terrorisme.

Un des drones de la police fédérale

Un des drones de la police fédérale

Lundi 27 août, six membres dissidents des FARC et trois membres de l’ELN ont été capturés lors de deux opérations distinctes. La première a eut lieu dans la région de Loma Grande. Plusieurs armes, du matériel de communication ainsi que des explosifs ont été saisis. La seconde opération, qui visait l’ELN s’est déroulée dans la région d’Antioquia.

Samedi 25 août, deux prisonniers de l’ELN avaient été libéré par l’armée. Par ailleurs, la libération des neufs prisonniers voulue par l’ELN (voir notre article) n’a pas pu se faire faute de coordination avec le gouvernement.

Combattants des FARC (archive)

Mardi 21 août, un rassemblement de soutien à Laurent, militant CGT-Cheminots, s’est tenu à Bayonne. Laurent avait participé aux grèves contre le pacte ferroviaire au printemps. Il est menacé de licenciement par la direction de la SNCF sur base d’un dossier vide. La direction l’accuse, en effet, sans aucune preuve d’avoir ceinturé une directrice d’établissement au cours d’une manifestation le 22 juin. Cette menace de licenciement se produit dans le cadre d’une attitude revancharde de la direction de la SNCF suite aux grèves (voir notre article). Le rassemblement de mardi, organisé par la CGT-Cheminots et SUD-Rail, a réuni 400 cheminots. Un autre rassemblement se tiendra à Bordeaux le 4 septembre. Plus d’infos ici

Manifestation de grévistes à la SNCF (archive)

Manifestation de grévistes à la SNCF (archive)

Le 21 août, les prisonniers états-uniens prévoient de se mettre en grève dans au moins 17 états. Ils protesteront contre les jobs dans les prisons qui les forcent généralement à travailler pour quelques cents de l’heure. Les prisonniers ont décidé de faire des grèves du travail et des grèves de la faim. Le travail des prisonniers occupe une place très importante dans l’économie états-uniène. Les prisonniers appellent donc également au boycott des entreprises qui bénéficient de ce travail.

Le choix du 21 août s’est fait afin de commémorer une célèbre révolte des prisonniers qui a eut lieu en 1971 à la prison d’Attica. Par ailleurs en 2016, une grève nationale des prisonniers avait également eut lieu dans 12 états. Celle de cette année étant plus étendue, elle devrait devenir la plus grande grève des prisonniers de toute l’histoire du pays. Plus d’infos ici et [ici
->https://twitter.com/JailLawSpeak/status/988771668670799872/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E988771668670799872&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.vox.com%2F2018%2F8%2F17%2F17664048%2Fnational-prison-strike-2018]

Une partie des revendications des prisonniers

Une partie des revendications des prisonniers

A matin du mardi 14 août, les forces terrestres et aériennes turques ont mené un bombardement intensif. Ce bombardement, mené aux moyens de bombardiers, d’hélicoptères Cobra et de véhicules terrestres, visait le Mont Sincik dans le district de Hozat. Samedi 18 août, un autre bombardement, uniquement aérien cette fois, a eut lieu. Ces deux attaques on entrainés de très importants feux de foret.

Végétation en feu au Dersim (archive)

Végétation en feu au Dersim (archive)

Mardi 14 août, un enfant palestinien a été blessé à la tête par un tir de l’armée d’occupation. Cette attaque s’est produite au cours d’une manifestation de la « Marche du Grand retour ». Dans le cadre de cette marche, les Gazaouis se rassemblent depuis le 30 mars à proximité de la barrière de sécurité séparant le territoire de la Bande de Gaza de l’état d’Israël. Les soldat israéliens ont pour habitude d’intervenir contre ces manifestation via des tirs à balle réelles (voir notre article). Le bilan se dresse, à ce jour, à plusieurs dizaines de tués et à plusieurs milliers de blessés.

Une manifestation à la frontière de Gaza (archive)

Mardi 14 avril, l’ELN a annoncé qu’elle libérerait 9 de ses prisonniers dans les prochaines semaines. Ces 9 prisonniers (quatre militaires, trois policiers et deux civils travaillant pour le gouvernement) avaient tous étaient capturés durant le mois d’aout 2018 alors qu’ils traversaient différents endroits sous contrôle de la guérilla.

Pablos Beltran, chef de l’équipe de négociation de l’ELN a déclaré que des discutions étaient en cours avec la crois rouge internationale afin de déterminer un protocole pour les libérations. Ce protocole inclut la définition d’un espace dans lequel ni les forces gouvernementales, ni l’ELN ne pourront mener d’actions offensives les jours précédents les libérations. Ces discussion ne devraient pas durer plus de huit jours. Les libérations se font en échange de la poursuite des négociations avec le nouveau président Ivan Duque.

Pablo Beltrán

Pablo Beltrán

Dimanche 12 août à Washington, la manifestation des suprémacistes blancs de « Unite the Right » n’a réuni que très peu de personne. Cette manifestation se tenait un an jour pour jour après l’assassinat de Heather Heyer par un néo-nazi qui avait foncé avec sa voiture sur une contre-manifestation antifasciste à Charlottesville (voir notre article). Le groupe néo-nazi à l’origine de cette manifestation espérait réunir environ 400 personnes. Finalement contrairement à l’année précédente, seul 20 sont venus. Beaucoup de néo-nazis, de leur propre aveux, n’ont pas souhaité venir à cause des contre-manifestants antifascistes qui eux étaient plusieurs centaines ce jour là.

Le même jour à Toronto, la police avait protégé pendant trois heures un espace vide qui devait accueillir des manifestants islamophobes. Ces derniers n’ont également pas osés venir.

La police de Toronto protège un espace vide qui devait accueillir une manifestation fasciste

La police de Toronto protège un espace vide qui devait accueillir une manifestation fasciste