Deux membres présumés du PCP-SL ont été capturés dans le département de Cajamarca, par les agents de la Division Contre le Terrorisme (Divicote). Juana Francisca Vilca Gonzales (34 ans) et Rufino Ávila Mesa (52 ans). Juana Vilca Gonzales est accusée d’avoir logé des clandestins maoïstes dans la ville de Huamachuco. Rufino Avila d’appartenir à un commando d’exécution du PCP-SL à Cajabamba et Huamachuco.

Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE : iDetecT4ALL.

L’objectif d’iDetecT4AL est le développement de nouveaux capteurs optique d’intrus et de technologie d’identification pour améliorer les performances des systèmes de sécurité afin de étendre la disponibilité des systèmes de sécurité à un coût abordable pour permettre une plus grande protection des infrastructures. Le projet a développé une nouvelle technologie de détection photonique basée sur une approche innovante utilisant des éléments/composantes électro-optique à coût très bas. Cette technologie permettra la détection et l’identification d’objets par un seule détecteur ce qui permettra d’améliorer radicalement les performances et la fiabilité des systèmes de sécurité.

Cette approche novatrice a été possible grâce à l’invention de techniques très avancée de traitement numérique des signaux qui permettent les mesures de distance en utilisant des signaux continus de lumière modulé (invisible à l’homme) et exigent beaucoup moins de puissance optique que l’actuelle technologie de balayage laser.
Le projet fût coordonnée par INSTRO PRECISION (Royaume-Uni) et menée avec des sociétés partenaires de Belgique (ARTTIC, LACHS), Israël (Motorola Israel, Cargo Airlines, Azimuth Tecnologies), Espagne (EVERIS Consulting)… avec un budget ± 3.200.000€ dont ± 2.300.000€ financé par UE.

voir le site d’iDetecT4AL

Défiant l’interdiction de manifester une nouvelle fois formulée par l’Audience nationale, c’est une chaise, vide, portant le nom de Iosu Uribetxebarria, qui a parcouru hier les rues de Donostia en faveur de la libération des 14 prisonniers basques gravement malades incarcérés dans les geôles espagnoles. Portée par une vraie chaîne humaine la chaise a franchi menaces et contrôles d’identité pour parvenir jusqu’à l’hôpital de Donostia où se trouve, toujours en détention, Iosu Uribetxebarria.

Alors que le sort de Iosu est suspendu à la décision du juge de l’Audience nationale, qui devrait prendre sa décision dans les prochains jours, dans les prisons françaises et espagnoles aussi, plusieurs centaines de détenus basques poursuivent les diverses mobilisations pour réclamer la libération immédiate des prisonniers malades. Ils seraient plusieurs dizaines à poursuivre des grèves de la faim, entamées, dans certains cas, depuis 21 jours. En outre, quatre rassemblements sont quotidiennement organisés au Pays Basque Nord pour réclamer la libération de Iosu et des 13 autres prisonniers malades.

Iosu Uribetxebarria

Iosu Uribetxebarria

Dans la nuit du 29 au 30 août, trois antennes de téléphonie mobile ont été incendiées le long d’une autoroute à proximité de Parme. Un mail anonyme transmis à plusieurs structures militantes affirme que l’action a été effectuée en solidarité avec Marco Camenish ainsi qu’avec tous les prisonniers détenus suite aux opérations Ardire et Mangiafuoco, toutes deux menées par les services anti-terroristes italiens dans plusieurs régions d’Italie et d’Allemagne contre ce qu’ils accusent d’être un réseau vert-anarchiste. Les trois structures détruites se trouvent dans une zone industrielle comprenant une voie de chemin de fer, des centrales électriques, des équipements d’agriculture intensive, des usines et des villas luxueuses. Dans leur mail, les auteurs dénoncent ces infrastructures qui ne sont destinées qu’à nourrir la monstrueuse machinerie technologique et industrielle dans sa soif insatiable d’énergie requise par le mode de vie occidental.

Comme tous les 31 du mois, des opposants au régime de Vladimir Poutine s’étaient rassemblés hier pour défendre la liberté de rassemblement. Plus de 200 personnes s’étaient réunies dans le centre de Saint-Pétersbourgh pour une manifestation au cours de laquelle ils ont notamment exigé la libération de Taïssia Ossipova, membre du parti l’Autre Russie et condamnée mardi à huit ans de camp pour une affaire de trafic de drogue montée de toutes pièces. A Moscou, ce sont quelques dizaines de personnes qui se sont rassemblées sur la place Trioumfalnaïa dans une manifestation non autorisée. Comme tous les mois, la police est intervenue pour les disperser, procédant à plusieurs interpellations.

Vers 14h30, une bombe a explosé le long de la voie ferrée entre les villages de Kecikayasi et de Caybagi dans le district de Saray de la province de Van. Cette attaque, bien que non revendiquée, a été attribuée aux guérilleros du PKK. Peu après, un véhicule militaire se rendant sur les lieux a été touché par l’explosion d’un second IED à environ 500 mètres de l’endroit de la première explosion. Six soldats ont été blessés dont un grièvement. Une opération de ratissage est toujours en cours afin de capturer les auteurs de cette double attaque.

Après les attentats du 11 septembre 2001, John Pointdexter proposa de créer un système de surveillance généralisé des télécommunications, appels téléphoniques, mails, mais également des transactions financières, données sur les passagers aériens, etc. Suite au tollé, son projet de « Total Information Awareness » (TIA) fut finalement abandonné. Le New York Times révèle aujourd’hui que la National Security Agency (NSA) en a depuis repris l’idée. Après avoir dupliqué les bases de données d’AT&T, le plus important des « telcos » américain, la NSA a en effet créé une sorte de graphe social afin de voir qui se connecte avec qui, sorte de Facebook alimenté par tout ce que la NSA peut intercepter.

Et c’est pour ce programme que la NSA a entamé la construction d’un gigantesque complexe d’espionnage en Utah dont l’objectif est de capter, décoder et analyser des données issues de communications classiques (courriels, conversations téléphoniques, recherches sur Google), de tous types de données personnelles (factures de parking, itinéraires de voyages, achats en librairies…) et de données issues du « Web profond », non directement accessible (informations financières, transactions boursières, accords commerciaux, communications militaires et diplomatiques étrangères, documents légaux, informations personnelles confidentielles…). Le NYT vient également de mettre en ligne un extrait d’un documentaire consacré à ce programme basé sur le témoignage de William Binney qui, après 32 ans passés à la NSA, a décidé de témoigner pour dénoncer les atteintes aux libertés constitués par ce système de surveillance et d’espionnage généralisé.

Les autorités du Jharkhand ont annoncé avoir arrêté le dirigeant régional de la section ‘arsenal’ du CPI(maoïste) ainsi que l’un de ses fournisseurs ce mercredi. Anil Yadav, à la tête de l’arsenal maoïste du Bihar et du Jharkhand et un fournisseur d’armes du nom de Prafulla Malakar ont été arrêtés à la frontière entre le Jharkhand et le district de Gaya (Bihar). Se basant sur des renseignements reçus la veille, un détachement spécial de la police a d’abord arrêté Prafulla Malakar et a saisi ses armes avant de capturer Anil Yadav lorsqu’il est arrivé au point de rendez-vous avec 800000 roupies (environ 11000€) pour acheter les armes. La police a annoncé avoir saisi un fusil de fabrication américaine Colt M-16 ainsi que des cartouches 5.56mm. Elle a en outre saisi un pistolet 9 mm d’origine italienne et un gilet pare-balle sur Anil Yadav.

Deux membres de la Police nationale philippine ont été tués et deux autres blessés (dont un grièvement) dans une embuscade tendue par une quinzaine de combattants de la NPA le long de la route nationale reliant la ville Makilala au Nord Cotabato ce jeudi matin. Deux civils ont également été blessés par des balles perdues