Un Néerlandais de 21 ans était lundi le premier manifestant à être jugé à Hambourg après les affrontements de juillet contre le sommet du G20. Il a été condamné à deux ans et sept mois d’emprisonnement. Le jeune Amstelodamois a été reconnu coupable de «violences graves contre des représentants de la force publique» et de «rébellion» lors de son interpellation le 6 juillet (la veille de l’inauguration officielle du G20). Plus spécifiquement, il est condamné pour avoir jeté deux bouteilles de bière sur des policiers et résisté lors de son interpellation, en se mettant en position fœtale. La représentante du parquet avait réclamé une peine d’un an et neuf mois de prison. L’avocat de la défense, lui, avait plaidé la relaxe.

Les affrontements à Hambourg

Les affrontements à Hambourg

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Trois combattants de la NPA ont été tués vendredi dans une fusillade avec des troupes gouvernementales à San Nicolas (province de Pangasinan). L’affrontement a eu lieu vers 17h20. Les militaires ont récupéré un IED, des armes à feu, des munitions et une carte de la ville de San Nicolas.

Equipements récupérés par les militaires sur le lieu de la fusillade

Equipements récupérés par les militaires sur le lieu de la fusillade

L’ancien prisonnier franco-palestinien et militant pour les droits des prisonniers palestiniens Salah Hamouri a de nouveau été capturé par les forces d’occupation israéliennes lors d’un raid à son domicile à Jérusalem-Est dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 août 2017. Le 29 août dernier, Salah Hamouri a été placé en détention administrative, sans charge ni procès, pour une durée initiale de 6 mois (renouvelable à l’infini).

Liberté pour Salah Hamouri !

Liberté pour Salah Hamouri !

A l’initiative des militants de la Gauche Indépendantiste du pays de Rennes, c’est prés de 30 personnes qui ont pris part à la soirée de solidarité avec les prisonniers politiques basques et catalanes détenues dans cette ville. L’objectif de cette soirée était de remettre 300€ collectés en faveur de Marina Bernado militante Catalane condamnée pour ses actions au sein d’ETA et incarcérée à Rennes.

Vous pouvez écrire aux détenues basques et catalanes de Rennes membres du collectif des prisonniers politiques basques :

Marina Bernado Bonada 8613
18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107 35.031 Rennes/Roazhon Cédex

Lola Lopez Resina Maria Dolores 7075
18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107 35.031 Rennes/Roazhon Cédex

Areitio Azpiri Alaitz 7992
18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107 35.031 Rennes/Roazhon Cédex

Aranalde Ijurko Maite 8740
18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107 35.031 Rennes/Roazhon Cédex

une soirée de solidarité avec les prisonnières politiques basque et catalane

une soirée de solidarité avec les prisonnières politiques basque et catalane

Il y a environ un mois, deux agents des services de renseignements turcs ont été arrêtés par le PKK près de la ville kurde irakienne de Souleimaniye (au Barrage de Kudan, entre Qandil -région contrôlée par le PKK- et Souleimaniye -région contrôlée par le PUK). Les agents du MIT étaient présents au Bashur pour tenter d’assassiner des membres de la guérilla du PKK dont Cemil Bayik, un des trois dirigeants exécutifs du PKK. Le dossier est très sensible et à la source de tensions entre le régime d’Erdogan, le PUK (Union Patriotique du Kurdistan, parti de centre gauche relativement favorable au PKK et relativement hostile envers la Turquie) qui se serait bien passé de cette histoire sur une région qu’il administre officiellement, et le PKK, clandestinement actif dans le Kurdistan irakien et particulièrement dans la région de Qandil. Vu cette tension, les informations apparaissent au compte-goutte. Les deux agents du MIT voyageaient avec des passeports diplomatiques, ils ont convaincu leur hiérarchie qu’ils avaient des opportunités d’enlèvements et d’assassinats contre des cadres du PKK au Bashur, mais leur opération a échoué, peut-être à cause d’une fuite dans leur organisation. Des membres des staffs des deux agents ont également été arrêtés.

L’opération était potentiellement importante pour le régime d’Erdogan. Le soir de l’opération, plutôt que d’apprendre le succès de l’opération, ils ont appris la capture de leurs agents. Une rencontre a aussitôt été provoquée à Ankara entre des responsables du MIT et du PUK, les premiers demandant aux seconds de retrouver leurs agents. Le PUK a à son tour demandé une rencontre au KCK (le parapluie politique du PKK), rencontre qui a eue lieu rapidement à Souleimaniye. Le PKK a refusé de remettre les deux agents au PUK et a argumenté qu’ils pourraient être liés au meurtre de Sakine Cansiz, et que la seule raison pour laquelle les agents n’avaient pas déjà été liquidés étaient précisément pour éviter une crise entre le PKK et le PUK.

Lorsque l’administration d’Erdogan a compris qu’elle ne récupérerait pas ses agents, elle a tenté de faire pression sur le PUK: tenant des réunions parallèles avec le PDK (parti de droite au Kurdistan irakien qui administre la région d’Erbil), fermant les bureaux du PUK à Ankara et expulsant le représentant de ce parti, Bahroz Galali, hors du territoire turc. Ce diplomate a déjà fait la médiation lors de nombreux conflits entre la Turquie et la guérilla du PUK ou entre la Turquie et la guérilla du PKK. De son côté, le PDK a indiqué qu’il était impuissant puisque les faits ne se déroulent pas dans la partie du Bashur qu’il administre.

Médiatiquement, la Turquie est tout à fait silencieuse sur le sujet, puisqu’elle s’attend à ce que des photos, vidéos, et déclarations des deux agents soient publiées et se prépare à les réfuter aussitôt. Côté PUK: même si une certaine branche du parti préférerait que les agents soient rendus à la Turquie, la base militante et les habitants de la ville de Souleimaniye sont généralement heureux d’apprendre qu’une opération du MIT dans leur région a échoué. De son côté, le PKK a annoncé que les deux agents ne seraient pas libérés.

Cemil Bayik, cible du complot du MIT.

Cemil Bayik, cible du complot du MIT.

Les opérations anti-maoïstes de la police de l’Odisha vont toute se voir doter de nouveaux équipements high-tech par le gouvernement de l’état qui a décider d’acheter une quantité d’équipements modernes, dont des drones, des détecteurs de vapeur, des caméras thermiques, des appareils pour détruire les produits de contre-bande. L’objectif premier est de pouvoir contrôler un maximum tout mouvement opéré par la guérilla.

Une partie du budget sera destinée à l’achat de drones ainsi qu’à la construction d’une station d’atterrissage et un local de contrôle où seront collectées, en temps réel, les images de zones forestières inaccessibles. Les détecteurs de vapeur serviront à dénicher les explosifs dans les forêts. Ces appareils peuvent tracer et identifier tous les types de vapeur et toutes les traces de composés organiques, biologiques et chimiques de manière juste et rapide. En outre, de multiples achats de matériel tel que des gilets pare-balles, des caméras thermiques, des casques, etc. ont été provisionnés.

Actuellement, un total de seize bataillons des Central Armed Police Forces sont déployés dans l’état, dont huit bataillons de la CRPF et huit bataillons de la Border Security Force aux côtés d’un bataillons du Commando Battalion for Resolute Action.

L'état d'Odisha

L’état d’Odisha

Nekane Txapartegi est une féministe, militante et journaliste révolutionnaire basque. Après une année passée dans la clandestinité, elle a été arrêtée à Zurich le 6 avril 2016. La raison de son arrestation est une demande d’extradition venue de L’État Espagnol, elle est emprisonnée à Zurich depuis.

Avant de fuir le Pays-Basque, elle a été enlevée par la Guardia Civil, police paramilitaire espagnole, en 1999. Elle a enduré un emprisonnement « secret » (« Incomunicado ») pendant 5 jours sans aucun contact avec un avocat, un médecin ou ses proches. Elle a été lourdement torturée et violée durant cette détention. Ils lui ont arraché une fausse confession en la battant, en lui donnant des coups de pieds, en organisant une fausse exécution et en la violant. A cause de cet aveux obtenu sous la torture, Nekane a été condamnée à plusieurs années de prison lors d’un procès de masse contre la gauche basque pour « Soutien à une organisation terroriste ». Elle est passée dans la clandestinité pour fuir la justice de classe espagnole. Les partisans de l’État Espagnol l’ont suivi jusqu’à Zurich où elle a été arrêtée au printemps de l’année dernière par la police suisse collaborant avec l’État Espagnol.

En parallèle au procès concernant son extradition, il y a également un procès concernant son statut de réfugiée politique. Mais les autorités publiques de la première instance ont décidé de son extradition et contre son statut de réfugiée, malgré que la torture ait été prouvée. Le mois dernier, une autre instance judiciaire a pris une décision en faveur de son extradition vers l’État Espagnol, citant la « tradition démocratique » de celui-ci.

Depuis l’arrestation de Nekane, une large campagne de solidarité s’est formée en Suisse. La solidarité est plus importante que jamais après cette décision de justice négative. Une réponse décisive est nécessaire ! C’est pourquoi nous appelons pour des journées d’action pour la libération de Nekane du 15 au 30 septembre. Il y a aura plusieurs types d’actions, de meetings, etc. dans les villes de Suisse. Les journées d’action s’achèveront le 30 septembre par une manifestation à Zurich.

Participez aux journées d’action pour la libération de Nekane!
Liberté pour Nekane et pour tous les prisonniers politiques!
www.freenekane.ch

Liberté pour Nekane!

Liberté pour Nekane!

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A Paris et à Zurich, la mort du Commandant du TKP/ML Tikko au Rojava, Nubar Ozanyan, tué en combattant Daesh, a été commémorée. A Zurich, une centaine de militants de différents partis et organisations étaient présents, dont le Revolutionarer Aufbau, le Secours Rouge de Suisse et plusieurs organisations révolutionnaires turques et kurdes. A Paris également, une centaine de militants de différents groupes, dont l’OCML-VP, Partizan et KCK. Un hommage a également été rendu dans les deux villes aux martyrs du MKP (Parti Communiste Maoïste).

Commémoration à Zurich

Commémoration à Zurich

Commémoration à Paris

Commémoration à Paris

Sept membres présumés du PCI(maoïste) se sont rendus aux autorités du Chhattisgarh ce vendredi. Par ailleurs, un guérillero a été abattu dans le district de Gadchiroli (Maharashtra). « Sept maoïstes se sont rendus à la police aujourd’hui dans le Narayanpur (district du Chhattisgarh). Ils ont décidé de rejoindre le courant dominant après avoir été influencés par la politique gouvernementale de reddition menée par le gouvernement local ainsi qu’en raison de la pression croissante des forces de sécurité face aux rebelles dans le Bastar » a déclaré le commissaire de la police du Narayanpur, Santosh Singh. Parmi les hommes qui se sont livrés vendredi se trouvait le dirigeant maoïste Manish Salam, qui formait les nouvelles recrues dans la région d’Antagad du district de Kanker. « A l’exception de Manish, tous les autres étaient des membres actifs de la milice et du Janatana Sarkar (gouvernement populaire). Ils seront réhabilités conformément à la politique du gouvernement Chhattisgarh » a ajouté Singh.

Reddition de sept guérilleros

Reddition de sept guérilleros

Par ailleurs, toujours vendredi, un maoïste présumé a été tué dans un combat avec la police dans le district de Gadchiroli, dans le Maharashtra. « Un maoïste a été abattu dans un combat avec la police dans la forêt à proximité du village de Rope. Le combat s’est déroulé après qu’une brigade policière ait été attaquée par les maoïstes. Les policiers ont répliqué aux coups de feu. Tous les autres maoïstes sont parvenus à battre en retraite, tirant profit de la densité de la forêt », selon le communiqué publié par le commissaire de la police du Gadchiroli. Une arme a également été retrouvée sur les lieux. L’identité du guérillero n’a pas encore pu être établie.

Dossier(s): Archives Inde-Népal

Le site linksunten.indymedia.org est interdit. Le gouvernement de Merkel reproche à ce site d’avoir soutenu les activistes lors du dernier sommet au G20 de Hambourg où de nombreux affrontements avec la police ont eu lieu. En fouillant les locaux du site linksunten.indymedia.org à Fribourg (sud-ouest), les enquêteurs ont découvert des couteaux, matraques, tuyaux et lance-pierres. Le ministère allemand de l’Intérieur dit avoir saisi des armes blanches lors de la perquisition. « La poursuite de l’exploitation du site est, à partir de maintenant, une infraction pénale », a déclaré le ministre, qui souhaite « sévir avec force contre les extrémistes de gauche susceptibles d’être violents en Allemagne ».

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