A Nuremberg, 300 étudiants ont tenté d’empêcher l’expulsion d’un réfugié afghan également étudiant. Les étudiants ont tenté d’immobiliser la patrouilleuse qui embarquait le réfugié avant d’être matraqués, gazés, plaqués au sol et brutalisés. Les nombreux policiers déployés auront finalement arrêté le réfugié après plusieurs heures. Le même jour, le 31 mai, l’Allemagne a du repousser un vol charter destiné à l’expulsion de réfugiés en raison d’un attentat au camion piégé qui a fait plus de 90 morts et 400 blessés à Kaboul.

Cinq étudiants ont été arrêtés dans l’action, l’un d’entre eux était membre de Young Struggle.

La police forçant le blocage des étudiants.

La police forçant le blocage des étudiants.

Deux étudiants français d’origine arménienne sont poursuivis. Les faits qui leur sont reprochés sont, pour l’un, d’avoir lancé de l’eau colorée en rouge (du jus de grenade) sur l’ambassadeur de Turquie en mars 2015 et, pour l’autre, d’avoir diffusé la scène sur les réseaux sociaux. Après 48 heures de garde à vue, ces militants seront jugés le 17 octobre 2017 pour « violences volontaires avec préméditation ou guet apens ».

Deux étudiants d’origine arménienne poursuivis

Deux étudiants d’origine arménienne poursuivis

Salim, un homme de 39 ans, fiché pour son « appartenance à la mouvance d’extrême-gauche » sera jugé le 3 juin prochain pour « violences avec arme par destination » à l’encontre de Myriam El Khomri. L’arme étant le contenu d’un verre d’eau balancé dimanche 28 mai dernier, en pleine canicule, avec pour objectif de « simplement rafraîchir la mémoire sur l’opinion qu’ont d’elle des millions d’entre nous ». L’auteur a été immédiatement arrêté et embarqué au commissariat de la Goutte d’Or où il a refusé le prélèvement ADN (il est donc également accusé de « refus de prélèvements génétique »). Une cinquantaine de solidaires s’étaient rassemblés devant le commissariat. Le procès aura lieu le 3 octobre prochain.

La Loi Travail appliquée à coup de canons à eau à Paris

La Loi Travail appliquée à coup de canons à eau à Paris

La guérilla du PKK a revendiqué ce vendredi avoir abattu l’hélicoptère militaire turc qui s’est écrasé mercredi avec 13 soldats à bord dans la province kurde de Sirnak. L’hélicoptère a été pris sous le feu d’une des unités de guérilla qui se trouvait dans la zone. L’hélicoptère, un Eurocopter de type Cougar, qui participait à une opération anti-PKK, a été touché et s’est écrasé en voulant s’éloigner. L’état-major turc avait affirmé mercredi que l’appareil s’était écrasé après avoir accidentellement heurté une ligne à haute tension.

Le lieu du crash

Le lieu du crash

Une délégation portée par la femme de G.N. Saibaba a, ce jeudi, demandé à ce qu’intervienne la National Human Rights Commission afin que le prisonnier puisse être suivi médicalement. Le professeur de la Delhi University, condamné à la prison à perpétuité il y a quelques semaines, est lourdement handicapé et selon ses proches, sa santé se détériore jour à après jour. Détenu à la Nagpur Central Jail, il est dans l’impossibilité d’uriner et ses maux d’estomac se sont amplifiés ces derniers jours. Dans le courrier adressé à la NHRC, les signataires affirment « son état de santé est très préoccupant et se détériore jour après jour. Avant son arrestation, Saibaba suivait un lourd traitement médical au Rockland Hospital de Delhi », ajoutant que les médecins avaient conseillé qu’il soit opéré afin de subir une ablation de la vésicule biliaire. « Cela fait maintenant dix semaines qu’il a été ré-arrêté le 7 mai. Les autorités pénitentiaires ne lui ont apporté aucun soin médical depuis » a déclaré sa femme.

G.N. Saibaba

G.N. Saibaba

L’un de nos contacts sur place s’est rendu à Nagpur la semaine dernière, mais s’est vu refusé toute visite au prisonnier. Un courrier va être adressé aux autorités afin de dénoncer cette violation des droits du prisonnier. Il a néanmoins pu rencontrer son avocat qui travaille actuellement l’audience en appel de la condamnation à la prison à vie de Saibaba.

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Des dizaines de milliers de professeurs turcs ont été victimes des purges d’Erdogan sous prétexte de lutte contre les auteurs du putsch du 15 juillet dernier. Parmi eux, Nuriye Gülmen et Semih Özakça résistent depuis des mois pour demander leur réintégration. Après 80 jours de grève de la faim devant le monument aux droits de l’homme à Ankara devenu le lieu de rendez-vous des professeurs licenciés, le régime Erdogan a décidé d’emprisonner Nuriye et Semih pour éviter la contagion sociale.
Ainsi, pour avoir refusé la soumission, ces deux professeurs résistants ont perdu leur travail, leur santé et leur liberté. En grève de la faim depuis 87 jours, ils risquent à tout moment de perdre également la vie.

Rassemblement ce samedi 3 juin de 14h à 17h à Bruxelles, Place de la Monnaie.

Manifestation en solidarité avec deux profs turcs victimes des purges et emprisonnés

Manifestation en solidarité avec deux profs turcs victimes des purges et emprisonnés

Pendant l’entre-deux tours de l’élection présidentielle, le 27 avril dernier, des rassemblements et des manifestations ont lieu dans toutes les grandes villes de France avec pour mot d’ordre « Ni Le Pen Ni Macron ». À Rennes, le centre-ville est complètement bouclé et occupé par des centaines de policiers. Malgré cela, 1.500 à 3.000 manifestants se retrouvent. Afin d’éviter d’être nassés, ils s’élancent en un parcours improvisé. Deux motards de la police se positionnent sur le pont Féval, l’avant du cortège court dans leur direction. L’un démarre, l’autre descend de son véhicule, saisit son arme de service et menace la foule en la mettant en joue. Il y aura trois arrestations arbitraires (notamment pour récupérer la caméra d’un manifestant). La fin de la manifestation s’est soldée par un kessel où les derniers lycéens présents ont subis des violences graves de la part des policiers.

Mardi 30 mai, 6h, à Rennes. Des policiers font sauter des portes : bélier, boucliers, cagoules, armes de poing, fusils d’assaut. Des appartements sont retournés et sept personnes arrêtées. Cinq d’entre elles seront envoyées en détention préventive en attente de leur procès le 21 juin. Ce vendredi 2 juin, une des trois personnes arrêtées le jour de la manifestation passera devant le juge.

A Rennes, le 27 avril

A Rennes, le 27 avril

Un homme connu sous le pseudonyme de Papi, qui serait le commandant des milices urbaines de la Compagnie « Héros du Tarazá » de l’ELN, a été capturé lors d’une opération à laquelle ont participé la force aérienne (cinq appareils!), la police et 7e division de l’armée. L’arrestation a eu lieu dans la zone urbaine du canton Raudal (département d’Antioquia). Mardi, la 7e division de l’armée avait déjà arrêté, à Medellin et à Tarazá, quatre autres hommes, également accusés d’appartenir à la compagnie « Héros de Tarazá ». Dans le même département d’Antioquia, un policier colombien a été tué et deux autres blessés aujourd’hui lors d’une attaque de l’ELN sur la route reliant les villes de Campamento et Yarumal.

Arrestation de

Arrestation de

Ce samedi 3 juin de 15h à 17h, l’Union des Femmes Socialistes tiendra au Local Sacco-Vanzetti une cérémonie en hommage à Ayşe Deniz Karacagil (combattante du MLKP et du Bataillon International de Libération) et à İbrahim Tufan Eroğluer (combattant du BÖG et du Bataillon Interantional de Libération. Notre section du Secours Rouge sera présente avec la campagne de soutien aux internationalistes pour récolter des fonds destinés à leur offrir des pansements hémostatiques. Plus d’info sur rojava.xyz.

Hasard du calendrier, une autre cérémonie d’hommage à des martyrs communistes turcs aura lieu au même endroit à 17h. Il s’agit des martyrs MLSPB du 6 juin 1981. Une partie du MLSPB combat aujourd’hui dans les rangs du Bataillon International de Libération.

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Pour la première fois de l’histoire de la contre-insurrection en Inde, la police du Chhattisgarh a tendu une embuscade à une brigade maoïste dans le Chhattisgarh. Des soldats de la Special Task Force ont surpris les guérilleros après avoir été informés de leurs déplacement dans une zone où ils avaient mené une action dans la nuit de lundi à mardi. C’est vers 5 heures ce matin que les soldats ont tenté de tomber sur les maoïstes, mais ces derniers ne sont pas tombés dans le piège et sont parvenus à se retirer dans la forêt après un bref combat. D’après les autorités, il n’y aurait aucun blessé.

Toujours dans la même région, sept guérilleros ont été interpellés le 28 mai dernier. La police du Chhattisgarh a annoncé qu’ils ont comparu ce mercredi devant un tribunal local.

Forces de sécurité dans le Chhattisgarh

Forces de sécurité dans le Chhattisgarh

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