Six personnes ont été tuées et 39 blessées jeudi au Kurdistan dans une attaque à la voiture piégée, dans la nuit de mercredi à jeudi, contre le complexe de la police de Cinar, située à une trentaine de kilomètres au sud-est de Diyarbakir. Deux personnes ont été tuées dans l’explosion de la voiture piégée et quatre autres, dont un bébé, ont péri dans l’effondrement d’un bâtiment adjacent réservé au logement des policiers et de leurs familles. Après l’explosion du véhicule piégé, une groupe de guérilleros a attaqué le complexe au lance-roquettes et à l’arme automatique, déclenchant une riposte des forces de sécurité.

Le complexe de police de Cinar

Le complexe de police de Cinar

Le ministre de la Justice souhaite mieux protéger l’anonymat des policiers chargés de gros dossiers en remplaçant leurs données personnelles par un « code de protection » et en prenant des mesures supplémentaires pour les protéger lors de contacts visuels et physiques. Les policiers concernés sont par exemple ceux qui sont intervenus le 15 janvier dernier à Verviers, au cours de laquelle deux présumés jihadistes ont été abattus par la police. Toute personne ayant accès au dossier d’instruction, y compris celles qui se sont constituées partie civile, peut obtenir l’identité des membres des unités spéciales qui ont mené l’assaut. Cette proposition doit encore être discutée au sein du gouvernement fédéral.

Forces spéciales de la police

Forces spéciales de la police

Des affrontements entre les forces de l’ordre et les ouvriers saisonniers grévistes de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS). ont eu lieu lundi à Richard-Toll. Les revendications des 1.000 saisonniers coupeurs de canne en grève tournent essentiellement autour de l’amélioration de leurs conditions de travail et de l’augmentation de leur salaire.

Les ouvriers, très remontés contre la direction de la CSS qui a licencié 69 saisonniers pour des motifs relatifs à cette grève (décrétée illégale parce que sans préavis), ont manifesté leur colère et ont tenté de bloquer tous les chemins qui mènent aux champs et à l’usine, empêchant ceux qui veulent travailler d’accéder aux différents casiers de l’entreprise. Les forces de l’ordre sont intervenues à coups de grenades lacrymogènes. Des échanges de projectiles entre les gendarmes et les coupeurs de canne ont eu lieu sur les terrains de Thiabakh, de Campement et à l’entrée de l’usine. Un gendarme légèrement blessé et un ouvrier grièvement atteint ont été admis à l’infirmerie.

Affrontements à Richard-Toll

Affrontements à Richard-Toll

Dossier(s): Afrique Archives Tags: ,

La police colombienne a arrêté à Medellin un responsable de l’ELN pour le nord d’Antioquia connu sous l’alias de « John ». Il était recherché pour enlèvement (celui de l’ingénieur Andres Montes León à Amalfi de juillet 2012 à décembre 2013, complot aggravé pour trafic de drogue et extorsions. « John » qui aurait fait partie du Front « capitaine Mauricio », se voit aussi accusé de complicité avec l’attaque d’une patrouille de police à Segovia qui a tué un officier et trois soldats en 2012; ainsi que la destruction d’un hélicoptère militaire en janvier 2014.

L'arrestation de

L’arrestation de

Suite à la répression des instituteurs stagiaires à Marrakech, Casablanca et dans d’autres villes du Maroc, un rassemblement appelé par le Mouvement du du 20 février (M20F) et Le Collectif des progressistes marocains (CPM) aura lieu à la Place Anneessens, à Bruxelles,ce samedi 16 janvier à 15h.

Répression des instituteurs stagiaires

Répression des instituteurs stagiaires

Deux maoïstes présumés, dont une femme commandant du CPI(Maoist) ont été tués au cours d’une opération conjointe menée par les polices du Chhattisgarh et du Maharashtra sur la frontière entre les deux états ce lundi. Cette opération avait été mise en place par les forces de sécurité locale qui continuent à suivre de près la Tactical Counter Offensive Campaign des maoïstes dans la région. Le commissaire local a fait parvenir l’information via téléphone satellite selon laquelle une commandante de la Local Operating Squad (LOS) avait été abattue et que son corps avait été retrouvé par les soldats avec un fusil INSAS et cinq chargeur. Un second corps en uniforme maoïste a été retrouvé lors du trajet retour des forces de sécurité vers le camp de base. La femme a été identifiée comme étant Mangi, commandante de la LOS du National Park Area Committee du parti dans le Bastar occidental.

Femmes guérilleros en opération

Femmes guérilleros en opération

Dossier(s): Archives Inde-Népal Tags: ,

L’encyclopédie en ligne Wikipédia peut être éditée par n’importe qui. Elle est toutefois conçue de façon à ce qu’un article mensonger ou modifié à la faveur/défaveur subjective d’une page soit rapidement détecté par la communauté. Si une personne « vandalise » donc trop souvent des articles en les modifiant à ses fins propres, elle peut être bannie pour une certaine durée.

C’est la mésaventure qui vient d’arriver au Ministère de l’Intérieur français. Le compte qui en émanait a apporté 4.000 modifications à des pages depuis 2007 dont une bonne partie contenaient des grossièretés ou des irrégularités. Le compte a déjà été bloqué huit fois depuis 2008 pour des durées allant de trois jours à un mois. On sait par exemple que la page concernant le préfet de police Bernard Boucault avait été raccourcie, que la page concernant « Wikipédia » lui-même avait été recouverte d’insultes. Une liste non-exhaustive est disponible sur la page de discussion qui a abouti à l’expulsion du « vandale ».

L’adresse IP utilisée étant celle du Ministère, plus aucune modification ne pourra avoir lieu depuis ce lieu pendant un an. Le cas se présente habituellement pour des collèges où les élèves s’amusent à modifier les pages Wikipédia, la sanction concerne dans ce cas également l’établissement entier. C’est l’administrateur « Jules78120 » qui a posé le geste final pour bloquer l’adresse IP 212.234.218.196, en soulignant que le Ministère se permettait en plus de pister ceux qui lui faisaient des remarques et d’inventer des règles fantaisistes alors même qu’il était découvert… Le Ministère de l’Intérieur n’a pas souhaité réagir à la polémique pour l’instant.

L'ultimatum que le Ministère de l'Intérieur a reçu.

L’ultimatum que le Ministère de l’Intérieur a reçu.

27 militants basques ont été appelés devant l’Audience Nationale ces 11 et 12 janvier 2016 avec l’accusation d’avoir collaboré avec une organisation terroriste (l’ETA), accusation liée a leur appartenance au EHAK/PCTV (Parti Communiste du Pays-Basque). Cette convocation est la première étape d’une procédure judiciaire dont il est impossible de savoir le temps qu’elle prendra.

Certains des 27 accusés ont déjà été appelés devant l’Audience en 2008 mais il n’y avait pas eu de suites jusqu’ici, les accusés ont pensé que l’affaire vait été classée. L’enquête avait en fait été maintenue en secret jusqu’en décembre 2015. Après 8 ans, la procédère a été réactivée. Plus de 150 militants basques sont menacés de prison dans les prochains mois dans le cadre d’affaires en cours.

EHAK

EHAK

Pour le 5e week-end consécutif en Croatie et en Slovénie, les gens se réunissent pour s’attaquer aux barbelés posées par l’armée slovène à la frontière avec la Croatie pour empêcher le passage des réfugiés. Samedi et dimanche derniers c’est à l’appel du collectif « coupons le fil », animé par des militants de Radnička Fronta (Front ouvrier), que quelques dizaines de personnes ont répondu avec les cisailles à la main.

Même si cette fois les médias étaient présents, en général ces actions se déroulent en toute discrétion et anonymat -que ce soit du côté slovène ou du côté croate- étant donné que les sanctions sont très sévères. En Slovénie ces sanctions peuvent aller jusqu’à 8 ans de prison ferme. Un militant anarchiste de Pula (Croatie) a été déjà condamné il y a 3 semaines à deux ans de prison. A côté des organisations politiques de gauche et des collectifs antifasciste et antiraciste, ce sont bien les associations locales croates et slovènes (culturelles, sportives etc.) qui font le plus d’appels et qui mobilisent le plus de gens depuis plus d’un mois.

A la frontière croato-slovène ce week-end dernier

A la frontière croato-slovène ce week-end dernier

Les instituteurs stagiaires des centres régionaux des métiers de l’éducation qui manifestaient contre deux arrêtés du ministre de l’Éducation nationale (relatifs à la séparation de la formation et du recrutement) ont été très violemment réprimés jeudi passé par les forces de l’ordre. Ils étaient des milliers à manifester leur colère et exposer leurs revendications à Casablanca, Fès, Oujda, Agadir et d’autres villes. La police est très brutalement intervenue contre ces manifestations pacifiques, des dizaines de manifestants ont été blessés (au moins 30 à Marrakech et 40 à Casablanca).

Répression des instituteurs stagiaires

Répression des instituteurs stagiaires

Vidéo de la répression à Inzegan