Evi Statiri, compagne emprisonnée d’un prisonnier de la Conspiration des Cellules de Feu, est en grève de la faim depuis le 14 septembre. Le 25 septembre, les prisonniers de l’aile A de la prison de Korydallos ont refusé de regagner leurs cellules et ont peint des slogans sur les murs de la cour. Ils ont également publié un communiqué dont voici un extrait : « Nous continuerons à soutenir Evi autant que nous le pouvons en tant que prisonniers. Tandis que les jours passent et que nous continuons à voir le système jouer avec la vie de notre camarade Evi Statiri, notre patience arrive à bout. Le ministère doit reconnaitre la torture et le barbarisme dont il est responsable, libérer Evi Statiri et lever le statut d’exilée d’Athena Tsakalos. »

Les prisonniers révolutionnaires Dimitris Koufonitas (17-Novembre) et Kostas Gournas (Lutte Révolutionnaire) ont chacun publié un communiqué solidaire avec Evi Statiri. Accusant le gouvernement de Syriza d’instaurer un état d’exception contre les anarchistes, de se venger contre la grande grève de la faim des prisonniers révolutionnaires et de réprimer les proches des groupes armés révolutionnaires.

Damodar, le secrétaire de la section Khammam, Karimnagar et Warangal (KKW) du parti maoïste a publié un communiqué prévenant de le gouvernement du Telengana de potentielles représailles à la mort de deux guérilleros (cf notre article) le 15 septembre dernier si ce dernier de prenait pas les mesures nécessaires à l’égard des coupables de cet assassinat, c’est à dire la police du Warangal. Il a également lancé un appel à la grève générale le 28 septembre prochain dans trois districts pour dénoncer la multiplication des combats factices dans l’état. Dans son communiqué, il affirme que des fonctionnaires et des ministres haut placés étaient au courant de l’arrestation de Shruti et de Vidyasagar Reddy avant que tous deux ne soient tués de sang froid par des policiers locaux. Il déclare également que les policiers ont torturé Shruti et que son corps avait été aspergé d’acide afin de masquer les traces de torture. Il accuse enfin le gouvernement du Telengana de protéger la mafia active dans le trafic de ressources naturelles, et de travailler contre l’intérêt des pauvres de la région.

De son côté, Varavara Rao, sympathisant maoïste et poète militant a lancé un appel aux militants pour les droits civiques à prendre part à un rassemblement le 30 septembre prochain à Hyderabad, affirmant que le gouvernement devait prendre ses responsabilité dans l’affaire du combat factice dans le Warangal. Il a ajouté que le chef du gouvernement Chandrasekhar Rao, qui autrefois soutenait la lutte des guérilleros pour les droits des plus pauvres, était revenu sur ses paroles électorales et qu’il était tout à fait au courant de tous les détails ayant entrainé le combat factice du Warangal. Il a conclu en disant que Rao protège la mafia qui vole les ressources de l’état parce que c’est elle, entre autre, qui finance les dirigeants gouvernementaux.

Affiche de l'appel au rassemblement du 30 septembre

Affiche de l’appel au rassemblement du 30 septembre

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Ce mardi, 22 septembre, Cristian Levinao ex-prisonnier politique mapuche, condamné à 10 ans de prison, qui était dans la clandestinité depuis le 15 juillet, a été arrêtés par la police chilienne dans une commune rurale de la région de Chomio. La police a également arrêté le photographe Felipe Duran qui se trouvait avec lui. La police a exposé à la presse des armes et des explosifs qu’ils auraient trouvé à l’endroit où Felipe et Cristian ont été arrêtés. Felipe Duran , il est arrivé,il y a quelques années à la ville de Temuco comme collaborateur de l’Agence internationale UPI, il s’est imposé comme un des photographes les plus engagés socialement. Il a dépeint le processus et la lutte du peuple chilien et le peuple Mapuche dans Wallmapu.

L'arrestation de Cristian Levinao

L’arrestation de Cristian Levinao


Quelques photos de Felipe Duran

Quelques photos de Felipe Duran

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Depuis jeudi et jusqu’à dimanche a lieu Place d’Espagne (près de la gare de Bruxelles-Central) la 2e édition de la semaine culturelle kurde.

Dans le « village kurde », le Secours Rouge, Alternative Libertaire BXL, la Sosyalist Kadınlar Birliği, l’Iranian Youth Committee Belgium et le Belçika Göçmenler Kolektifi auront une tente pour vous présenter leur campagne commune de soutien au Bataillon International de Libération combattant au Rojava. Nous serons encore là ce week end de 12H à 20H.


Voir le dossier de cette campagne

Voir le programme de la semaine kurde (concerts, films, etc.)

Poster

Poster

Peter Schulte Cardenas, ancien dirigeant en second du Mouvement Révolutionnaire Tupac Amaru (MRTA), a été libéré mardi après avoir purgé une peine de 25 ans d’emprisonnement à la base navale de Callao. Cardenas Schulte avait été arrêté par la police en avril 1992. Il était membre du Comité Central et du Comité Exécutif National du MRTA, avec Víctor Polay Campos, Miguel Rincón Rincón et Lucero Cumpa Miranda.

Peter Cárdenas résistant à son exhibition par la police suite à son arrestation

Peter Cárdenas résistant à son exhibition par la police suite à son arrestation

Jusqu’à présent, la sécurité est assurée par des membres de la police locale et du Corps de sécurité, service dépendant du SPF Justice et chargé du transfert et de la surveillance de détenus ainsi que du maintien de l’ordre dans les cours et tribunaux. La mission ne se déroule toutefois pas sans heurt depuis quelques mois à Bruxelles. Dernier épisode en date: le 11 septembre, des agents ont quitté le Palais de justice en pleine audience de la Cour d’assises pour protester contre les heures supplémentaires qui s’accumulent et qu’ils ne peuvent récupérer. Dix agents de la police fédérale seront déployés pour renforcer les services de sécurité au Palais de justice de Bruxelles jusqu’à la fin février au plus tard, en attendant un renforcement du Corps de sécurité par le recrutement de 20 personnes.

Au palais de justice de Bruxelles

Au palais de justice de Bruxelles

Le chef du gouvernement de l’état du Tamil Nadu a annoncé en début de semaine la création de nouvelles cellules policières destinées à la contre-guérilla dans dix districts aux frontières de l’état. Le coût de cette opération s’élève à 94,8 millions de roupies (1,2 millions d’euros). Les cellules seront établies dans les districts de Tiruvallur, Vellore, Erode, Udagamandalam, Coimbatore, Tiruppur, Dindigul, Virudunagar, Tiruvelveli et Kanyakumari. Il a également annoncé l’acquisition de matériel de surveillance par caméra pour 263 commissariats locaux. Enfin, 50 postes de police recevront en outre un ‘paquet’ contenant 32 équipements divers afin de maintenir l’ordre de manière plus efficace. Dans ce ‘paquet’, notamment, des détecteurs de métaux pour déceler les gadgets électroniques ainsi que des scanners permettant de visualiser facilement l’intérieur de bagages ou sacs suspects.

Etat du Tamil Nadu

Etat du Tamil Nadu

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En juillet 2013, au beau milieu des scandales révélés par Edward Snowden, le GCHQ (services de renseignements intérieurs britanniques) se présente au siège de The Guardian, le journal anglais dans lequel étaient publiées toutes les révélations du whistleblower américain à l’époque. Les agents du GCHQ sont venus sur place pour détruire les deux ordinateurs sur lesquels étaient stockés les révélations, le Guardian a finalement accepté (voir l’article que nous avions écrit à l’époque).

En 2014, deux hackers, Mustafa Al-Bassam et Richard Tynan ont visiter les locaux du Guardian pour examiner les restes des deux ordinateurs détruits. Les agents du GCHQ ont détruit chaque endroit où pouvait se trouver de l’information, par le même coup, ils ont révélé tous les endroits où de l’information peut être stockée, mis à part le disque dur. Sur les enregistrements vidéos, on peut voir que des meuleuses, perceuses et des masques sont utilisés, ainsi qu’un démagnétiseur très cher fournit par le GCHQ. Ce que le Guardian avait prit alors pour un pur acte d’autorité serait en fait révélateur. En plus du disque dur, les journalistes ont du détruire les pavés tactiles, les prises d’alimentation, les claviers, les processeurs, les convertisseurs et plus encore dans une opération qui a duré plus de trois heures. Ces manœuvres de destruction ont été standardisées dans un document classifié en 2001 et dévoilées par Wikileaks, elles sont utilisées par les Five Eyes (les services secrets états-uniens, anglais, néo-zélandais, australien et canadien) et censées les protéger contre les « services secrets étrangers, les groupes extrémistes, les journalistes et les criminels ».

Des pièces comme les pavés tactiles des deux Macbook Air détruits peuvent en fait stocker 2Mb d’information, et donc stocker des clés de chiffrement qui peuvent ensuite être uploadées via une mise à jour du firmware. Les services secrets des Five Eyes considèrent donc qu’il est extrêmement difficile d’être certain à 100% qu’un appareil est totalement effacé. S’il était très improbable que les journalistes du Guardian aient stocké des clés de chiffrements dans les pavés tactiles de leur ordinateur, il est en fait assez probable que les agents de renseignements le fassent de leur coté.

Les deux hackers ont demandé à plusieurs marques de PC (comme Dell et HP) s’ils pouvaient développer la façon dont les données sont stockées ailleurs que dans le disque dur, ceux-ci ont refusé de répondre, démontrant à quel point il est difficile de savoir où se trouve les données sur un ordinateur.

Les deux hackers ont présenté le résultat de leurs recherches lors du Chaos Communication Camp il y a quelques semaines, vous pouvez voir la vidéo en anglais ci-dessous.

Un contrôleur d'alimentation détruit lors de l'opération.

Un contrôleur d’alimentation détruit lors de l’opération.

Différents secteurs du transport et de l’éducation uruguayen ont mené une grève de 24 heures après qu’un groupe d’étudiants ait été brutalement expulsées du siège de l’administration de l’éducation publique uruguayenne, à Montevideo. L’incident a eu lieu après que les étudiants exigeant un financement accru pour l’éducation, ont été délogés de force par la police (de la Guardia Republicana). Les affrontements ont conduit à l’arrestation d’au moins 12 personnes tandis que plus de 30 autres ont été blessés, la plupart d’entre eux des officiers de police.

L'opération policière à Montevideo

L’opération policière à Montevideo

Les libertés syndicales sont en recul, les discriminations syndicales en hausse, la répression s’accroît. C’est pour dénoncer cette tendance et marquer la journée nationale pour le Respect des libertés syndicales que les syndicats français, et particulièrement la CGT, ont organisé plusieurs manifestations hier mercredi. C’est ainsi que par exemple la CGT, la FSU, Solidaires, appuyés par le syndicat étudiant Unef, la Confédération paysanne et l’association de chômeurs AC Gironde, avaient appelé à un rassemblement aux abords de la préfecture, à Bordeaux. Plusieurs cas d’école ont été mis en avant à cette occasion, comme celui de Corinne Versigny, secrétaire générales de l’union départementale CGT, poursuivie es-qualité pour un tract évoquant le conflit aux Fonderies Le Bélier.

La manifestation à Bordeaux

La manifestation à Bordeaux