La Cour suprême du Canada a tranché que la loi de la Saskatchewan sur les services essentiels qui restreint le droit de grève de ses employés du secteur public est inconstitutionnelle. Cette décision a des répercussions dans les autres provinces canadiennes qui se sont dotées de lois similaires. Cette décision constitutionnalise en quelque sorte le droit de grève comme faisant partie de la liberté d’association ce qui change l’équilibre des forces entre employés et employeurs au Canada.

La loi sur laquelle se sont penchés les sept juges avait été adoptée en 2008 par la Saskatchewan qui prétendait que celle-ci visait à assurer la sécurité de la population en cas de grève. Elle avait pour effet de limiter la capacité des employés du secteur public qui fournissent des services jugés essentiels de faire la grève. La loi créait une méthode dite de « loi contrôlée » qui établit un régime destiné à limiter le nombre de salariés qui peuvent refuser de travailler lors d’une grève. De nombreux syndicats et des fédérations de travailleurs ont contesté la constitutionnalité de cette loi, soutenant qu’elle porte atteinte aux droits et libertés garanties par la Charte canadienne des droits et libertés. De grandes entreprises comme Air Canada sont intervenues dans les procédures et les gouvernements de plusieurs provinces comme le Québec ont aussi fait valoir leurs arguments afin de protéger la validité de lois semblables qu’elles ont adoptées. La Cour suprême a suspendu la déclaration d’invalidité de la loi pour un an, donnant ainsi le temps à la Saskatchewan pour rédiger une nouvelle mouture de la loi.

Manifestants devant la Cour d'appel de la Saskatchewan.

Manifestants devant la Cour d’appel de la Saskatchewan.

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« Ultra Inferno », le club de supporteurs de l’équipe de football « Standard de Liège » est connu pour être culturellement très à gauche et antifasciste de principe. Dernièrement attaqué pour un gigantesque tifo « Red or Dead » (dirigé à l’encontre d’un ancien joueur passé dans l’équipe rivale d’Anderlecht). Ce tifo faisait allusion à plusieurs films cultes comme « La Cité de la Peur » et « Massacre à la Tronçonneuse ». Rapidement, les médias bourgeois ont comparé ce tifo aux scènes de décapitation des vidéos de l’Etat Islamique. Le bourgmestre de Liège et la police ont décidé d’interdire les 700 membres de UI de déplacement et de tifo. La direction du club leur refusera également les réductions pour les tickets. Une attaque de plus envers ces supporters connus pour s’opposer à la direction du club et pour amener certaines thématiques politiques dans les stades.

Le tifo

Le tifo

Une guérillera des FARC connue sous le nom de « La Tata », commandante des milices du Front 15 du Bloc Sud des FARC (actif dans le département de Caquetá) a été capturée par une opération conjointe de la police nationale et des forces spéciales des l’armée colombienne (la Force Jupiter de la sixième division de l’armée), en coordination avec la police nationale. Dans une action simultanée, les militaires de la 6e Division capturé ont capturé un autre guérillero recherché et connu sous le nom de guerre « Jair Guerra ».

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Le dernier procès des personnes arrêtées lors des manifestations de l’OTAN au Pays de Galles de l’année dernière aura lieu mercredi prochain à Cardiff. Les manifestants sont accusés d’avoir agressé un policier. Une manifestation de solidarité est prévue devant le tribunal Cardiff le 4 février. Presque toutes les autres personnes arrêtées lors des manifestations contre l’OTAN ont vu leurs accusations sont abandonnées.

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Les députés devraient approuver le 5 février une proposition de loi UMP créant un délit pénal d’intrusion dans les centrales nucléaires pour s’opposer aux actions des militants antinucléaires dans ces lieux. A l’exception des écologistes, les députés ont approuvé la création d’un tel délit mercredi en commission de la défense. Le texte sera débattu en séance le 5 février. La proposition de loi propose de rendre l’intrusion dans des « installations civiles abritant des matières nucléaires » passible d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende. Ces peines seraient portées à trois ans de prison et 45.000 euros d’amende lorsque l’infraction est commise en réunion ou « lorsqu’elle est précédée, accompagnée ou suivie d’un acte de dégradation ». Elles sont portées à sept ans et 100.000 euros d’amende lorsque l’infraction est commise avec l’usage ou la menace d’une arme.

Le 17 janvier 2015, le commissariat de police de la zone de Charilaou à Thessalonique a été attaqué au cocktail Molotov. Le communiqué évoque la répression des manifestations du 17 novembre et du 6 décembre dans toute la Grèce, la répression contre les femmes de ménage licenciées du ministère des finances, la répression contre les protestations de personnes handicapées, les opérations de nettoyage contre les migrants et l’inauguration des prisons de sécurité maximale.

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Les 7 anarchistes qui sont encore emprisonnés suite à l’Opération Pandora pourraient bien être libérés ce soir, le juge ayant demandé leur mise en liberté sous caution. La caution est fixée à 3.000€ par prisonnier. Les solidaires appellent d’urgence aux donations pour réunir le montant de 21.000€ et libérer les prisonniers au plus vite.

Le compte de solidarité : ES68 3025 0001 19 1433523907 (Caixa d’Enginyers).

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Le MR déposera une proposition de loi érigeant en infraction assortie d’une peine de prison l’apologie du terrorisme. Selon ce texte, sera visé tout « qui sciemment, véhicule (notamment sur internet et les réseaux sociaux), une opinion qui approuve, cherche à justifier, présente l’infraction terroriste sous un jour acceptable ou minimise grossièrement l’impact d’une infraction terroriste, légitimant ainsi l’idéologie ayant présidé à la commission de l’infraction terroriste ».

A l’instar de ce qui est prévu dans la législation contre le racisme et le négationnisme, le MR est d’avis que l’apologie du terrorisme ne peut constituer une opinion; il s’agit d’un crime. La proposition de loi prévoit une peine d’un mois à un an de prison et une amende de 50 à 1.000 euros mais cette peine pourra passer de six mois à deux ans et à une amende de 100 à 5.000 euros si l’infraction est commise par le biais des technologies de l’information et de la communication. Denis Ducarme ajoute que le gouvernement viendra avec d’autres mesures que les douze déjà décidées pour lutter contre le radicalisme.

Une cinquantaine de personnes (dont une délégation de notre Secours rouge) s’étaient rassemblées sous la pluie à proximité du Palais de justice de Paris durant l’audience d’appel. Celle-ci a une nouvelle fois vu le procureur et l’avocat représentant des Etats-Unis exprimer leur opposition à une libération, avec force tentatives d’amalgames entre Georges et les jihadistes… Le non-repentir de Georges était également au coeur des réquisitoires. Décision le 26 février.

Au rassemblement de cet après-midi

Au rassemblement de cet après-midi

Quarante-sept opposants au chantier de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin ont été condamnés ce mardi 27 janvier à des peines de prison par un tribunal de Turin pour des heurts violents avec la police italienne en 2011. Un total de 150 années de prison leur ont été infligées par le tribunal. Six autres opposants ont été acquittés. Le parquet avait réclamé un total de 193 années contre l’ensemble des accusés. A l’énoncé du jugement, les condamnés, ont protesté dans la salle du tribunal et hurlé: « ils ne nous enterreront pas avec ces condamnations ».

En juin et juillet 2011, de violents affrontements avaient opposé des centaines de manifestants encagoulés venus de toute l’Italie aux forces de l’ordre sur le chantier de Chiomonte, dans le Val de Suse, une vallée alpine italienne, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Turin. En décembre, quatre opposants au chantier avaient été déjà condamnés chacun à 3 ans et demi de prison par la Cour d’assise de Turin. A chaque fois, les manifestants découpaient le grillage protégeant le chantier, ou bloquaient l’accès, lançant des cocktails Molotov et des engins explosifs artisanaux sur les forces de l’ordre déployées en nombre.

Les affrontements de 2011

Les affrontements de 2011

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