De violents affrontements ont à nouveau éclaté mercredi en Turquie entre la police et des dizaines de milliers de manifestants descendus dans les rues pour dénoncer le gouvernement à l’occasion des funérailles d’un garçon de 15 ans, mort des suites de blessures causées par la police en juin dernier. Pour la deuxième journée consécutive, les forces de l’ordre sont intervenues à grands renforts de gaz lacrymogènes et de canons à eau, notamment à Istanbul, Ankara, Izmir (ouest) ou encore Eskisehir (nord-ouest) pour disperser de nombreux rassemblements organisés à la mémoire de Berkin Elvan, décédé mardi après 269 jours de coma.

Des échauffourées ont éclaté dès la fin des funérailles, lorsqu’une partie du cortège stambouliote a voulu marcher sur l’emblématique place Taksim. La police a dispersé sans ménagements les manifestants, qui ont riposté par des jets de pierres et des tirs de feux d’artifice. Ces affrontements ont continué tout au long de la soirée à Istanbul, Ankara et dans plusieurs autres villes. Un policier qui participait à une intervention contre des manifestants à Tunceli (est) est par ailleurs décédé accidentellement d’une crise cardiaque provoquée par les gaz lacrymogènes.

manifestation en Turquie

manifestation en Turquie

La police soudanaise a fait usage de gaz lacrymogènes sur les participants aux funérailles d’un manifestant tué quand la foule en colère a commencé à sortir du cimetière en scandant des slogans anti-gouvernementaux et en appelant à la révolution. «Le peuple veut la chute du régime», ont-ils scandé, en référence aux 25 ans de présidence d’Omar el-Béchir, qui a pris le pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat soutenu par les islamistes.

Dossier(s): Afrique Archives

La police soudanaise a fait usage de gaz lacrymogènes sur les participants aux funérailles d’un manifestant tué quand la foule en colère a commencé à sortir du cimetière en scandant des slogans anti-gouvernementaux et en appelant à la révolution. «Le peuple veut la chute du régime», ont-ils scandé, en référence aux 25 ans de présidence d’Omar el-Béchir, qui a pris le pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat soutenu par les islamistes.

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La police péruvienne a arrêté à Chiclayo (Lambayeque) Dilmer Palacios Roldan, (42 ans) alias « camarade Dilmer », un membre important du PCP-SL activement recherché pour de nombreuses actions de la guérilla maoïste allant de l’exécution de notables au dynamitage de ponts. Il est aussi accusé d’avoir assuré la formation des militants maoïstes de la région de Cajabamba.

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Plus de 1000 salariés d’IBM Systems Technology Co ( ISTC ), l’unité de fabrication de serveur d’IBM,ont débrayé le 3 mars pour protester contre l’offre d’indemnités de l’ usine, suite à l’acquisition prévue par le géant de de l’informatique Lenovo plus tard cette année. En rétorsion, la direction a mis fin aux contrats de travail de 19 salariés parce qu’ils « auraient violé les politiques de l’entreprise en provoquant un arrêt de la production (autrement dit fait la grève) ». La grève entre dans son huitième jour. Et certains des travailleurs ont organisé un sit-in de protestation lundi soir. Environ 100 grévistes auraient signé un accord, les autres ouvriers préférant continuer la lutte à «protéger leurs droits et défendre leurs avantages».

grévistes d'IBM en Chine

grévistes d’IBM en Chine

Des milliers de personnes sont sorties dans la rue mardi soir pour dénoncer le régime islamo-conservateurs qu’ils tiennent pour responsable de la mort après un long coma d’un adolescent de 15 ans, grièvement blessé par la police lors de la fronde antigouvernementale de juin dernier. Des rassemblement à la mémoire du Berkin Elvan, devenu un symbole de la répression policière, ont été organisés dans plus d’une dizaine de villes, notamment à Istanbul, Ankara, Izmir (ouest), et Denizli (nord-ouest). Des heurts entre manifestants et policiers anti-émeute ont fait plusieurs blessés. Une cinquantaine de manifestants ont été interpellés, selon les mêmes sources.

Plus de 5.000 personnes réunies sur la place de Kadiköy, un foyer de l’opposition sur la rive asiatique d’Istanbul, ont scandé « Berkin est vivant, il est immortel », bravant des dizaines de policiers et érigeant des barricades. La police a utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui ont scandé des slogans hostiles au gouvernement.  » De brefs mais violents incidents ont rapidement éclaté devant l’hôpital d’Istanbul, où des centaines de personnes étaient rassemblées pour rendre hommage à Berkin Elvan. Des dizaines de manifestants ont attaqué un bus de la police, notamment en jetant des pierres, contraignant les forces de l’ordre à user de gaz lacrymogènes pour se dégager. D’autres affrontements ont opposé dans l’après-midi la police à près de 2.000 étudiants de l’université technique du Moyen-Orient (ÖDTU) d’Ankara, et dans la soirée aux abords de la place centrale de Kizilay. Au moins cinq manifestants ont été blessés et évacués dans des ambulances.

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Les gendarmes sollicités par la direction, sont intervenu lundi soir pour mettre fin à l’occupation par les salariés grévistes de leur usine de Bouzonville (Moselle) du groupe métallurgique Manoir Industries. L’évacuation s’était déroulée sans heurts. La production a repris ce mardi matin.

Cette forge de près de 200 salariés était occupée jour et nuit depuis mercredi dernier par une partie des salariés, en grève pour réclamer une hausse des salaires. La direction avait saisi le tribunal de grande instance de Metz et obtenu lundi une ordonnance de levée du blocage. Fondeur spécialiste de pièces métalliques de haute performance pour la pétrochimie, la construction, l’énergie ou encore la défense, Manoir Industries emploie 1.400 salariés sur sept sites dans le monde, dont quatre en France. Manoir Industries est en pleine mutation depuis la cession des deux tiers de son activité au groupe chinois Yantai Taihai, début 2013.

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La Commission de l’Intérieur de la Chambre a approuvé mardi un projet de loi, transmis par le Sénat, visant à autoriser les policiers à remplacer, dans certains cas, leur plaquette nominative par un numéro d’intervention. L’objectif est de les protéger davantage contre des actes de vengeance du milieu criminel sans toutefois leur accorder un anonymat total. Le texte habilite le chef de corps, le commissaire-général ou le directeur-général à décider de ce remplacement pour certaines interventions. Il prévoit que les agents opérant en civil (ou au moins l’un d’entre eux), sauf si les circonstances ne le permettent pas, doivent porter un brassard laissant apparaître leur numéro d’intervention constitué de maximum cinq chiffres précédés d’un code pour la zone de police dont il est issu ou le service de la police fédérale dont il dépend.