Quatorze espagnols ont été arrêtés samedi soir à Lâayoune, capitale du Sahara occidental occupé par le Maroc, au cours d’une manifestation en faveur de l’indépendance du territoire. Membres de l’association espagnole « SaharAcciones », les militants cherchaient à déployer des pancartes en faveur du peuple sahraoui et du respect des droits de l’homme quand un groupe de policiers en civil les a chargés sauvagement, arrêtés et conduits au commissariat.

Deux militants ont été blessés à la tête et au corps par des coups de pieds et poings. Les 14 manifestants ont été regroupés sur « recommandation des autorités locales » à la Casa Espana (hôtel espagnol) à Lâayoune en attendant d’embarquer dimanche soir à 21HGMT pour les Canaries. Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental est l’objet d’un conflit opposant le Front Polisario, partisan de l’indépendance, au Maroc, qui a annexé ce territoire en 1975 et propose une autonomie élargie.

La Police Nationale péruvienne a capturé deux membres présumés PCP-SL. Les suspects ont été emprisonnés à Aucayama, dans la province de Huaral. Ils sont accusés d’avoir participé à cinq actions armées qui ont notamment coûté la vie à quatre policiers.

L’annonce de ces arrestations surviennent tandis que le journal La Republica a publié ce 29 août une enquête établissant que le PCP-SL a considérablement amélioré sa puissance de feu en acquérant des mitrailleuses, des lances-roquettes et des lances-grenades. Le journal rapporte que la guérilla maoïste est en mesure d’abattre des hélicoptères en vol.

L’automne dernier déjà, durant des manoeuvres dans la base de contre-guérilla de Vizcatán, un hélicoptère Mi-17 a essuyé un tir nourri de mitrailleuse PKM. On a relevé 58 impacts de balle sur l’appareil qui a été mis hors d’usage. L’armée péruvienne a dû le renvoyer en Russie pour réparation. Le Mi-17 se révélant trop vulnérable, l’armée péruvienne a acheté 16 hélicoptères blindés Mi-25 de seconde main à l’armée nicaraguayenne. Mais aucun de ces appareils n’est encore opérationnel.

Impacts sur un hélicoptère militaire péruvien

Impacts sur un hélicoptère militaire péruvien

La chambre du conseil de Bruges a rendu exécutoire le mandat d’arrêt européen à l’encontre du membre présumé de l’ETA, Luis María Zengotitabengoa, arrêté en Belgique le 21 août dernier, et s’est donc montrée en faveur de remettre l’accusé à l’Espagne . La défense a fait appel de la décision. Luis Maria Zengotitabengoa était recherché pour avoir loué une fourgonnette chargée d’explosifs qui a été interceptée, en janvier dernier, lors d’un contrôle de routine dans la province de Zamora. À la suite de la demande d’appel, Zengotitabengoa reste provisoirement à la prison de Bruges. Il comparaîtra dans les deux semaines devant la chambre des mises en accusation de Gand.

Devant le juge de Bruges, Luis María Zengotitabengoa a nié être membre de l’ETA. L’accusé aurait informé lui-même à la police belge de sa présence à Ostende et aurait aussi envoyé un fax à une autorité officielle de Durango (Biscaye) pour expliquer qu’il se trouvait dans la ville belge, selon son avocat. Il voulait se rendre au Royaume-Uni.
L’avocat a affirmé que son client « ne se trouvait pas à Ostende de façon clandestine », qu’il ne portait pas « de noms faux », ni de « documents faux ». Il a expliqué que lorsque l’accusé a été interpellé, il était en possession d’un document d’identité officiel et avait payé la facture de l’hôtel avec sa carte de crédit.

Luis Maria Zengotitabengoa

Luis Maria Zengotitabengoa

Gerardo Hernandez, un des Cinq Cubains de Miami, a été condamné à deux peines à perpétuité plus 15 ans. Il est un des cinq hommes qui avaient infiltré les groupes terroristes cubano-américains exilés à Miami, et informaient le gouvernement cubain de leurs activités, de leurs plans de sabotages et d’assassinats à Cuba.

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Gerardo Hernandez

Gerardo Hernandez

Le premier ministre turc a admis l’existence de contacts entre des responsables turcs et le leader emprisonné du PKK Abdullah Öcalan, tout en niant qu’il s’agissait d’un « dialogue politique » : «En tant que gouvernement, nous ne nous assiérons jamais à la même table et n’aurons jamais de discussions avec une organisation terroriste ou ses représentants [mais] l’Etat dispose d’une agence de renseignement pour débloquer, résoudre certaines questions.» Le PKK avait affirmé que l’Etat turc s’était pour la première fois engagé à un dialogue. La trêve unilatérale décrétée le 13 août par le PKK pendant le ramadan serait le premier résultat de ces pourparlers.

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Les prisonniers politiques Mapuches en grève de la faim depuis le 12 juillet sont détenus dans les prisons d’Angol, de Concepción, de Lebu, de Temuco et celle de Valdivia. La dispersion des détenus répond à la volonté de casser leur sentiment communautaire. Les prisonniers grévistes sont d’ailleurs harcelés de toutes les manières: isolement, perquisitions répétées des cellules, etc.

Les tribunaux de Concepción, de Temuco et de Valdivia ont récemment approuvé un « recours de protection » obligeant l’alimentation des indiens grévistes de la faim par la voie veineuse et/ou avec d’autres procédés médicaux. La Cour d’Appel de Concepción et Temuco confirma la décision des Tribunaux de Concepción, de Temuco et de Valdivia ordonnant l’alimentation médicale des grévistes.

Manifestation Mapuche au Chili

Manifestation Mapuche au Chili

Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées vendredi devant l’ambassade du Chili en soutien aux prisonniers politiques Mapuches qui en sont à leur 45e jour de grève de la faim. Une délégation de notre Sr était présente au rassemblement et y a diffé un tract de soutien aux anarchistes et ex-lauristas arrêtés mi-août à Santiago du Chili. Un nouveau rassemblement pour les prisonniers Mapuches aura lieu devant l’ambassade, 106 rue des Aduatiques (métro Montgommery), vendredi prochain de 17H00 à 18H00. La situation est critique. Venez nombreux!

Lire le tract du SR diffé à la manifestation (.pdf)

Umakanta Mahato, un dirigeant du Comité Populaire contre des Atrocités Policières (PCPA, une organisation anti-répression proche du mouvement maoïste), a été tué par la police dans la jungle Lodhashuli dans l’ouest du Bengale. Le police affirme que Mahato est mort dans une fusillade entre les forces de sécurité et les guérilleros maoïstes, mais c’est d’ordinaire ainsi qu’elle rend « présentable » ses exécutions extra-judiciaires.
Mahato était recherché par les autorités suite au déraillement de l’Express de Calcutta-Mumbai près de Jhargram le 28 mai, qui avait fait 150 victimes et que le gouvernement impute au PCPA, malgré le clair démenti de celui-ci.

Mort d'Umakanta Mahato

Mort d’Umakanta Mahato

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Le membre présumé de l’organisation indépendantiste basque armée ETA, Luis Maria Zengotitabengoa, interpellé le 21 août à Ostende, a demandé le statut de réfugié politique auprès de l’Office des étrangers. « La Convention de Genève prévoit que s’il y a un danger de violation des droits de l’homme, on peut demander l’asile politique. Or, beaucoup de rapports démontrent que les droits de l’homme ne sont pas respectés en Espagne vis-à-vis des Basques », a expliqué son avocat, Me Bekaert. M. Zengotitabengoa « ne souhaite pas être extradé vers l’Espagne mais que ce soit la justice belge qui traite son dossier », a encore indiqué l’avocat.