Le hangar de Calais qui était occupé depuis samedi par une centaine de migrants et une vingtaine de militants altermondialistes de ‘No Border’ a été entièrement évacué vers 16h30 par les forces de l’ordre ce dimanche 7 février. Le quartier autour du hangar a été entièrement bouclé depuis 15h30 par une dizaine de camions de CRS. Au moment de l’évacuation, il ne restait plus qu’une dizaine de militants et les derniers migrants avaient quitté les lieux alors que le bâtiment était encadré par les CRS. Le hangar de 600 mètres carré avait été loué il y a quelques semaines par l’association ‘SOS soutien ô sans-papiers’ qui en a ensuite confié la gestion aux militants de ‘No Border’. Ces derniers n’ont jamais caché leur intention de s’en servir comme hébergement pour les migrants.

Voir la video de l’AFP sur le site de RTL

La police portugaise aurait découvert ce vendredi une base de l’ETA, située dans la ville d’Obidos dans la centre du pays. La base a été découverte lorsque les deux occupants d’une camionnette ont fui alors que les officiers de la Garde Républicaine Nationale, qui patrouille dans les zones rurales du pays, essayaient de faire stopper leur véhicule. Dans la base, la police a découvert plus d’une demi tonne d’explosifs, ainsi que les équipements de fabrication de ceux-ci. Des détonateurs, des cartes et de fausses plaques d’immatriculation ont également été trouvés. Selon la police, le matériel était stocké dans de très bonnes conditions de sécurité, plusieurs explosifs étaient prêts à être utilisés.

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Le 3 février, quelques anarchistes ont effectué une brève occupation du consulat grec de Berlin avec une banderole disant (en grec et en allemand) ‘La passion pour la liberté est plus forte que toute prison – Liberté pour Alfredo Bonanno et Christos Stratigopoulos‘. Alfredo et Christos, actifs depuis de nombreuses années dans le mouvement anarchiste ont été arrêtés le 1er octobre 2009 à Trikala en Grèce, accusés du braquage d’une banque.

La nuit de jeudi à vendredi, l’entreprise de construction Michiels, Impulstraat, à Heist-op-den-Berg a été touchée par un incendie. Michiels est l’un des constructeurs qui construisent le nouveau centre fermé à Steenokkerzeel, ce qui avait été dénoncé par des tags dans les communes environnantes. Une grue, une machine et l’électricité du hangar ont subi des dégâts que l’entrepreneur estime à au moins 200.000 euros. Le parquet de Malines est en charge du dossier.

Incendie chez Michiels

Incendie chez Michiels

La New’s People Army (NPA – Nouvelle Armée du Peuple, photo) a remporté une série de victoires militaires dans les régions de Cordillera et de Bicol. Dans le Cordillera, la guérilla maoïste a contrecarré les opérations de la 5° Division d’Infanterie de l’Armée Philippine et a mené avec succès une série de batailles contre les forces gouvernementales:

-Le 14 janvier, la NPA a tendu une embuscade victorieuse contre l’Equipe des Opérations Spéciales du 2e bataillon d’infanterie à Barrangay Taplacon, Camalig, Albay entraînant la mort d’un militaire.
-Le 15 janvier, deux soldats du 49e bataillon d’infanterie ont été tués lorsque les guérilleros de la NPA ont fait feu sur leur camion à Barrangay Palogtok, Irosin, Sorsogon.
-Le même jour, quatre soldats appartenant au 9e bataillon d’infanterie ont été tués et six autres blessés lorsque leur véhicule est tombé dans une embuscade à Baranggay Lalaguna, Mobo, Masbate.
-Le 20 janvier, des guérilleros de la NPA a fait exploser une bombe contre les installations du 9e bataillon d’infanterie et du PNP-RMG à Barranggay Armenia, Unson, Masbate.
-Le 27 janvier, la NPA a tendu une embuscade au peloton d’élite du 54e bataillon d’infanterie aux environs du Mont Bato à Mainit, Bontoc, tuant cinq soldats et blessant quatre autres.
-Le 31 janvier, trois soldats du 50e bataillon d’infanterie ont été tués dans un combat avec une unité de la NPA à Tubo, Abra Barangay du sud jouxtant la Mountain Province.
-Le même jour, les forces de la NPA ont quasiment anéanti un peloton du 41e bataillon d’infanterie à Barangay Lap-ey dans le Malibcong. Cinq soldats ont été tués et huit autres blessés.

Au total, au moins 28 soldats ont été tués dans les régions de Cordillera et de Bicol, et 25 autres blessés. Quatre guérilleros ont été tués lors de ces opérations, alors que les opérations de l’armée philippines s’accompagnaient de violents bombardements aériens d’hélicoptères de combat et d’avions à réaction, entraînant la destruction de rizières, de terrasses, de canaux d’irrigations, de systèmes d’eau domestiques et l’incendie des forêts de montagne dans les villes de Mainit et du Guinaang. Dans leurs opérations de ratissage, les militaires ont abattus et fait disparaitre des civils.

Le 21 avril 2009, suite à l’annonce du tribunal de grande instance de Sarreguemines (Moselle) qui les déboutait de leur demande d’annulation du plan de fermeture de leur usine qui comptait 1.100 salariés, plus de 200 ouvriers de l’usine Continental de Clairoix avaient laissé éclater leur colère dans les locaux de la sous-préfècture de Compiègne (photo).

En première instance au mois de janvier, six d’entre eux avaient été condamnés à des peines de prison avec sursis. Ce matin, la cour d’appel d’Amiens les a condamnés à de simples peines d’amende, allant de 2.000 à 4.000€. Ils ont été déclarés coupables de ‘dégradation de biens destinés à l’utilité publique’.

Sous-préfecture de Compiègne

Sous-préfecture de Compiègne

31 ans après l’usurpation de la révolution démocratique de 1979, le régime réactionnaire de la République Islamique poursuit sa politique répressive dont les premières cibles sont les femmes, les travailleurs, les étudiants et les militants politiques.

En solidarité avec la lutte du peuple, pour stopper cette machine de guerre et arrêter les exécutions, pour la libération des prisonniers politiques, pour les droits élémentaires et démocratiques, pour la destitution de ce régime usurpateur, un rassemblement est organisé mercredi 10 février de 16h à 19h en face de l’ambassade de la République Islamique d’Iran (Avenue Franklin Roosevelt , devant l’ULB)

Il y a plus de six mois, Luk Vervaet, professeur à la prison de Saint-Gilles recevait un courrier de l’administration pénitentiaire lui interdisant l’entrée dans toutes les prisons de pays, sans même l’avoir concerté. Justification: pour des raisons de sécurité. Or, cela faisait cinq ans qu’il enseignait dans différentes prisons, son casier judiciaire est vierge, il dispose d’un certificat de bonne vie et moeurs. Mais ses écrits sont engagés. Il dénonce la surpopulation carcérale, les conditions de détention, tient un blog, milite pour la cause des palestiniens,…

Luk Vervaet avait fait appel de la décision du tribunal de première instance qui avait donné raison au Ministère de la Justice et à l’Etat. Aujourd’hui, la cour d’appel leur a donné tort car elle estime que l’administration pénitentiaire aurait au moins dû d’abord auditionner le professeur avant de lui interdire d’exercer son métier.

Dimanche, un groupe de Bomspotteurs opposé aux armes nucléaires est rentré sur la base aérienne de Kleine Brogel. A leur grande surprise, ils ont pu se balader pendant plus d’une heure sur la piste de décollage. Ils ont ensuite profité d’une porte laissée ouverte pour rentrer dans l’enceinte intérieure où sont entreposés les hangars des F16, les 11 bunkers et les 20 bombes nucléaires américaines. Ils ont ensuite été arrêtés par des militaires lourdement armés. Les militaires leur ont bandé les yeux pendant des heures, les ont forcé à se mettre à genoux dans la neige, les bras tendus à 90° et les ont menacé. Les activistes ont été remis en liberté mais des poursuites judiciaires sont engagées.

La plus grosse inquiétude de l’armée a été que les Bomspotteurs avaient réussi à localiser, photographier et filmer les bunkers dans lesquels sont entreposés les armes nucléaires. Les appareils photos, caméras et téléphones portables ont tous été confisqués mais, malgré plusieurs fouilles complètes, un des Bompotteurs a tout de même réussi à dissimuler une des cartes mémoires (cf. vidéo) sur laquelle se trouve les informations les plus importantes que les activistes ont pu relevés.

Swapan Dasgupta est mort en détention le 2 février 2010, avant son procès. Il avait été arrêté en vertu de la loi du 6 octobre 2009 (Loi sur la prévention des activités illégales) pour l’édition de People’s March (la version en bengali du magazine maoïste), même si la publication n’est pas encore interdite. Il s’est vu refuser une caution et a été placé en détention dans des conditions épouvantables. Comme il était asthmatique achronique, le traitement éprouvant de la détention à aggravé sa maladie.

Le corps de Swapan Dasgupta

Le corps de Swapan Dasgupta

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