Un commandant de zone maoïste a été tué jeudi lors d’une opération conjointe des paramilitaires de la CRPF, du STF et de la police dans le district de Jamui, dans le Bihar. Matlu Turi était un commandant de zone du Bihar et du Jharkhand et un élément important du groupe Pintu Raan. L’opération de contre-guérilla a débuté dans la nuit du mercredi au jeudi dans les jungles de Ghidhaur. Lorsqu’ils ont accroché les maoïstes dans la forêt de Sagdari. Matlu Turi était dans le cadre de plus de 50 dossiers au Bihar et au Jharkhand.

Combattants maoïstes

Dossier(s): Inde-Népal

Les « gardes de village » sont des unités paramilitaires utilisées au Kurdistan contre les guérillas et les opposants. Ils se composent dans une large mesure de chefs de clans et de tribus, de propriétaires terriens, de personnes ayant travaillé avec l’État pendant des décennies. Certains sont volontaires, motivés par leur positions sociales, d’autres sont mercennaires, d’autres encore sont recrutés par la menace. Le système actuel est apparu en 1985, un an après que le PKK ait lancé sa lutte armée. Des milliers de villages kurdes qui ont rejeté le système des gardes villageois ont été rasés par l’État dans les années 1990.

L’offensive lancée depuis le 17 avril par l’armée turque au Kutrdistan irakien voit pour la première fois ces bandes paramilitaires, conçues pour sécuriser leur propre localité, déployées hors de Turquie. Ils sont déployés dans les régions de Zap, Avaşîn et Metîna et relevé tous les mois. Une de leur fonction est  la déforestation du Kurdistan. Le déboisement est une technique de guerre largement utilisée au Kurdistan Nord. Ce sont non seulement les environs des casernes et avant-postes de l’armée qui sont déboisés, mais des forêts entières sont rasées pour priver la guérilla de leur couvert et comme application de la politique de la terre brûlée.

 

Dossier(s): Turquie-Kurdistan

Profitant de la fusillade dans l’école primaire d’Uvalde, au Texas, et des critiques sur la lenteur de l’intervention policière, la société Axon, qui mis au point le Taser, avait annoncé la semaine passée qu’elle commençait le développement du drone-taser. Le projet d’un drone de police équipé d’un Taser était déjà dans les cartons de l’entreprise, mais le PDG et fondateur d’Axon avait déclaré qu’il irait de l’avant, que l’option du drone-taser devait être envisagée pour la sécurité des écoles.

Cette annonce a fait scandale et lundi 5 juin, neuf membres du comité d’éthique, un groupe d’experts reconnus dans les domaines de la technologie, de la police et de la vie privée, ont annoncé leur démission, affirmant qu’ils avaient « perdu confiance dans la capacité d’Axon à être un partenaire responsable ». Mardi 6 juin, hier donc, Axon faisait un pas en arrière en annonçant qu’elle mettait un terme à ses projets de développement du drone-taser.

Le drone-laser d’Axon

L’Egypte a procédé à la libérations de quelques détenus, suivant les recommandations du Comité du pardon présidentiel qui a suggéré de réexaminer une liste de plus de 1.000 prisonniers politiques. La justice égyptienne a ainsi libéré Abdel Rahman Tarek, Kholoud Saeed et 9 autres détenus qui avaient été arrêtés arbitrairement depuis 2018. Ces libérations au compte-goutte et selon des critères qui restent à la discrétion de l’appareil sécuritaire, semblent liée au « dialogue national » promis par le président Abdel Fattah Al-Sissi. Elles semblent servir surtout à coopter certains opposants accommodants, pour mieux en exclure d’autres.

Le 9 mai, Tarek al Kholi, membre de la Commission des grâces présidentielles et député, avait déclaré que les «membres de groupes terroristes» ou les personnes impliquées dans des faits de violence ne pourraient pas bénéficier d’une grâce. Or, des milliers de personnes sont maintenues en détention provisoire de manière prolongée en Égypte après avoir fait l’objet d’accusations infondées d’«appartenance à un groupe terroriste». Youssef Mansour, par exemple, est un avocat spécialisé dans la défense des droits humains, détenu depuis le 24 mars sous cette accusation, uniquement en raison de propos critiques sur les réseaux sociaux. Des milliers d’autres personnes accusées de violences ont été emprisonnées à l’issue de procès de masse devant des tribunaux d’exception ou des tribunaux militaires.

Arrestation en Egypte (archive)

 

Dossier(s): Monde arabe et Iran

Le 26 mai, la DIGOS (police politique) de Naples a mené des perquisitions dans 8 maisons de Pozzuoli (près de Naples). Les agents ont notifié à 12 personnes des accusations en vertu des articles 270 bis (« association subversive avec finalité de terrorisme »), 110 (« participation à un crime ou un délit ») et 280 (« attentat avec finalité de terrorisme ») du code pénal. L’enquête vise la mouvance insurrectionaliste. Leur enquête se focaliserait sur avec un pétard, assemblé avec un déodorant spray, qui a explosé le 4 mars 2021 contre le Consulat honoraire de Grèce à Naples, alors que Dimitris Koufondinas était en grève de la faim dans une prison grecque.

(archive)

Dossier(s): Italie

De grandes manifestations ont eu lieu contre les féminicides et la violence de genre dans les principales villes argentines, vendredi après-midi, dans le cadre du mouvement qui en est à sa septième année et qui s’intitule « Ni Una Menos » (Pas un de moins). A San Luis, une capitale provinciale, lors de l’une des deux marches de la ville, des manifestantes féministes ont brisé des vitres de l’hôtel de ville, du palais de justice, de magasins et d’églises. En Argentine, un féminicide a été enregistré en moyenne toutes les 35 heures l’année dernière.

Dans la ville de Cordoba

Dossier(s): Amérique Latine

Des manifestants ont bloqué la circulation avec des barricades incendiaires dans le secteur de la Plaza Baquedano à Santiago. Des rassemblements ont lieu chaque vendredi dans ce secteur de la ville pour exiger la libération des prisonniers de la révolte sociale. La circulation a été déviée et les carabiniers sont intervenus pour éteindre les barricades et disperser les manifestants.

Dossier(s): Amérique Latine

DuckDuckGo fait partie de ces entreprises qui ont construit leur réputation sur la base d’une politique basée sur la protection des données personnelles et des libertés numériques. La protection contre les trackers est un argument phare de DuckDuckGo, qui l’affiche en bonne place sur sa page d’accueil… Mais il a été découvert que l’application mobile du navigateur DuckDuckGo permet à certains sites de Microsoft de contourner entièrement le blocage du pistage de l’utilisateur. Le navigateur bloque effectivement les trackers d’autres géants comme Google, mais fait une exception pour Bing et LinkedIn, deux domaines qui appartiennent directement à Microsoft. Gabriel Weinber, le PDG et fondateur de DuckDuckGo, a du reconnaitre que  “Pour le blocage des trackers qui ne relèvent pas de la recherche, nous bloquons la plupart des trackers tiers (…) Malheureusement, notre accord avec Microsoft nous empêche d’aller plus loin sur les propriétés de Microsoft”. DuckDuckGo reste de loin préférable à Google, mais ça la fout mal quand meme.