Une fusillade opposant la guérilla maoïstes aux paramilitaires anti-guérilla du 45e bataillon de la Police des Frontières Indo-Tibétaine (ITBP) a eu lieu dans la vallée d’Aamdai (état du Chhattisgarh). Un membre de l’ITBP a été tué et un autre a été blessé. Ils appartenaient à un détachement chargé d’ouvrir la route à un politicien local. Ils sont tombés dans une embuscade tendue par les maoïstes.

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Le 20 juillet 2015, à Suruç 33 jeunes militants de Turquie s’apprêtant à partir au Rojava comme volontaire pour la reconstruction de Kobane ont été tués dans un attentat de l’état islamique perpétré avec la complicité des services secrets turcs. La Turquie n’a fait aucune enquête sur les responsabilités de l’attentat, mais a persécuté les avocats et les familles des victimes. Toutes les ans, en Turquie et dans de nombreuses villes du monde ont lieu des commémoration du  massacre de Suruç. Et cette année comme souvent, les rassemblements de commémoration a été brutalement réprimés. 13 personnes ont été arrêtées à Ankarra, 6 à Istanbul et 19 à Adana.

Des nombreux rassemblement ont eu lieu dans le monde, ainsi à Bruxelles, avec la présence de notre Secours Rouge

 

Deux personnes ont été tuées vendredi soir au Khouzestan, lors d’une manifestation contre la pénurie d’eau qui frappe cette province du sud-ouest de l’Iran. Les habitants de Chadégan, situé à quelque 75 km au sud d’Ahvaz, la capitale provinciale, se s’étaient rassemblés pour protester contre les coupures d’eau et les forces de répression sont intervenues. Le Khouzestan est une province riche en pétrole où vit une importante minorité arabe sunnite. Sa population se plaint régulièrement d’être laissée pour compte par les autorités.

Une combattantes de la Nouvelle armée populaire (NPA) a été tuée dans une opération de l’armée à Daraga (Albay), hier vendredi. Une force combinée du 31e bataillon d’infanterie, de la compagnie de reconnaissance de la 93e Division, de forces provinciales et de la police locale a fait irruption dans un campement de la guérilla, tuant une occupante. Les forces de sécurité ont récupéré deux fusils M16, trois mines antipersonnel, deux cocktails Molotov, deux ordinateurs, cinq téléphones, et du matériel de propagande.

Le lundi 19 juillet au local Sacco-Vanzetti (Chaussée de Forest 54, 1060 Saint-Gilles) sera organisé à 19H une rencontre avec une internationaliste revenue du Rojava après 14 mois de travail volontaire sur place. Suivi à 20H Célébration du 9e anniversaire de la révolution. Cette soirée est organisé par Classe contre classe et le Secours Rouge  au profit de la campagne Shengal.xyz, qui vise à fournir des pansements hémostatiques Celox aux combattant.e.s du Kurdistan. Un lien vers l’événement facebook.

Six ans après les arrestations (voir notre article) et après plus de deux ans de procès, le verdict pour les quatre anarchistes et le/la militant écologiste est l’acquittement ; un seul a été reconnu coupable pour des délits mineurs, et le tribunal ne lui a pas appliqué de peine. Les principaux chefs d’inculpation étaient le soutien et la promotion du Réseau des Cellules Révolutionnaires (SRB), l’anarchisme insurrectionnel, ainsi que le chantage et l’atteinte à la propriété d’autrui. Pendant plusieurs années, le SRB s’est concentré sur le sabotage de biens de la police et des capitalistes. Jusqu’à présent, personne n’a été reconnu coupable et condamné pour ces actions.

Lukáš Borl a reconnu avoir tagué les phrases « la répression n’arrêtera pas le désir de liberté » et « mort à l’État » sur les murs d’une prison. Il a également admis qu’il utilisait des documents d’identité modifiés. Il a payés les dégâts qu’il a causés à la prison. Sur ce deux points, le tribunal a reconnu Borl coupable, mais a renoncé à toute peine. Selon le président de la cour, les délits n’étaient pas graves et ils ont eu lieu il y a longtemps. Le procureur avait demandé pour tout le monde une peine d’emprisonnement d’une durée de trois ans, avec un sursis de trois ans. Cependant, le tribunal a libéré les prévenus. Le jugement n’est pas définitif, le procureur a fait appel.

Lukas Borl (à droite)

Lukas Borl (à droite)

 

Une trentaine de blessés ont été signalés lors des affrontements lorsque les militaires ont essayé d’ouvrir les routes coupées par les manifestants, notamment dans le quartier de Jabal Mohsen de Tripoli où la population entendait dénoncer la hausse des prix, la flambée du cours de change du dollar sur le marché parallèle, les pénuries de mazout et la détérioration des conditions de vie.  Dans le quartier de Bab el-Tebbané des manifestations ont également été signalées, tandis que la route reliant Denniyé à Tripoli a été bloquée par des protestataires. À Beyrouth, Corniche Mazraa, à Naamé et à Saïda, plus au sud, mais aussi à Brital et dans d’autres régions de la Békaa, comme Rachaya, des routes ont été bloquées à l’aide de bennes à ordures incendiées.

La vague d’émeutes et de pillages semble s’apaiser en Afrique du Sud , et en tout cas à Johannesburg, où des militaires sont déployés en renfort de la police. En tout 26 personnes sont mortes dans la ville dans un contexte de pillages et d’incendies, sur fond de chômage endémique et de nouvelles restrictions anti-Covid. Auxquels il faut ajouter 91 morts dans la province du Kwazulu-Natal (Est) où ces violences ont commencé il y a six jours, après l’incarcération de l’ancien président Jacob Zuma. Il y a aussi eu 20 morts à Phoenix, un township près de Durban (Est) où des membres de la communauté indienne s’en sont pris à des pillards présumés.

L’armée va multiplier ses effectifs sur le terrain, pour stabiliser Johannesburg et pacifier les zones plus tendues, notamment les grandes villes du Kwazulu-Natal (KZN, Est), le port de Durban et sa capitale Pietermaritzburg. Le président Cyril Ramaphosa avait autorisé lundi le déploiement de 2.500 soldats, doublés deux jours plus tard. La ministre de la Défense a dit souhaiter jusqu’à 25.000 soldats pour faire face à l’urgence. En tout, 2.203 personnes ont été interpelées à ce jour dans le pays.

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Depuis 2015, le Secours Rouge International organise une campagne de récolte de fonds pour financer des pansements hémostatiques dit Celox qui sont envoyés au Kurdistan. Cette initiative a permis d’en acheminer plusieurs centaines. Ils ont été distribués à plusieurs composantes du mouvement révolutionnaire au Rojava (Kurdistan syrien) : le mouvement de défense de la jeunesse, le mouvement de défense des femmes, les unités de protection, ainsi qu’à différents groupes internationalistes sur place. Lors des combats contre l’Etat Islamique ces bandages ont été d’une aide précieuse et ont permis de sauver des vies.

Aujourd’hui, l’ennemi n’est plus le même mais les combats continuent. En effet, l’armée turque et ses alliés islamistes ont envahi plusieurs parties du Kurdistan syrien et iraquien. L’objectif du fascisme turc est d’éradiquer le projet révolutionnaire qui grandit proche de ses frontières. Les forces révolutionnaires résistent héroïquement comme nous avons pu le voir lors de la bataille de Serê Kaniyê ou plus récemment dans les montagnes de Garé. L’achat et l’envoi des pansements Celox est l’un des moyens le plus effectifs pour soutenir les combattantes et combattants sur place.

Pour promouvoir la campagne nous avons fait appel à l’artiste genevois Thomas Perrodin, afin qu’il réalise une affiche. Elle représente la solidarité qui s’est construite ,et se construit encore, avec le mouvement révolutionnaire kurde. Son tirage sérigraphié est limité à 100 exemplaires numérotés. Le prix de soutien de 30frs est entièrement utilisé pour l’achat des pansements Celox.

Les affiches sont disponibles lors de nos événements, tables de presse ou en nous contactant par email ou sur les réseaux sociaux.

Renforçons la solidarité avec le mouvement révolutionnaire au Kurdistan !

Berxwedan Jiyane ! La résistance c’est la vie !

Secours Rouge Genève

Contact email : sr-ge@immerda.ch

Liste des lieux de distribution de l’affiche :

– Atelier Crache Papier, rue de la coulouvrenière 11 – 2e étage – Genève

Plus de lieux bientôt !

Site de la campagne Celox : https://shengal.xyz/

 


 

Support poster for the Celox campaign

Since 2015, the International Red Help has organized a fundraising campaign for Celox hemostatic bandages sent to Kurdistan. Hundreds were forwarded thanks to this initiative. They were distributed to composants of the revolutionary movement in Rojava (syrian Kurdistan): the youth defense movement, the women defense movement, the protection unities, and other internationalist groups there. During the battles against the Islamic State these bandages were a great help and saved lives.

Today the enemy is no longer the same but the struggle continues. The turkish army and its islamist allies have invaded parts of the syrian and iraqi Kurdistan. The turkish fascism’s goal is to eradicate the revolutionary project growing at its borders. The revolutionary forces are resisting heroically as they have during the battles in Serekanye or more recently in the mountains of Garé. Buying and sending the Celox bandages is one of the most effective ways to support the fighters in Rojava.

In order to help us promote this campaign, Thomas Perrodin, Geneva based artist, accepted to create this poster. It represents the solidarity that was built and is still being built with the kurdish revolutionary movement. The prints are limited to a 100 numbered copies. They each cost 30 swiss francs and the money collected is entirely destined to buying Celox bandages. Posters will be available at our events, or by contacting us via our social medias or email.

May we strengthen the solidarity with the revolutionary movement in Kurdistan !

Berxwedan Jiyane ! Resistance is life !

Red Help Geneva

Contact email : sr-ge@immerda.ch

Copies can be found at :

– Atelier Crache Papier, rue de la coulouvrenière 11, 2e étage, Genève

More distribution points soon !

Celox campaign website : https://shengal.xyz/

Les proches des victimes de l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, qui a tué plus de 200 personnes, ont commencé à manifester dans l’après-midi avant d’être rejoints par des dizaines d’autres manifestants en soirée. Ils se sont rassemblés devant la résidence du ministre de l’Intérieur par intérim Mohamed Fahmi, qui est accusé de bloquer l’enquête sur l’explosion. Les protestataires en colère ont tenté de forcer l’entrée de l’immeuble du ministre, et la police antiémeute présente en force a tiré des gaz lacrymogènes pour les repousser. Un nombre indéterminé de manifestants ont été blessés, la plupart par inhalation de gaz lacrymogènes.