Le sergent-major Boiron a été condamné à 3.000CHF (2.575€) d’amende. Il est bien connu en Suisse romande, il dirige la BRIC (Brigade de Recherche et Ilôtage Communautaire) sorte de police politique de Genève. Les faits remontent à 2014, après une manifestation contre le bicentenaire de la police Genevoise il avait rédigé un faux rapport, monté de toutes pièces, accusant un militant d’avoir insulté et menacé un policier. Il comprenait même une audition factice du policier menacé avec horaires, questions, réponses et même les pauses. Le document fut par le suite transmis au procureur. Notons que le tribunal de police n’a pas retenu la volonté de nuire au militant faussement accusé mais seulement un « faux dans les titres par négligence » (sic) . L’avocat du sergent-major a déjà annoncé leur intention de faire appel.

La manifestation de 2014 contre le bicentenaire de la police.

La manifestation de 2014 contre le bicentenaire de la police.

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Une force conjointe des forces armées et des forces de police ont arrêté deux dirigeants de la NPA dans la province de Zamboanga del Sur. Ils ont été identifiés comme étant Leonardo Jacotin et Rosario Tabanao du Comité du Parti régional de l’Ouest de Mindanao. Ils ont été capturés samedi 18 novembre, dans le village de Balangasan (Pagadian). L. Jacotin serait plus particulièrement le responsable des explosifs et fournitures et R. Tabanao le responsable financier. Ils étaient recherchés depuis longtemps et étaient en possession de pistolets, de munitions, de 10 cartes d’identité et 17 téléphones cellulaires.

La province de Zamboanga del Sur

La province de Zamboanga del Sur

“Libérez nos frères”, “Libérons l’Afrique” ou encore “Nous sommes noirs, nous sommes humains” étaient quelques-uns des slogans scandés par de nombreux manifestants ce samedi 18 novembre devant l’ambassade de Libye à Paris, non loin des Champs-Élysées, à l’occasion d’un rassemblement organisé par le Collectif contre l’esclavage et les camps de concentration en Libye (CECCL). Un reportage de CNN, diffusé mardi 14, montrait une douzaine de migrants nigérians être vendus en esclavage à leur arrivée en Libye. Le rassemblement a évolué en manifestation et des heurts n’ont pas tardé à avoir lieu avec les forces de l’ordre. Les CRS a repoussé la foule qui se dirigeait vers l’Arc de Triomphe à coups de grenades lacrymogènes. Les forces de l’ordre ont ensuite été la cible de projectiles.

Au rassemblement anti-esclavage de Paris

Au rassemblement anti-esclavage de Paris

Plusieurs centaines de personnes ont participé aux « 3 jours de soutien aux prisonnières et prisonniers du mouvement kurde en Turquie » à Toulouse (voir notre article précédent).

L’OCML VP, membre de la campagne Celox, est notamment intervenue sur la répression contre les membres de l’ATIK et ceux du Bataillon International de Libération.

Une salle pleine pendant les débats.

Une salle pleine pendant les débats.

Le jeudi 16 novembre dernier, quatre combattants du MKP/HKO (Parti Communiste Maoïste/Armée Populaire de Libération) ont été tués dans des affrontements avec l’armée turque dans le Dersim. Les quatre guérilleros sont Lorin (Eylem Zeytin), Savaş (Fırat Taşkın), Cenk (Eren Tali) et Nuda (Helin Felekoglu).

Les quatres combattants du MKP/HKO tués.

Les quatres combattants du MKP/HKO tués.

Des affrontements ont éclaté vendredi à Athènes lorsque environ 13.000 manifestants ont défilé en direction de l’ambassade des États-Unis pour commémorer le soulèvement étudiant de 1973 ayant contribué à renverser la junte militaire. Des manifestants anarchistes ont lancé des cocktails Molotov, des pierres et des fumigènes contre les policiers qui ont fait usage de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes.

Des affrontements ont également eu lieu près de l’Université polytechnique nationale où une centaine de personnes ont jeté des cocktails Molotov contre les policiers qui ont utilisé du gaz lacrymogène. 7.000 policiers avaient été déployés dans le centre-ville d’Athènes où la circulation était barrée et les stations centrales de métro étaient fermées. Des heurts entre anarchistes et policiers se sont produits également à Thessalonique et à Patras (péninsule du Péloponnèse) où les anarchistes ont lancé des cocktails Molotov et ont incendié des bacs à ordures.

Les affrontements de vendredi soir à Athènes

Les affrontements de vendredi soir à Athènes

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Depuis samedi en fin de journée, une centaine de militants avait investi l’ancienne école des Beaux-Arts de Nantes pour dénoncer les conditions d’accueil des mineurs étrangers isolés. Avec l’aide des réseaux sociaux une chaîne de solidarité s’est mise en place, afin de fournir matelas, couvertures, nourriture. A 14h, ce dimanche, à la demande de la Mairie propriétaire des lieux, une évacuation en urgence a été demandée. Une vingtaine de cars de militaires, 150 CRS, ont bouclé le quartier. Ils ont alors rassemblé les militants, majoritairement des étudiants, à l’intérieur du bâtiment. Puis un par un, encadrés par deux CRS, les ont fait sortir. Bilan de l’opération une interpellation et trois blessés.

Face à face ce dimanche à Nantes

Face à face ce dimanche à Nantes

Plusieurs groupes de la société civile, des organes d’étudiants adivasis et certains partis politiques de l’opposition ont introduit une demande afin que G.N. Saibaba reçoive immédiatement, entre autre, des couvertures et des aménagements médicaux dans sa celle à la Nagpur Central Prison. Vendredi, ils ont organisé une table ronde sur la question du professeur à la Osmania University d’Hyderabad (Telengana). Cette réunion a été organisée suite à la lettre que le prisonnier a fait parvenir à sa femme il y a quelques semaines. Handicapé à 90%, il disait qu’il ne recevait pas de couverture, ni ses médicaments de manière régulière, ce qui entraine une détérioration de son état de santé. « Bien que son avocat lui rende visite toutes les semaines avec des médicaments, il ne les reçoit que 7 à 10 jours plus tard » affirme l’écrivain militant Varavara Rao. « Si ce n’est son droit à la mobilité, un prisonnier bénéficie de tous les autres droits. Mais ce n’est pas le cas dans cette affaire. Dès lors, Saibaba désire être transféré vers la Cherlapally Central Jail à Hyderabad ». Saibaba est détenu à la Nagpur Central Jail depuis sa condamnation à la perpétuité il y a huit mois pour de prétendus liens avec la guérilla ». Suite à cette demande de G.N. Saibaba et à la réunion de ce vendredi, une pétition a été déposée devant les autorités.

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Dossier(s): Archives Inde-Népal Tags: ,

Francis Grenier, qui avait été blessé à un oeil à Montréal lors d’une manifestation étudiante en mars 2012 (voir notre article), recevra 175.000 dollars canadiens, plus des intérêts et des indemnités, de la part de la Ville de Montréal. Un juge de la Cour supérieure a tranché lundi que celui-ci avait bel et bien perdu une partie de sa vision à cause de l’explosion d’une Rubber Ball Blast Grenade (RBBG) de la police.

Francis Grenier

Francis Grenier

Lire le texte du jugement

Dossier(s): Amérique du Nord Archives Tags:

Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 novembre, trois personnes ont été contrôlées à Montreuil et placées en garde-à-vue pour « tentative de vol par effraction en réunion » (une qualification de plus en plus souvent retenue dans les cas d’ouverture de squats). Elles n’ont rien déclaré durant la GAV et ont refusé de donner leurs empreintes et photos, ce qui leur vaut d’être également poursuivies pour « refus de signalétique ». L’une d’entre elle est également accusée de « provocation à s’armer contre l’État ».

Elles ont été déférées au TGI de Bobigny le jeudi 16 pour passer en comparution immédiate. Une dizaine de personnes étaient présentes en solidarité avec les trois inculpées qui ont refusé d’être jugées immédiatement. Le procureur a demandé le mandat de dépôt pour les trois dans l’attente de leur procès. Ayant catalogué les accusées et les personnes solidaires dans la salle comme étant de « l’ultra-gauche » et décidé l’expulsion d’une personne présente. La juge a annoncé la mise en détention jusqu’au procès fixé le 7 décembre, provoquant des protestations qui ont amené à l’évacuation de la salle d’audience.

Lire un compte-rendu plus complet

Le tribunal de grande instance de Bobigny

Le tribunal de grande instance de Bobigny