Des manifestations de masse ont eu lieu dans tout le Chili vendredi contre le système de retraite mis en place par Pinochet, qui pénalise les bas revenus, et que le gouvernement veut maintenir avec de légères réformes. Des affrontements ont eu lieu à à Valparaiso, Arica, Santiago, Viña del Mar, ainsi qu’à Concepción. A Santiago du Chili, des dizaines de barricades ont été érigées dans différentes parties de la capitale, le métro a été bloqué et deux bus incendiés.

Affrontements vendredi à Santiago

Affrontements vendredi à Santiago

Arrestation à Valparaiso

Arrestation à Valparaiso

Des militants de l’Initiative de la Jeunesse Apoïste a mené une attaque contre les bureau de l’UETD (Union des Démocrates Européens et Turcs), à Grevenbroich (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), la semaine passée, en représailles à l’assassinat de deux combattantes des YJA-Star. Celles-ci ont été abattues par des militaires turcs (avec des armes vendues par l’Allemagne) après leur reddition.

Les bureaux visés après l'attaque

Les bureaux visés après l’attaque

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Le 30 octobre le ministère de l’intérieur français a fait publier un décret instaurant la base de données des « Titres électroniques sécurisés » (TES).Tout porteur d’une pièce d’identité ou passeport biométrique verra l’ensemble des données personnelles qu’il a transmis regroupées dans un fichier comportant ainsi l’identité, l’adresse postale et électronique, la signature, la taille, le sexe, la couleur des cheveux, mais aussi les empreintes digitales et la filiation. Au total, 66 millions de personnes sont concernées soit la quasi-totalité de la population.

Toutes ces informations seront consultables par la police, la gendarmerie, les préfectures ainsi que les services du renseignement. Interpol et le système d’information Schengen pourront également obtenir des données sur la perte ou le vol d’une carte d’identité ou d’un passeport. Cette loi avait été votée en 2012 mais jamais appliquée. La France n’a créé qu’une seule fois un fichier général de la population, c’était en 1940 sous Pétain. Il fut d’ailleurs détruit à la Libération.

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Un tribunal argentin a annulé l’ordre de mise en liberté provisoire de Rolando Echarri Pareja, dirigeant du MOVADEF (Mouvement pour l’Amnistie et les Droits fondamentaux), sous le coup d’une demande d’extradition formulée par les autorités péruviennes qui l’accusent d’être un dirigeant du PCP-SL. Rolando Echarri Pareja avait demandé l’asile politique à l’Argentine en 2009. Il avait été arrêté et emprisonné en décembre 2012 (voir notre article) suite à la demande d’extradition péruvienne, mais en mai dernier, un tribunal avait ordonné sa libération, estimant que légalement, il fallait attendre l’avis de la Commission nationale qui accorde ou refuse l’asile politique. Les autorités ont été en appel et ont gagné cet appel, l’arrestation immédiate de Rolando Echarri Pareja a été décrétée.

Rolando Echarri Pareja

Rolando Echarri Pareja

Les deux syndicats SACT (Syndicat Autonome des Conducteurs de train) et SIC (Syndicat Indépendant pour Cheminots), qui représentent environ un tiers des 3.800 conducteurs de train, se sont vu interdire par le gouvernement le dépôt d’un préavis de grève. Le droit de grève devient exclusivement réservé aux syndicats représentés au niveau national et qui comptent un nombre minimum de membres. Avec l’introduction de ces critères, seuls les trois grands syndicats pourront se croiser les bras légalement. Les grèves menées au nom du SACT et du SIC seront considérées comme sauvages et illégales, les conducteurs risqueront alors des amendes voire un licenciement dans certains cas. Le SACT et le SIC conservent toutefois leur statut de syndicat.

Grévistes de la SACT (archive)

Grévistes de la SACT (archive)

Ce 4 novembre avait lieu le procès d’un militant révolutionnaire zurichois concernant une série d’actions contre la gentrification, principalement l’expulsion d’un député libéral hors d’un squat . Le militant a été condamné à 900CHF d’amende (830€), il fera appel du verdict. Une centaine de solidaires se sont rendus au procès et ont mis de l’animation dans la salle.

Photo solidaire prise à Bruxelles

Photo solidaire prise à Bruxelles

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Un syndicaliste de la CGT-Construction comparaissait aujourd’hui vendredi en correctionnelle pour « dégradation », des faits qu’il conteste, suite à la manifestation surprise menée par une quarantaine de syndicalistes CGT, en avril 2014 au siège de la Fédération française du bâtiment (FFB), contre la pénibilité. Une occupation de plus de 5 heures, avec confettis, autocollants et billes de peintures à l’eau sur les vitres à la suite de laquelle la FFB réclame près de 15.000 euros de dommages-intérêts et 10.000 euros pour le préjudice moral.

Le prévenu saura le 16 décembre si les juges suivent les réquisitions de la procureure : un an d’emprisonnement avec sursis, 4.000 euros d’amende dont la moitié avec sursis, et l’interdiction de se rendre aux abords de la FFB pendant 3 ans. Une centaine de militants de la CGT-Construction se sont rassemblés sous la pluie ce vendredi matin à Paris, aux abords du tribunal de grande instance, pour soutenir le prévenu.

Au rassemblement solidaire ce vendredi matin

Au rassemblement solidaire ce vendredi matin

À la suite d’une opération policière sur la frontière de l’Andhra Pradesh et de l’Odisha le 24 octobre, où 24 maoïstes ont été abattus par les forces de l’ordre (voir notre article), le sort du dirigeant clandestin maoïste Ramakrishna alias RK faisaient l’objet de question. Certains évoquait la possibilité qu’il ait été capturé et maintenu au secret par les forces de sécurité (voir notre article). L’épouse de Ramakrishna a fait savoir hier que son mari était « quelque part en sécurité ».

Par ailleurs, les maoïstes ont appelés ce jeudi à un bandh de protestation contre le massacre du 24 octobre, dans la région de Malkangiri, dans l’Odisha. Le bandh a surtout affecté les transports, les marchés et les commerces. Aucun incident n’est signalé pour l’instant.

 Ramakrishna alias RK

Ramakrishna alias RK

Des affrontements ont opposés des groupes de jeunes manifestants à la police anti-émeute (ESMAD) à proximité du siège de l’université La Macarena de Bogota. La grande avenue Circunvalar est fermée, provoquant de grands embarras de circulation. La police a déployé trois blindés pour contenir les manifestants.

Le déploiement des ESMAD hier jeudi

Le déploiement des ESMAD hier jeudi

Des policiers en tenue anti-émeute se sont à nouveau affrontés mercredi avec des opposants au pipeline Dakota Access, usant de matraque et de gaz au poivre. L’affrontement s’est produit quelques heures après que la Commission de la fonction publique du Dakota du Nord ait critiqué la compagnie pipelinière pour n’avoir pas immédiatement signalé la découverte d’artefacts amérindiens (ce qui lui vaudra des amendes) et un jour après que le président Barack Obama ait soulevé la possibilité de dérouter le pipeline dans le sud du Dakota du Nord pour atténuer les préoccupations tribales.

Mercredi après-midi, les manifestants ont tenté de construire un pont piétonnier en bois à travers une rivière pour entrer sur le domaine du chantier, puis ont tenté de la traverser à la nage ou bateau quand les policiers ont démantelé le pont. Deux arrestations ont été signalées.

Manifestation contre le Dakota Access

Manifestation contre le Dakota Access