Dans ce livre à mi-chemin entre littérature jeunesse et réflexion philosophique, le prisonnier politique, combattant de la gauche palestinienne et écrivain Walid Daqqa livre un conte sur la prison, la résistance et la libération de la Palestine. C’est un écho à sa propre vie car il a passé plus de 38 ans dans les prisons israéliennes où il a poursuivi son combat sans relâche, défiant le système concentrationnaire jusqu’à avoir un enfant alors que c’est interdit. Ce livre raconte la quête d’un jeune enfant qui malgré l’interdiction des visites en prison, lutte pour pouvoir voir son père. Cette présentation sera l’occasion de discuter de la centralité de la cause des prisonnier·es dans la lutte palestinienne. Et aussi de la littérature carcérale comme l’un des moyens de résistance de tout un peuple face au colonialisme de peuplement et au génocide en cours. Mercredi 8 octobre à 19H au Chat Noir, le Secours Rouge Toulouse propose sa deuxième soirée mensuelle Faisons Front sur le thème « Prison, résistance et libération de la Palestine » avec les Éditions Terrasses et le Comité de soutien à la Palestine 31.

Suite à une action antifasciste contre la présence du syndicat étudiant d’extrême droite UNI sur le campus de l’Université Toulouse Capitole, plusieurs membres de l’Union Étudiante passent en section disciplinaire (voir notre article). Ils sont accusés par Hugues Kenfack, directeur de l’établissement, d’y avoir participé. Contre cette procédure bâillon, un rassemblement de soutien est organisé ce vendredi 26 septembre à 12H30 devant l’Arsenal à l’UT-Capitole.

Pour le 18 septembre à Toulouse, voici les noms d’avocat·es disponibles en cas d’arrestations : Océane Chote et Antoine Ramognino. Pour désigner un avocat en garde à vue, vous avez juste besoin de son nom et son barreau. Vous pouvez désigner un de ces avocat·es du barreau de Toulouse. Si absent·es, prenez le/la commis d’office et on n’oublie pas : on a rien à déclarer ! Voir aussi notre « Petit guide légal des manifestant·es ».

Ce mercredi 10 septembre, le mouvement « Bloquons Tout » a réuni 360 000 personnes dans les manifestations, au moins 150 lycées bloqués et des milliers de blocages et d’actions de sabotage dans l’ensemble du pays, selon les estimations de plusieurs organisations participantes. Avec plus de 80 000 policiers et gendarmes mobilisés durant la journée (voir notre article) et l’utilisation massive de drones, la répression a été extrêmement brutale avec au moins 540 interpellations et plus de 340 gardes à vue d’après le ministère de l’Intérieur. Afin d’exiger leur libération immédiate, de nombreux rassemblements de soutien devant des commissariats ont été organisés dans la soirée. À Toulouse, il a réuni des centaines de personnes, mais la police a gazé les gens présents en procédant au moins à une autre interpellation (voir ici).

À partir du 8 septembre, Toulouse et une vingtaine de communes aux alentours vont être survolées par des drones dans le cadre d’opérations de vidéosurveillance. Cela va durer jusqu’au 8 novembre à minuit. Prétextant la présence de rodéos urbains, ces drones seront déployés dans plusieurs quartiers populaires toulousains : Empalot, Les Izards-Borderouge, Paléficat Grand-Selve, Jolimont, Roseraie, Soupetard, Bellefontaine, La Reynerie, Bagatelle – La Faourette, Les Pradettes, Les Arènes.

Pour le 10 septembre à Toulouse, voici les noms d’avocat·es disponibles en cas d’arrestations : Océane Chotel, Justine Rucel, Sébastien Delorge. Pour désigner un avocat en garde à vue, vous avez juste besoin de son nom et son barreau. Vous pouvez désigner un de ces avocat·es du barreau de Toulouse. Si absent·es, prenez le/la commis d’office et on n’oublie pas : on a rien à déclarer ! Voir aussi notre « Petit guide légal des manifestant·es ».

Au côté d’une vingtaine d’organisations, le Secours Rouge Toulouse appelle à manifester ce samedi 6 septembre dès 14H au départ de la gare Matabiau contre le génocide en cours à Gaza, mais également pour dénoncer la complicité de l’impérialisme français et exiger la libération de l’ensemble des personnes engagées en faveur de la Palestine.

Au printemps dernier, l’Union Étudiante (UE) a dénoncé la présence du syndicat d’extrême droite UNI à l’Université Toulouse Capitole. Suite à cela, la présidence de l’établissement a choisi de lancer une section disciplinaire fin septembre contre deux syndicalistes de l’UE. Sans aucune preuve, elle accuse ces étudiants d’avoir participé à une action d’enfarinage de l’UNI sur le campus qui avait été relayée sur les réseaux sociaux.

Suite à leur arrestation vendredi dernier après s’être mobilisé·es contre l’abattage d’arbres centenaires sur le tracé de la LGV Bordeaux-Toulouse (voir notre article), trois activistes ont été placé·es sous contrôle judiciaire. Iels ont l’interdiction de se rendre dans tous les départements du tracé de la LGV : Gironde, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne, à l’exception d’un département en fonction du lieu d’habitation. Iels ont également interdiction d’être présent·es sur tous les lieux concernés par la LGV et toute manifestation en lien avec la LGV ainsi que l’interdiction de se voir. Le jugement est prévu le 4 novembre prochain.