Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Le Conseil des ministres a décidé vendredi de prolonger de trois semaines la présence des militaires dans la rue, une mesure qui trouve son origine dans le rehaussement de la menace terroriste. La menace est entre-temps repassée de 3 à 2 sur une échelle de 4 à l’exception de certains bâtiments à risque. Le nombre de militaires avait donc été revu, passant de 300 à 210 personnes.

La manifestation, qui réunissait 75.000 personnes selon les orgnisateurs (syndicats, organisatinos sociales et étudiantes), est partie du Square Victoria à 13h. Vers 15h, le gris de la manifestation a mis fin à sa marche au parc Émilie-Gamelin, juste à côté de l’Université du Québec à Montréal et de la gare d’autobus. Un autre groupe a poursuivit sa marche jusqu’à l’avenue Maisonneuve, une artère importante, qui a été bloquée. Les policiers sont alors intervenus en lançant des capsules de gaz irritant. Après 16h, les manifestants ont regagné le terrain qu’ils avaient perdu, certains ont lancé des bouteilles et autres projectiles aux policiers. Des manifestants ont placé des tables et des clôtures métalliques devant les policiers pour former une barricade et les empêcher d’approcher. À 17h15, le Groupe tactique d’intervention a chargé les manifestants, retirant les barricades.

Il s’agissait de la plus importante manifestation à Montréal des deux dernières années. Deux personnes ont été interpellées en vertu du règlement municipal P-6, l’un pour port de masque, l’autre pour refus d’obtempérer. Les organisateurs n’ont pas donné l’itinéraire à l’avance au Service de police de la ville de Montréal, bien que cela contrevienne au règlement municipal encadrant les manifestations. Les policiers ont tout de même dû tolérer la manifestation.

Canada: Affrontements après la grande manifestation anti-austérité à Montréal

Du 28 au 30 mars, sur l’initiative du Comité de solidarité tunisien pour la libération de Georges Abdallah: table de presse durant le forum social de Tunis avec informations sur la situation de Georges Abdallah, affichages sur le parcours de l’aéroport lors de la venue de François Hollande à Tunis, rassemblement devant l’ambassade de France et manifestation pour la Journée de la Terre (photo).

Tunisie: Série de manifestations pour Georges Abdallah

Un autre convoi militaire du 4e bataillon d’artillerie, composé de cinq camions, qui passait par le village Mahayag (San Miguel, Agusan del Sur) est tombé dans une embuscade à l’IED et à l’arme automatique de la NPA mercredi. Deux sous-officiers ont été tués et douze militaires blessés. Un guérillero a également été tué dans la fusillade, et un autre capturé. La veille, un combattant de la NPA a été tué et un policier grièvement blessé dans une fusillade à Ocampo, (Camarines Sur). Un autre membre présumé de la NPA a été arrêté.

Un policier a été jugé coupable d’avoir fait, le 14 octobre 2010, un usage disproportionné de la force, hors de toute légitime défense, en tirant avec son flash-ball sur Geoffrey Tidjani, 16 ans à l’époque, qui tentait de bloquer un lycée de Montreuil (Seine-Saint-Denis). L’adolescent avait été grièvement blessé au visage. Le policier a aussi falsifié le procès-verbal rédigé après les événements, prétendant avoir été sous une pluie de projectile, ce qui aurait pu entraîner la condamnation du lycéen. Le policier a été condamné à un an de prison avec sursis, un an d’interdiction d’exercice et deux ans d’interdiction de port d’arme. Une décision rarissime dans les affaires de bavures dues au flash-ball.

La balle en plastique de 4 cm de diamètre avait provoqué des fractures multiples de la face, une hémorragie dans l’œil et des fractures du nez. Il avait fallu six interventions chirurgicales pour sauver l’œil et il aura toujours une opération de la cataracte à faire tous les cinq à dix ans. Le lycéen doit encore se faire opérer de la cloison nasale pour des sinusites chroniques.

France: Un policier (symboliquement) condamné pour avoir blessé un lycéen avec son flash-ball

Pour la troisième fois en trois nuits, Mihalis Nikolopoulos a frôlé la crise cardiaque. Dés qu’il s’endort, son rythme cardiaque chute de façon dramatique. De l’atropine lui est injectée régulièrement, mais celle-ci ne suffira pas longtemps.

La plupart des prisonniers de la Conspiration sont dans un état grave : perte de 20% de leur poids (Olga ne pèse plus que 40kg), Panagiotis pourrait avoir des complications suite à une chirurgie cérébrale qui a précédé la grève, etc…

Concernant leurs revendications : la mère des frères Tsakalos avait été ‘libérée’ selon des conditions assez dures : 10.000€ de caution, 3 pointages par mois, et l’interdiction de quitter l’île où elle vit (ce qui résulte de fait en une interdiction de visiter ses enfants à la prison). Elle a finalement refusé de quitter la prison sans Evi (la dernière proche encore arrêtée, c’est la compagne de Gerasimos).

Au début du mois de mars, l’unité antiterroriste avait arrêté plusieurs amis, conjoints et parents des prisonniers de la Conspiration des Cellules de Feu. Ceux-ci n’étaient pas liés de près ou de loin à la CCF et sont pourtant détenus depuis plus d’un mois.Pour exiger leurs libérations, les membres de la CCF ont suivis une grève de la faim très dure depuis le 2 mars.

Voir notre page spéciale sur la grève de la faim

Depuis le 23 mars, plusieurs prisonniers maoïstes sont en grève de la faim dans les prisons marocaines : réclamant des conditions de détention vivables, leur rassemblement dans la même prison, de pouvoir poursuivre leurs études, et contre la militarisation de l’université. Le 8 avril, un rassemblement de soutien aux prisonniers est organisé à Paris, de 18h à 20h, devant l’Institut du Monde Arabe, ,1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris.

En 2013, le plus célèbre logiciel de chiffrement de fichiers tirait sa révérence après des années de service, sans vraiment expliquer pourquoi. Après coup, il semblerait que Truecrypt ait subit des pressions de la part des autorités américaines, mais il est difficile d’en savoir plus. En octobre 2013, une campagne de financement participatif avait récolté assez d’argent pour financer un audit indépendant et professionnel de ce programme. Car si Truecrypt est en effet ‘opensource’ (on peut ‘lire’ le logiciel), il n’était pas relu dans les faits : peu de communauté autour de lui, et un code extrêmement long et complexe. Si Truecrypt avait contenue un backdoor de la NSA (une porte arrière), il aurait été difficile de le savoir, quand bien même cette backdoor n’aurait pas été cachée. C’est à présent chose faite : un an et demi plus tard, l’Open Crypto Audit Project vient de rendre son rapport public : Truecrypt n’a pas été vérolé par la NSA ou par un autre service de renseignement. Les chercheurs ont découvert 4 failles dans Truecrypt, 2 faibles, et 2 fortes. Malgré tout, aucune de ces failles ne permettait de pirater facilement une clé de chiffrement de Truecrypt. Deux ans après sa dernière mise à jour, Truecrypt reste donc le meilleur logiciel de chiffrement : gratuit, open-source et audité( Il faudra être prudent de télécharger la version 7.1a) La publication de cet audit va aussi permettre aux nombreux candidats de recommencer à développer Truecrypt. L’un des plus prometteurs est Truecrypt.ch (alias TCNext). Vous pouvez également télécharger la dernière version fiable de Truecrypt sur leur site. Consultez leur site ici.

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