Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Deva Holding est une multinationale pharmaceutique implantée en Turquie, filiale du groupe EastPharma, qui a licencié, à ce jour, 24 travailleurs pour avoir, tout simplement, rejoint les rangs du syndicat Petrol-Is. Comme son siège social est aux Bahamas, elle pense que tout lui est permis Petrol-Is, le syndicat turc affilié à IndustriALL.

Turquie: 24 travailleurs licenciés parce que syndiqués

Les forces de sécurité paraguayenne ont identifié les cinq guérilleros de l’Agrupación Campesina Armada, qui ont échappés aux derniers combats dans lesquels quatre d’entre eux ont été tués. L’identification s’est faite sur une vidéo prise par les guérilleros eux-mêmes : Alfredo Jara Larrea, Albino Ramón Jara Larrea, Rudy Ruiz Sosa, Luciano Argüello et Mariano López Velázquez. La Force Opérationnel Interarme (Fuerza de Tarea Conjunta, FTC) continue à ratisser la région de l’Arroyito.

Paraguay: Suite de l’opération anti-guérilla

La direction de la firme BM&S, qui nettoie les trains pour le compte de la SNCB, à Schaerbeek, a demandé hier lundi au tribunal civil de Bruxelles que la Ville respecte la décision de justice rendue en août dernier. A savoir : la levée de la grève qui dure depuis 5 semaines. Le tribunal avait condamné la ville de Bruxelles au paiement d’une astreinte de 10 000 euros par jour si elle ne faisait pas exécuter cette décision par la police.

Il y a quelques semaines encore, la police avait refusé d’assister le huissier de justice qui était venu sur place pour faire exécuter cette ordonnance. La Ville estime que la police ne doit pas intervenir sur un terrain privé : à savoir celui de la SNCB. Les travailleurs de BM&S sont entrés en grève depuis le mois d’août dernier. Ils protestent contre le licenciement de deux délégués syndicaux de la firme. La décision du tribunal sera communiquée aux deux parties la semaine prochaine.

Bruxelles: Nouveau passage au tribunal pour la grève à BM&S

Le 20 septembre le réseau SARE a été fondé à Bilbao. il s’agit de la nouvelle organisation de défense des prisonniers politiques de la gauche nationaliste basque. La précédente organisation fondée pour ce soutien, HERRIRA, avait été criminalisée. SARE présente un profil différent, ayant comme porte-parole un ancien sénateur, Joseba Azkarraga. Le premier objectif de SARE est la lutte contre la dispersion des prisonniers basques aux quatre coins de l’état espagnol. SARE reprendrait en charge la manifestation annuelle de soutien aux prisonniers pris en charge par HERRIRA jusqu’à son interdiction puis, cette année, prise en charge par un groupe informel de citoyens malgré les tentatives d’interdiction. La manifestation de cette année avait été un énorme succès, rassemblant 130.000 personnes. Une procédure a été lancée pour interdire SARE dès sa fondation, mais elle n’a pas abouti.

Pays basque: Nouvelle organisation de soutien aux prisonniers

Une trentaine de personnes se sont rassemblées de 17H30 à 18H30 sur la grand place de Lille pour revendiquer la libération de Georges Abdallah. Les banderoles ont été placée à l’entrée du Théâtre du Nord tandis que des tracts étaient distribués sur la place.

France: Rassemblement à Lille pour Georges Adballah

La police de Gadchiroli a arrêté deux cadres du parti maoïstes actifs dans le Chhattisgarh, dont un membre haut placé, dans la forêt de Markegaon, dans le nord du district. Kamlesh Gawde, alias Shamlal, un ancien commandant de brigade, a été arrêté avec Maheshwari Madavi, alias Jeeteshwari.

Par ailleurs, les autorités ont annoncé qu’un membre éminent du Special Area Committee du CPI(Maoist) a été arrêté à proximité du commissariat de Ramgarh, dans le district de Dumka (Jharkhand).

Enfin, samedi, la police a interpellé une femme se déplaçant de manière suspecte dans le village de Godloi situé dans le district de Deogarh, toujours dans le Jharkhand. Identifiée comme étant Basanti Barla, les autorités la suspecte d’être active dans la guérilla maoïste. Elle a été emmenée pour être interrogée, mais aucun lien entre elle et le CPI(Maoist) n’a encore pu être établi. Elle a été arrêtée dans le cadre du opération de ratissage menée par la CRPF et les forces de sécurité, et a été placée en détention préventive.

Récemment, plusieurs sources médiatiques ont remis en avant la problématique des arrestations injustifiées de tribaux qui sont interpellés sans autre justification qu’un comportement ‘suspect’. Ces arrestations abusives se multiplient en raison, entre autre, des récompenses obtenues par les policiers pour l’arrestation de membres de la guérilla.

Le 11 août dernier, la Cantine des Pyrénées a été expulsée du bâtiment qu’elle occupait depuis décembre 2012, rue des Pyrénées dans le 20e arrondissement à Paris. Depuis un an et demi, ce collectif a mis en place un espace de solidarité de classe.

Parmi les actions initiées par la cantine : La création d’un collectif de Mal-Logés, l’organisation de cours de français et un ciné-club hebdomadaire gratuit. La Cantine se mobilisait au quotidien pour dénoncer des actes qu’elle estimait inacceptables (affiches pour rendre hommage à une voisine assassinée, victime d’un crime sexiste…). La Cantine a aussi été mise à la disposition d’un collectif de soutien à d’anciens militants politiques allemands des années 70, extradés en 2011. Les ouvriers de PSA en grève contre leur licenciement y ont collecté de l’argent pour leur lutte.

Paris: Rassemblement à la « Cantine des Pyrénées »

Le prisonnier politique sahraoui Hasanna El Wali était souffrant à la prison de Tawerta, dans la ville de Dakhla (Sahara occidental occupé). Ses co-détenus ont manifestés pour qu’il soit transporté à l’hôpital civil de Dakhla. Lors son arrivée à l’hôpital, il n’a pas eu droit à un check-up pré-médical: il a été immédiatement transféré dans une salle spéciale, entouré par des agents de police. Et alors qu’ils savaient qu’il était diabétique, au lieu d’œuvrer à diminuer son taux de sucre, ils lui ont injecté un « sérum glucose » qui a fait monter son taux de sucre jusqu’à le plonger dans le coma. Il a ensuite été transféré dans cet état à l’hôpital militaire de la ville.

Hasanna El Wali

Pékin a annoncé en août que le futur chef de l’exécutif de Hong Kong serait élu au suffrage universel dès 2017… mais que seuls deux ou trois candidats sélectionnés par un comité seraient habilités à se présenter au scrutin. La campagne de désobéissance civile qui couve depuis des semaines s’est brutalement accélérée dans des scènes de rue chaotiques. Les policiers avaient tiré dimanche jusque tard dans la nuit des salves répétées de gaz lacrymogène pour tenter de disperser les protestataires. Ces derniers s’étaient rassemblés par dizaines de milliers dans des quartiers du centre mais avaient également débordé jusque dans Kowloon, en face de l’île de Hong Kong, sur le continent.

41 personnes blessées durant les affrontements ont été hospitalisées. Au total, 78 personnes ont été arrêtées pour des motifs divers: troubles à l’ordre public, entrée illégale dans des bâtiments gouvernementaux et violences contre dépositaires de la force publique.

Hong Kong: Week-end d’affrontements

Quatre membres du Agrupación Campesina Armada (Groupement Paysan Armé, ACA), que le gouvernement présente comme une scission de l’Armée du peuple paraguayen (EPP), ont été tués entre lundi et vendredi lors de plusieurs engagements contre la Force opérationnelle interarmées (FTC) déployée contre eux. Le département de Concepcion, situé à 500 km de la capitale Asuncion, est régulièrement le théâtre d’affrontements entre les forces de l’ordre et guérilleros. Des commandos de la police paraguayenne traquent le leader de l’ACA, Albino Jara Larrea, qui aurait été blessé vendredi lors d’une fusillade. Les guérilleros tués sont Andrés López Fernández (15 ans), Florence Eduardo Vega (21 ans), Hugo Martinez Daniel Lugo (23 ans) et Marcos Ojeda (20 ans), il serait mal plus albinos, cinq victimes.

Paraguay: Quatre guérilleros tués