Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

De nouvelles escarmouches ont eu lieu dans le district de Lice (province de Diyarbakir), des hélicoptères militaires ont ouvert le feu sur un parti de guérilleros du PKK qui ont riposté, touchant un hélicoptère de deux balles. Les négociations de paix piétinent au Kurdistan. Les autorité turques viennent d’annoncer que le transfert d’Abdullah Ocalan en résidence surveillée n’était « même pas à l’étude ».

Turquie/Kurdistan: Nouvel affrontement

Le Rapporteur général de l’Union des Syndicats des Enseignants du Togo (USET), Akéta Abalo, devait se rendre à une réunion de sa base puis se rendre à une conférence de presse de la Synergie des travailleurs du Togo (STT) lorsqu’il fut interpellé par des agents en civile de la Direction générale de la police judiciaire.

Akéta Abalo

Akéta Abalo

Les prisonniers politiques de la prison d’Evin, à Téhéran, ont mis fin à leur grève de la faim, hier mardi, après une dizaine de jours. Ils protestaient contre les affrontements violents survenus lors de l’inspection des cellules, jeudi 17 avril, entre des gardiens de prison et les quelque 70 détenus de la section 350, celle des prisonniers politiques. Ils exigeaient la création d’un comité d’enquête et le traitement médical des blessés. A la suite de ces affrontements, 32 détenus ont été mis à l »isolement ; douze s’y trouvent toujours.

L’affaire, relatée dans la presse iranienne, a suscité l’indignation des familles des prisonniers, de journalistes et de militants des droits de l’homme. Les familles se sont ensuite réunies devant le bureau de la présidence, le Parlement, ainsi que devant le ministère de la justice. Le 23 avril, le directeur de l’Organisation pénitentiaire a été limogé. Mais il a ensuite été nommé à la tête de la Cour de justice de Téhéran, ce qui ressemble davantage à une promotion qu’à une sanction. Après cette attaque, les gardes de la prison ont rasé les cheveux des détenus. En signe de solidarité, d’autres prisonniers se sont également coupé les cheveux. Et des internautes ont lancé une campagne intitulée « Sarfaraz » (« tête haute », en persan), pour laquelle ils se rasent la tête puis se prennent en photo. Ces images sont ensuite publiées sur les réseaux sociaux.

Iran: Les prisonniers politiques d’Evin arrêtent leur grève de la faim

L’affaire n’est pas anodine, quand plus de 90% des Américains possèdent un téléphone portable et douze millions d’arrestations ont lieu chaque année dans le pays, souvent pour un motif mineur. Le 4e Amendement de la Constitution protège les Américains de toute « saisie et fouille injustifiées », autrement dit la police doit au préalable obtenir un mandat de la justice, sauf lorsque la vie d’un policier est en danger et qu’il faut agir vite.

Les neuf juges de la plus haute juridiction du pays doivent dire si les principes de ce 4e Amendement s’appliquent aux téléphones portables, susceptibles de contenir une multitude d’informations à caractère privé. Ils se penchent mardi sur le cas de deux hommes, dont les données obtenues sans autorisation sur leurs téléphones lors d’une arrestation de routine ont conduit à leur condamnation par la justice.

La semaine dernière, le Parlement a approuvé la révision des accords de Tournai qui permettent notamment des patrouilles communes entre les polices belge et française dans la zone frontalière. Dans cette même optique, la ministre de l’intérieur souhaite étendre l’installation de caméras intelligentes ANPR (Automatic Number Plate Registration) sur toute la frontière franco-belge, de La Panne à Aubange. Aujourd’hui, pareilles caméras ont déjà été installées dans la région frontalière en Flandre occidentale sous l’impulsion du gouvereur.

« Nous avons prévu ces dernières années un subside de 50.000 euros pour les zones de police flamandes. En 2014-2015, ce sera au tour des zones de police wallonnes. C’est prévu dans le budget », a indiqué la ministre. Ces caméras, fixes ou mobiles, permettent d’enregistrer et d’analyser les numéros de plaque des véhicules passant la frontière, un outil précieux pour lutter contre la criminalité et les trafic en tous genres.

Belgique: Des caméras « intelligentes » en zone frontalière

Plusieurs centaines de personnes ont marché devant l’ambassade des Etats-Unis à Manille ce mardi 29 avril, pour protester contre l’accord de défense signé le jour précédent entre Barack Obama et Benigno Aquino. Cet accord, d’une durée initiale de dix ans, définit le cadre d’une présence renforcée des troupes, de la marine et de l’aviation américaines aux Philippines. Les manifestants ont qualifié les USA de « Terroriste n°1 ».
Des incidents ont opposés les manifestants aux policiers qui barraient la route de l’ambassade et qui ont fait usage de canon à eau.


Manifestation à Manille en marge de la visite… par lemondefr

La police sud-africaine a eu recours dimanche à des canons à eau et à des grenades assourdissantes pour disperser des manifestants dans la “ceinture du platine” près de Johannesburg après une visite mouvementée d’un ministre venu faire campagne en vue des élections du 7 mai.

Le ministre des Sports, Fikile Mbalula, (ANC) a été caillassé par des adhérents de l’AMCU (Association of Mineworkers and Construction Union), le syndicat à l’origine d’une grève de trois mois dans les mines de la région. Le ministre a dû être évacué sous escorte policière après avoir été confronté à une foule hostile dans le bidonville de Freedom Park au nord-ouest de Johannesburg. La manifestation a ensuite tourné en émeute: deux salles municipales et le domicile d’un élu de l’ANC ont été incendiés. L’AMCU exige un doublement du salaire minimum pour les mineurs pour le porter à 850 euros. Malgré 13 semaines de grève, les discussions la semaine passée avec les dirigeants des groupes miniers se sont soldées par un échec.


Afrique du Sud: Affrontements après la visite d’un ministre
Afrique du Sud: Affrontements après la visite d’un ministre

Ricardo H., un étudiant chilien, se rendait avec un ami au festival Steenrock 2011 organisé devant le centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel lorsqu’ils se sont fait contrôler par la police. Ricardo H. s’était opposé verbalement au contrôle d’un agent de police de Zaventem qui lui a assené plusieurs coups à l’aide d’une matraque télescopique, lui fracturant la mâchoire. L’agent a affirmé que l’étudiant qui lui semblait menaçant ce qui était démenti par plusieurs témoins. Ce lundi, le tribunal correctionnel de Bruxelles a estimé que Ricardo H. avait bien insulté l’agent de police et lui avait manqué de respect. La violence dont a fait preuve le policier a été déclarée « réelle et excessive », mais le policier a bénéficié d’une suspension du prononcé de la condamnation de la part du tribunal. Ricardo H. a écopé de 8 jours de prison pour insulte.