Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Treize guérilleros de la NPA se seraient rendu samedi à des militaires du 66e Nataillon d’infanterie dans la localité de Cabinuangan (New Bataan, Compostela Valley). Six appartiendraient au Front n°15 et sept au Front n°20, deux fronts relevant du Comité Régional du Sud Mindanao de la NPA. Parmi les treize il y avait deux femmes. Cette reddition fait l’objet d’une grande opération de propagande de l’armée alors que la NPA vient d’effectuer des raids dévastateurs contre diverses entreprises minières dans le pays.

Vendredi à l’aube, 1.650 policiers ont encerclé le terrain de 50.000 m2 où, depuis le 31 mars, environ 5.000 personnes s’affairaient à construire leurs baraques en bois. Le bataillon de choc est entré en premier dans la favela baptisée « Telerj », du nom de l’immeuble désaffecté situé sur ce terrain vague. Les policiers annonçaient par haut-parleur que les habitants seraient relogés dans des abris municipaux.

La police exécutait un ordre judiciaire d’expulsion à la demande de l’entreprise de téléphonie Oi, propriétaire du terrain. Certaines familles sont sorties dans le calme mais des dizaines de jeunes ont lancé des pierres et des bouteilles sur les forces de l’ordre qui ont réagi en tirant des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Au cours des heurts, au moins 19 personnes ont été blessées – dont 12 policiers et trois enfants. Plusieurs autobus qui passaient dans ce quartier d’Engenho Novo (zone nord de Rio) ont été incendiés ainsi que trois véhicules de chaînes de télévision et de stations de radio locales. Après l’expulsion des habitants, un bulldozer a procédé à la démolition des baraques.

Brésil: Affrontements lors de l’expulsion d’une favela

Dans le cadre de la semaine de soutien aux prisonniers politiques, un rassemblement aura lieu le mercredi 16 avril de 17 h à 19 h à la Grand Place à Lille (métro Rihour)
Les organisateurs invitent toutes les forces de soutien à venir avec des photos des prisonniers politiques, à prendre la parole pour présenter leurs situations et les actions existantes pour les soutenir, à apporter des textes et poèmes de solidarité qui seront lus sur la place publique ; etc.

Des militants du Syndicat National des Etudiants de Mauritanie (SNEM) ont été arrêtés par la police suite au mot d’ordre de grève, lancé par les principaux syndicats étudiants. Il s’agit de Mouhamed Ibrahima Sarr, 2ème Secrétaire Général adjoint du SNEM, de Bouyagui harouna Sall Trésorier Général du SNEM, de Cheikhna Diakité Secrétaire aux affaires sportives, de Bass Oumar Président Section FLSH du SNEM, de Houdou Diop Secrétaire Général de Section FLSH

Le ministère philippin de la Défense a signé un accord avec Bell Helicopter, filiale de Textron, pour l’acquisition de huit hélicoptères Bell 412EP. Cinq des appareils seront configurés pour des missions de combat, les autres seront eux utilisés pour le transport. Les Philippines possèdent déjà une flotte de huit Bell 205, deux Bell 212/214 ainsi que 42 anciens UH-1H/V.

Philippines: De nouveaux hélicoptères contre la guérilla

La revue Gefangenen Info (« Info des Prisonniers ») est née sous le titre Angehörigen Info (« Info des Proches », c’est-à-dire des proches des prisonniers, les familles et amis des prisonniers de la RAF). La revue a été fondée en 1989 en soutien à la grève de la faim des prisonniers de la RAF. Elle est aujourd’hui publiée par le Netzwerk Freiheit für alle politischen Gefangenen et joue en rôle central, dans l’aire germanophone, dans le processus de construction d’un Secours rouge international. Ce sont 383 numéros qui ont été publiés en 25 ans, malgré plusieurs attaques et procès de la part des autorités allemandes.

Allemagne: Gefangenen Info a 25 ans!

La manifestation avait été organisée par les militants pour le droit au logement, les mouvements dénonçant les mesures d’austérité, des syndicats protestant contre le travail précaire, des étudiants ainsi que les opposants au TGV Lyon-Turin. Les manifestants ont affirmé être 15.000.
La manifestation s’est déroulée pacifiquement jusqu’à son arrivée devant les ministères de l’Industrie et du Travail. Des manifestants ont jetés des pétards et des pierres vers les véhicules blindés de la police dont 2.000 agents ont été déployés. Les policiers et les carabiniers les ont repoussés en chargeant à deux reprises le cortège et en faisant usage de gaz lacrymogène. Un manifestant a perdu une main dans l’explosion d’un pétard. On compte une dizaine d’autres blessés plus légers parmi les manifestants et une vingtaine au sein des forces de l’ordre. Il y aurait eu six arrestations.

Italie: Violents affrontements à Rome

Des manifestations violentes secouent depuis plusieurs jours la ville de Bloemhof où les maisons de responsables municipaux, des bâtiments publics et des magasins ont été incendiés lundi. Des routes ont été barrées. Les violences se sont étendues mardi à Christiana et à d’autres localités de la région. Les troubles ont commencé le 2 avril avec des manifestations contre les mauvais services publics et pour exiger le départ de certains responsables municipaux. Un adolescent a été tué mercredi lors d’une violente manifestation à Christiana.

Samedi, une colonne de guérilleros estimée à une centaine de combattants ont déclenché un IED au passage d’un autobus officiel transportant des fonctionnaires électoraux dans le district de Bijapur (état de Chhattisgarh), sept personnes ont été tuées et cinq blessées.
Moins d’une heure plus tard, l’explosion d’un autre puissant IED a frappé une ambulance qui avait été réquisitionnée par 10 paramilitaires de la CRPF près de Darbha, dans le district de Jagdalpur (état de Chhattisgarh également), à 350 km qu sud de la capitale Raipur. Cinq paramilitaires ont été tués et cinq autres blessés tandis que le conducteur et un technicien médical de l’ambulance ont également été tués.

Inde: Nouvelles attaques de la guérilla maoïste

Des affrontements ont opposé à Athènes la police à des manifestants qui protestaient contre l’ouverture des commerces le dimanche, une semaine avant la Pâque orthodoxe. L’affrontement s’est produit dans la principale rue commerçante de la capitale grecque. Des dizaines de manifestants ont déployé des banderoles devant des commerces, demandant aux gens de ne pas y entrer. « Ne touchez pas au repos dominical. Résistez à des pratiques de travail du Moyen-Âge », pouvait-on lire sur l’une d’elles.

Selon les syndicats, l’autorisation d’ouverture des magasins le dimanche ne bénéficiera qu’à la grande distribution au détriment des entreprises familiales déjà durement touchées par six ans de récession. La Grèce a adopté récemment une loi autorisant le commerce de détail à travailler le dimanche mais à condition d’obtenir une autorisation de la municipalité.

Grèce: Affrontements lors d’un manifestation contre le travail dominical