Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Une cinquantaine de militants nationalistes et de membres de la Ligue des droits de l’Homme se sont rassemblés ce soir devant la base militaire d’Aspretto à Ajaccio pour réclamer la libération d’une dizaine de personnes, dont le batônnier d’Ajaccio et un autre avocat, qui y étaient gardés à vue. Le bâtonnier d’Ajaccio, Dominique Ferrari, et son confrère Philippe Gatti, également membre de la Ligue des droits de l’Homme, ainsi qu’une dizaine de personnes parfois proches de la mouvance nationaliste sont interrogés dans cette caserne depuis lundi matin par des gendarmes et des policiers de la sous-direcion anti-terroriste. Les investigations concernent deux attentats commis le 5 décembre 2013 contre une autre caserne de gendarmerie d’Ajaccio et un édifice militaire à Bastia.

Corse: Arrestations et rassemblement

Des parents et amis des étudiants normaliens disparus, ulcérés du manque d’explication des autorités et du refus de les rencontrer, ont attaqué le siège du gouverneur de l’état de Guerrero. 10 cocktails Molotov ont été lancé sur la « Casa Guerrero », située à Chilpancingo, et un véhicule a été retourné.

Mexique: La résidence officielle du gouverneur du Guerrero attaquée

Raif Badawi est en prison depuis juin 2012 pour les propos tenus sur le site web et pour ses chroniques dans un journal du pays. Les autorités saoudiennes lui reprochent d’avoir insulté l’islam, alors que ses billets ne visaient que les comités décrétant les interdictions religieuses. Au début des procédures, il faisait face à une accusation d’apostasie, qui peut mener à la peine de mort. Le mois dernier, la Cour d’appel a toutefois maintenu la sentence de dix ans de prison, de mille coups de fouet et une amende d’un million de riyals (290.000 $). Il doit recevoir 50 coups de fouet par semaine jusqu’à concurrence de mille, sur la place publique. Une fois la peine de prison purgée, il lui sera interdit de voyager pendant dix ans alors que sa famille s’est réfugiée au Québec.

Arabie Saoudite: Un bloggeur condamné à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet

Dans le cadre de Cinéréseau, projection du documentaire de Alaa Ashkar, « Route 60 » (ma route qui traverse du nord au sud la Cisjordanie). Cette projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur, d’un représentant de la ligue des Droits de l’Homme 33 et du Collectf « Libérons Georges 33 ». Demain mardi 7 octobre, à 20h30, au Cinéma Jean-Eustache, à Pessac.

La table ronde des professionnels du tourisme a abordé, les 23-26 septembre à Paris, l’introduction par l’Union européenne de procédures biométriques pour les touristes désireux d’entrer dans l’espace Schengen, prévue pour 2015.
 La Commission européenne a en effet décidé d’introduire à terme, pour une série de pays dont la Russie, un visa de Schengen biométrique dans le cadre du Système d’information des visas, qui sera progressivement utilisé dans le monde entier. Les pays européens devraient perdre la moitié des touristes russes (un habitant de Vladivostok étant censé aller à Moscou déposer ses empreintes à l’ambassade).

28 cadavres, dont certains calcinés, ont été exhumés jusqu’à présent des fosses clandestines trouvées près du lieu de disparition de 43 manifestants étudiants le 26 septembre. Les fosses ont été trouvées samedi près de la localité de Pueblo Viejo, dans une zone montagneuse, grâce aux témoignages de certaines des 30 personnes arrêtées dans cette affaire, dont 22 policiers municipaux et des membres d’un cartel local de narcotrafiquants.

Deux criminels du groupe ont avoué avoir tué 17 de ces étudiants. Les deux détenus ont assuré que l’ordre de venir sur les lieux où se trouvaient les étudiants avait été donné par le directeur de la sécurité publique d’Iguala. L’ordre de les capturer et de les assassiner aurait été donné par un des dirigeants du cartel. Tandis que les familles attendaient des nouvelles dans l’angoisse, des centaines de camarades et de collègues des élèves et enseignants ont bloqué l’autoroute menant de Chilpancingo à Acapulco.

Mexique: Le massacre des étudiants se confirme

Les autorités marocaines de procéder à l’enterrement de la dépouille du prisonnier politique sahraoui Hassana Elouali en l’absence des membres de sa famille, et alors que ceux-ci réclamaient une autopsie et une enquête impartiales pour définir les circonstances de sa mort.

Maroc/Sahara: Les autorités marocaines inhument Hassana Elouali en cachette

Deux policiers ont été tués et cinq blessés, avant-hier vendredi dans une embuscade tendue par les guérilleros du PCP-SL contre un convoi de quatre véhicules transportant 28 policiers, qui escortaient un camion transportant du matériel pour les élections régionale du lendemain. Seule le premier véhicule a été mitraillé par les guérilleros. L’embuscade s’est produite à 5H30 du matin, dans la jungle de la vallée de l’Apurimac Ene et rivières Mantaro, au nord d’Ayacucho, le berceau de l’insurrection maoïste.

Pérou: Deux policiers tués et cinq blessés par la guérilla maoïste

Une manif de soutien à la Cantine des Pyrénées (ouverte en janvier 2013 et expulsée le 11 août dernier) a réuni hier samedi 200 à 300 personnes. Sous surveillance policière, la manif a été plutôt calme. Arrivé rue Piat, il est annoncé qu’un nouveau squat est ouvert, au 35 de la rue. Celui-ci doit accueillir la suite de la Cantine des Pyrénées. Une partie des manifestants entrent dans les lieux, tandis que les autres restent dans la rue.

Vers 19h, des dizaines de fourgons de CRS et de gendarmes mobiles se préparaient à l’action. À 19h40, la nouvelle Cantine était expulsée. Une cinquantaine de personnes ont été encerclées à l’extérieur par les policiers, dans une nasse. Les policiers ont carrément défoncé les portes pour virer les gens à l’intérieur. Comme souvent, l’expulsion est illégale : les flics n’ont pas voulu prendre en considération des papiers qui mentionnaient une occupation depuis plus de 48 heures.

France: La cantine des Pyrénées ré-ouverte et refermée

Ce samedi après-midi, à Genève, 300 personnes ont participé à la parade, intitulée «dance against police», une riposte au défilé du bicentenaire de la police. Une centaine de contrôles d’identité préventifs ont été réalisés avant le départ du cortège. Des pétards, de la peinture, des fumigènes et des bouteilles ont été jetés contre les policiers anti-émeutes qui veillaient à ce que le cortège ne rejoigne pas celui, officiel, en l’honneur de la police. Des barricades ont été levées, les policiers ont chargés et fait usage de lacrymogènes. Cinq véhicules de luxe ont été endommagés et deux agents blessés par des jets de pierres, à la main et à l’omoplate.

Suisse: Affrontements au défilé anti-policier de Genève