Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Ce 20 février, François Hollande était en visite à l’Institut des Arts et Métiers de Clermont-Ferrand. A cette occasion, une banderole avait été déployée sur les grilles de l’établissement.

Banderole pour Georges Ibrahim Abdallah

Le même jour, une dizaine de militants s’est rendue devant le domicile d’Emmanuel Valls pour le réveiller au son de leurs slogans pour exiger qu’il signe l’arrêté d’expulsion nécessaire à la libération du prisonnier libanais.

Banderole pour Georges Ibrahim Abdallah

Sept personnes, dont six policiers, sont décédées vendredi dans l’explosion d’une mine dans le district de Gaya (Bihar). Vers midi, des guérilleros maoïstes ont fait sauter un véhicule de patrouille qui circulait dans la région de Sherghati, à une centaine de kilomètres de Gaya. Les maoïstes sont en outre parvenus à s’emparer de toutes les armes des policiers. Les autorités locales ont annoncé avoir déclenché une opération de ratissage dans la zone concernée.

Guérilleros maoïstes à l’entraînement

Guérilleros maoïstes à l'entraînement

A l’aide d’une grille de critères ‘objectifs’ établie par elle, l’administration pénitentiaire passe actuellement en revue les dossiers de 11500 détenus en Belgique. Objectif: dresser la liste des prisonniers dangereux pour déterminer lesquels doivent se voir attribuer des régimes particuliers. Par ailleurs, cette grille va également être utilisée dans la conception des nouvelles infrastructures pénitentiaires.

La VRT a diffusé hier un documentaire sur l’assassinat d’un jeune homme de 26 ans, drogué par la police puis battu à mort par six policiers équipés de boucliers, après qu’une grenade lumineuse ait été lancée dans sa cellule. Les faits ont eu lieu le 6 janvier 2010.
Le documentaire est visible ici en langue néerlandaise.

Belgique: La VRT diffuse la vidéo d’un meurtre policier à Mortsel

L’Université d’Antioquia à Medellin a dû être évacuée mercredi après-midi en raison d’affrontements entre des manifestants masqués et la police. Les premiers ont utilisés des grenades artisanales et des pierres, les seconds tout l’arsenal classique anti-émeute. Les incidents ont eu lieu en raison de la 8e commémoration de la mort de deux manifestants étudiants le 10 février 2005 lors d’une émeute avec la police anti-émeute.

Colombie: Affrontements à l’université de Medellin

Deux membres présumés de l’ETA ont été arrêtés ce jeudi à Moulins, dans le département de l’Allier (Auvergne). ils voyageaient dans une voiture volée avec une fausse plaque d’immatriculation et s’étaient logés dans un hôtel à Moulins, a indiqué le ministère. L’un d’eux aurait été porteur d’une arme. L’arrestation a été réalisée vers midi par des policiers de la Sdat (Sous-direction antiterroriste). Depuis le début de l’année, cinq membres présumés de l’ETA ont été arrêtés en France.

France: Arrestation de deux membres présumés d’ETA

Comme annoncé, les guérilleros maoïstes de la NPA ont libéré deux de leurs prisonniers, un soldat et un policier, à Davao del Norte. Les deux hommes avaient été capturés séparément dans des barrages établis sur les routes de la région par la guérilla. La NPA a l’usage de faire passer les militaires et policiers prisonniers en jugement, certains ayant même été exécutés pour «crimes graves et impardonnables contre la révolution et les masses populaires ». Mais le plus souvent, les prisonniers s’en sortent avec un simple avertissement et sont libérés quelques jours après leur capture.

Huit Palestiniens ont été blessés mercredi lors d’affrontements qui ont éclaté dans le village de Qasra village, au sud de Naplouse. Les manifestants s’opposaient à la destruction, par les bulldozers de l’armée des poteaux alimentant le village en électricité. Les soldats israéliens ont tiré des balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes sur les habitants, causant huit blessés, l’un d’eux ayant été touché à la tête.

Palestine: Affrontements à Naplouse

Au moins 50.000 manifestants sont descendus dans la rue mercredi 20 février en Grèce dans le cadre d’une grève générale perturbant notamment les transports, contre la poursuite de l’austérité dont les créanciers internationaux s’apprêtent à vérifier la mise en oeuvre. Des incidents ont opposés des manifestants aux policiers en fin de cortège.

Depuis lundi et jusqu’au 15 mars, dix membres de l’ETA sont jugés devant la cour d’assises de Paris. Les autorités françaises les accusent de l’enlèvement d’une famille dont ils auraient utilisé la voiture pour une action en août 2007. Mardi matin, le tribunal a refusé plusieurs requêtes des accusés. Ils avaient notamment demandé de pouvoir être menottés devant et non dans le dos. Pour protester contre ces refus, les dix accusés ont décidé de tourner le dos au tribunal à la reprise des débats l’après-midi. Vers 15h15, le président a donné l’ordre de faire évacuer le box des accusés. Une bagarre a rapidement éclaté derrière les vitres blindées lorsque les forces de l’ordre chargées de leur surveillance sont intervenues. Selon un témoin, des coups de poing et des coups de pied ont été échangés entre les etarras et les policiers jusqu’à ce que des renforts interviennent pour plaquer les accusés au sol. Le procès a ensuite repris malgré le box vide des accusés.