Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Une centaine de syndicalistes se sont regroupés ce vendredi devant le tribunal d’Annecy, pour soutenir deux membres de la CGT accusés de diffamation, envers le patron d’une entreprise haut-savoyarde de Rumilly, dans un tract datant de janvier 2011. Les manifestants demandent l’arrêt immédiat des poursuites.

manif CGT Annecy

manif CGT Annecy

Les opérations conjointes de la police et de l’armée péruviennes contre les réseaux logistiques du PCP-SL dans la région VRAE se poursuivent. Le bilan provisoire est 23 arrestations, parmis lesquels des paysans, d’anciens maires, des salariés des municipalités.

pérou contre-guérilla

pérou contre-guérilla

Les marins de Sidi Mansour (Sfax) ont manifesté, hier tard dans la nuit, pour demander la libération de l’un des leurs arrêté par la police maritime. Très vite un accrochage a lieu puis des confrontations avec la police, obligeant les agents de l’ordre à tirer des coups de feux en l’air pour calmer les manifestants. Aujourd’hui, les manifestations ont repris de plus belle, les manifestants soutenus cette fois par les habitants de Sidi Mansour, accusant la police d’avoir tué la veille l’un des leurs.

sidi mansour affrontements

sidi mansour affrontements

Herrira est l’organisation de défense des prisonniers de la gauche nationaliste basque. En 2012 et en 2013, à Bilbao, plus de 100 000 personnes étaient sorties dans la rue à l’appel de Herrira. Hier matin, ce même mouvement a fait l’objet d’une opération policière d’envergure qui s’est déroulée dans les quatre provinces du Pays Basque Sud. En plus d’avoir fermé les locaux du mouvement à Hernani, Iruñea, Bilbo et Gasteiz, la police a interpellé 18 personnes.

La justice espagnole les accuse d’avoir fait “l’apologie du terrorisme” et d’avoir “intégré” et “financé une bande armée”. Dans le cadre de cette opération, la justice espagnole a bloqué les comptes bancaires de Herrira et a ordonné la fermeture de 32 profils sur Twitter, 125 profils sur Facebook et 38 pages Web. Créé il y a un an et demi, Herrira a centré son travail sur la reconnaissance des droits des prisonniers issus du conflit basque. La justice espagnole l’accuse notamment d’avoir “pris la relève d’Askatasuna/Gestoras Pro-Amnistia dans la convocation et le soutien de manifestations faisant l’apologie des prisonniers de l’ETA et de leurs idéaux”.

La police au siège d’Hernani de Herrira

La police au siège d'Hernani de Herrira

Ce lundi, la police colombienne a exhibé un arsenal guerrier dont elle affirme qu’il aurait été saisi à la guérilla des FARC. Cette saisie résulterait d’une importante opération menée dans la province de Meta, dans le centre du pays. Parmi le matériel montré hier, des lunettes de vision nocturne, des lunettes de visée électroniques, des grenades, des mortiers ainsi que de multiples autres armes. Les autorités ont déclaré avoir découvert ce matériel dans le cadre d’une descente organisée dans la ville de Pororio.

Hier, des dizaines d’habitants d’un bidonville de Bouira, en Kabylie, ont bloqué la circulation sur la route menant au tribunal de la ville pour dénoncer les promesses gouvernementales non tenues quant à leur relogement ainsi que leurs conditions de vie misérables. Très rapidement, les forces anti-émeutes sont intervenues à coups de tirs de gaz lacrymogène, les habitants répliquant à coups de jets de pierres. Neuf personnes ont été arrêtées.

Emeutes à Bouira

Emeutes à Bouira

Lundi soir, des soldats israéliens ont ouvert le feu sur deux hommes qui s’étaient approchés de la clôture de sécurité qui sépare la bande de Gaza du territoire israélien. Un porte-parole de l’armée a confirmé ces tirs, déclarant que les deux Palestiniens avaient été ‘touchés’ mais sans donner d’autres précisions sur les éventuelles blessures, ou sur leur décès. Lundi soir, un homme de 36 ans est décédé après avoir été touchés par des tirs d’obus israéliens à l’hôpital de Beit Hanoun, mais il s’agit probablement de deux affaires distinctes.

La People’s Liberation Guerilla Army vient d’annoncer la formation de deux bataillons en son sein. Le CPI(maoïste) a en effet toujours maintenu que sa tâche principale était de transformer la PLGA en une armée totalement développée, mais que certaines conditions préalables devaient être remplies. Il semblerait donc que dans le district de Latehar (Jharkhand) et à la frontière entre l’Orissa et le Chhattisgarh, cela soit chose faite. Chaque bataillon est composé de 250-300 combattants et constituent un avancement par rapport aux compagnies et aux sections de la PLGA qui consistent respectivement en 40-45 et 8-10 soldats.

Guérilleros maoïstes

Sept syndicalistes du syndicat Sud à PSA (Peugeot Citroën) de Poissy observent une grève de la faim depuis le 18 septembre devant le pôle tertiaire du site automobile, pour dénoncer des agissements répétés de harcèlement moral. Leurs tentes campées face aux grilles du pôle tertiaire, sur le site automobile, les syndicalistes sont entrés lundi dans leur treizième jour de grève collective totale de la faim.
Ils dénoncent des conditions de travail dégradées, des agissements répétés de harcèlement moral, les intimidations, les sanctions arbitraires, les « mises au placard » et la discrimination syndicale à l’égard des salariés encartés à Sud, depuis environ trois ans.
social ».

Des charges de travail colossales » et une cadence infernale a été mise en place pour rattraper le retard de la production de la C3, qui a été basculée sur Poissy dans le cadre de la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) prévue en 2014. La Cour d’appel de Versailles a condamné le 16 mai 2013 PSA Peugeot Citroën à verser 70.000 euros de dommages et intérêts à l’ancien secrétaire de Sud Auto à Poissy, victime de « discrimination syndicale » et de « harcèlement moral ». Cette décision venait confirmer un jugement du conseil de prud’hommes de Versailles de 2010.

syndicalistes sud psa

syndicalistes sud psa