Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Ayant appris qu’un grand nombre de guérilleros maoïstes devaient se réunir dans la zone forestière de Korsagudaunder Basaguda (district de Bijapur, Chhattisgarh) ce jeudi soir, les forces de sécurité se sont déployées dans la région. Une équipe conjointe de la Special Task Force, de la CRPF et du bataillon COBRA ont été dispatché sur place. Une fusillade s’est rapidement déclenchée entre les deux camps. 17 guérilleros ont été tués au combat tandis que six hommes de la CRPF ont été blessés. Quatre autres maoïstes ont été tués dans deux incidents distincts dans la même région. Les forces de sécurité ont saisi trois armes à feu et trois bombes sur le site.

La manifestation de 100.000 étudiants chiliens (soutenus par les travailleurs de l’éducation et tout un mouvement social) a été réprimée hier jeudi par les carabiniers qui ont foncé avec des gaz lacrymogènes et des autopompes. il s’en est suivi de très nombreux et très violents affrontements dont on ignore encore le bilan.

Le ministère des Affaires étrangères britannique a sorti un rapport sur la manière dont lsraël maltraite les enfants palestiniens, après enquête menée par une délégation de 9 avocats britanniques.

Des enfants palestiniens de 12 ans se voient mettre des chaines en fer aux pieds, ils ont les yeux bandés, les mains ligotés dans le dos, ils tirés de leurs lits en pleine nuit et jetés dans des véhicules militaires où ils ont maintenus à plat ventre. Détenus à l’isolement dans des cellules de prison, sans quasiment aucun accès à leurs parents, ils sont privés de sommeil, et maltraités verbalement et physiquement, contraints de signer des aveux qu’ils ne peuvent même pas lire. Le rapport pointe en outre la différence de traitement et de règles concernant les enfants selon qu’ils sont israéliens ou palestiniens : Les enfants israéliens doivent avoir accès à un avocat dans les 48 H et ne peuvent pas être emprisonnés avant l’âge de 14 ans, tandis que les enfants palestiniens peuvent être incarcérés dès l’âge de 12 ans et détenus 3 mois sans aucune représentation légale. Entre 500 et 700 enfants palestiniens sont emprisonnés chaque année en Israël.

Plusieurs participants à la rave party politique du 27 novembre rue de la Loi ont reçu une sanction administrative sous forme d’une amende administrative.
Dans plusieurs cas, un vice de procédure rend la sanction nulle. Si vos document portent ces dates:
PV: 29/11
Cachet de la police administrative d’Ixelles : 1/12
Réception service juridique de Bruxelles : 12/12
Il y a nullité.

En effet, il y a un délais de prescription de 6 mois sous peine de forclusion. Le « sanctionnateur » est censé avoir reçu le PV dans les 2 jours de l’envoi. C’est donc bien la date du 1er décembre qui doit être prise en compte pour le délai de 6 mois. Donc le 1er juin, voire le 3 juin (1er + deux jours), est la date limite. Les courriers qui datent du 5 ou 6 juin n’ont pas de valeur. Pour faire valoir cette nullité, il y a une requête en ce sens à déposer. L’avocat Jean-Marie Dermagne propose gracieusement un courrier-type. Dépêchez-vous de le contacter car il n’y a plus que quelques jours pour que la requête

Une nouvelle vague de répression a frappé en Iran les militants ouvriers à l’occasion de l’assemblée annuelle du Comité de coordination pour la création d’organisations ouvrières. Le 15 juin 2012, plus d’une soixantaine de militants parmi lesquels de nombreux membres du Comité ont été attaqués, arrêtés puis torturés par les forces de sécurité de la ville de Karaj, à 50 km à l’ouest de Téhéran. Pendant l’opération, les forces répressives tiraient des coups de feu en l’air pour terroriser la population. A l’heure actuelle, une dizaine d’entre eux sont toujours emprisonnés, et pour certains, de lourdes cautions leur sont réclamées.

Iran: Répression anti-syndicale

Des affrontements ont opposés des manifestants républicains (antibritanniques) à la police dans le quartier de Broadway (ouest de Belfast). Une vingtaine de cocktails Molotov ont été lancés contre les policiers. La raison des manifestation est la visite de la reine d’Angleterre en Irlande du Nord.

Irlande du Nord: Emeute à Belfast

Quelques jours après la manifestation du 1er mai, la police avait perquisitionné et cassé plusieurs lieux alternatifs, arrêtant au moins 60 militants anarchistes. Parmi eux, 51 avaient été relâchés quatre jours après et neuf avaient été placés en détention, portant à 15 le nombre d’anarchistes emprisonnés depuis le début du mois de mai. Depuis le 11 juin, 14 d’entre eux ont entamé une grève de la faim contre les conditions d’incarcération et pour demander leur libération.

Les responsables de la police fédérale et de la Sûreté de l’Etat ont été entendus ce mercredi par la Commission de l’Intérieur de la Chambre. Il faut envisager le phénomène dans un cadre plus large qui doit inclure des actions administratives et juridiques visant le financement des organisations radicales, a souligné l’administrateur-général de la Sûreté de l’Etat, Alain Winants. Si la Belgique, à l’instar d’autres pays voisins, se donnait la possibilité d’interdire des associations, elle enverrait un signal international clair, estime le patron de la Sûreté qui voit dans cette mesures une série d’avantages: plus grande facilité de s’attaquer au financement de ces organisations et clarté pour d’autres acteurs, qu’il s’agisse des pouvoirs locaux, de personnes privées ou des parents.

Le directeur « criminalité contre les personnes » de la police fédérale, Claude Fontaine, a appelé à une « politique de déradicalisation », impliquant aussi l’éducation, l’emploi et le logement. « Le salafisme fait surtout appel aux personnes qui sont dans une situation défavorisée », a-t-il souligné. L’interdiction pourrait rendre l’organisation visée plus attirante, a déclaré le directeur Sécurité et Prévention du SPF Intérieur-, radicaliser ses membres, attirer sur elle l’attention de groupes étrangers et la contraindre à la clandestinité.