Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Après avoir été incarcérée durant plus de dix mois, Ilham Hasnouni a été jugée et condamnée à la mi-août à 10 mois de prison pour son implication dans les événements du mouvement estudiantin dirigé par les militants de l’Union Nationale des Etudiants du Maroc (UNEM) des 14 et 15 mai 2008. Ayant déjà purgé l’équivalent de sa condamnation, elle a donc été libérée. Quelques jours après sa libération, elle a accordé une interview au magazine ‘Red Flag’ du Parti Marxiste-Léniniste d’Allemagne. Ci-dessous, la traduction de cet entretien effectuée par nos soins.

Interview d’Ilham Hasnouni – format pdf

Les autorités ont interpellé ce lundi trois hommes qu’elles suspectent d’appartenir à l’IRA et d’avoir préparé des attaques à la bombe dans la ville de Londonderry. Tous trois, âgés entre 46 et 56 ans, ont immédiatement été placés en détention et interrogés dans un centre proche de Belfast. La police a déclaré avoir découvert un engin suspect le long d’une route à proximité de la ville ainsi qu’un autre à côté de la gare de Newry.

Dimanche, cela faisait quarante jours qu’un milliers d’Indiens amazoniens marchaient vers La Paz en provenance du nord du pays. Ils entendaient faire connaître leur opposition à un projet routier dont la réalisation entrainera la traversée de tout le territoire indigène ainsi que d’un parc national. Les indigènes accusent également Morales de vouloir ouvrir de nouvelles terres aux cultivateurs de coca, une famille syndicale et politique dont il est issu, de surcroît dans un projet co-financé par la firme étrangère OAS (Brésil) avec toutes les conséquences que cela aura pour les pauvres amazoniens. Samedi déjà, le cortège avait du forcer un barrage policier. En fin d’après-midi dimanche, les marcheurs sont arrivés à Yucumo et ont été accueillis par un barrage de contre-manifestants, partisans du gouvernement. La police est violemment intervenue, officiellement ‘afin de prévenir tout affrontement entre les deux camps’. Elle a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser le campement des indigènes, et les a forcé à monter dans des cars. Deux manifestants ont été blessés, et de nombreux enfants ont été séparés de leurs parents. Il semblerait qu’un bébé soit décédé dans les affrontements. Dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs centaines d’entre eux ont été emmenés par les forces de l’ordre vers un aéroport situé à proximité de Yucumo afin qu’ils soient renvoyés vers le nord du pays. Mais la population locale est parvenue à empêcher le décollage de l’avion, en occupant la piste. Peu d’informations sont actuellement disponibles sur les conséquences de l’action policière, mais l’on sait que seule une centaine de personnes se trouvent aujourd’hui à Yucumo. Plusieurs manifestations de soutien ont été organisées à travers le pays, et ce mardi, Morales a annoncé la suspension provisoire du projet routier.

Marche des indigènes

Marche des indigènes

Les prisonniers politiques palestiniens membres du FPLP ont annoncé qu’ils entamaient une grève de la faim ce 27 septembre. Ils revendiquent la fin du régime d’isolement pour le secrétaire général du FPLP Ahmad Sa’adat et pour tous les prisonniers politiques palestiniens, la fin de la politique de répression et d’humiliation des visiteurs des prisonniers (y compris le blocage des familles aux check-points), la fin de la politique d’humiliation des prisonniers et des transferts incessants d’une prison à l’autre.

Palestine: Les prisonniers du FPLP en grève de la faim

Dimanche, les autorités ont annoncé avoir arrêté Somji Made, 25 ans, à Gadchiroli dans le district du Maharashtra. Originaire du Bastar, il est le commandant du Aheri Militia Dalam et avait passé la frontière du district la veille. Les autorités l’accusent d’être activement impliqué dans l’insurrection maoïste et d’être mêlé à diverses affaires de meurtres, de tentatives de meurtre, de fusillades avec la police,…

Aujourd’hui, une équipe des forces paramilitaires et de la police du Chhattisagarh a découvert cinq bombes le long d’une route dans la région du Bastar (district de Kanker) où la guérilla maoïste est particulièrement active. Trois bombes de 4 kg et deux de 2 kg ont pu être désamorcées immédiatement. Les autorités ont déclaré que les maoïstes avaient probablement planifié une attaque visant une équipe des forces de sécurité, celles-ci effectuant quotidiennement des opérations de ratissages dans la zone. Toujours aujourd’hui, les forces de sécurité ont arrêté Dilip Mahato, un des leaders du People’s Committee Against Police Atrocities, un organisme tribal pro-maoïste. Les autorités l’accusent d’être un agent de liaison au service des guérilleros. Enfin, deux maoïstes ont été tués au cours d’une fusillade avec la police dans la région forestière de Gollapalli (Chhattisgarh). Les forces de sécurité seraient tombées sur un groupe de guérilleros durant une opération de ratissage, entraînant une série d’échanges de coups de feu au cours de laquelle deux guérilleros ont été abattus alors que tous les autres sont parvenus à s’échapper. Sur place, la police a retrouvé et saisi deux fusils.

Le maire de Mandelieue-La-Napoule (Alpes-Maritime) a fait cette semaine une proposition pour augmenter l’efficacité du centre de surveillance urbaine (CSU) de sa commune. En effet, seules 49 personnes ont été interpellées grâce à la vidéo-surveillance au cours de l’année écoulée, chiffre qu’il juge beaucoup trop bas. Quatorze agents travaillent au CSU et visionnent quotidiennement les images de 80 caméras placées sur la voie publique. Pour les inciter à être plus efficaces, le maire a fait une proposition: que tout agent de sécurité de la voie publique qui aura détecté un délinquant ou un criminel et qui aura entraîné une enquête de la gendarmerie qualifiant les faits de crime et délits reçoive une prime d’un euro par personne arrêtée.

La police anti-émeute a dispersé ce dimanche devant le Parlement grec à Athènes une manifestation contre les mesures d’austérité. Deux mille manifestants s’étaient rassemblés pour dire leur refus de la rigueur et leur colère contre la classe politique. Des manifestants ont commencé à lancer des bouteilles sur les forces de l’ordre qui ont riposté en tirant des grenades lacrymogènes. On ne fait pas état de blessés.

Jeudi dernier, une grève de 24 heures organisée pour dénoncer les dernières mesures d’austérité annoncées par le gouvernement a paralysé les transports dans la capitale. Parmi les récentes mesures annoncées pour obtenir le versement d’une nouvelle tranche d’aide de huit milliards d’euros prévu le mois prochain, le gouvernement de George Papandréou a annoncé une baisse des retraites, une prorogation d’une hausse de la taxe immobilière et des réductions de traitement pour des milliers de fonctionnaires. Trente mille salariés de la fonction publique doivent en outre être mis en disponibilité, ce qui se traduira par une baisse de 60% de leur salaire. Ils disposent d’un an pour trouver un nouvel emploi au sein du secteur public sous peine de licenciement.

Depuis plus d’une semaine, une centaine de personnes occupaient le coeur de Wall Street à New York. Leur objectif: créer un mouvement de masse pour restaurer la ‘démocratie’ aux Etats-Unis et dénoncer la crise financière actuelle. Jusqu’à hier, leurs manifestations pacifiques avaient été relativement tolérées par les forces de l’ordre. Mais le mouvement prenant de l’ampleur, celles-ci sont violemment intervenue ce samedi pour déloger les manifestants.

Suite à cette opération musclée, entre 80 et 100 personnes ont été interpellées. Elles sont accusées d’entrave à la circulation et de résistance. Une personne a également été inculpée pour agression contre un officier de police.

De violents affrontements ont opposé des guérilleros du PKK et les forces de sécurité hier dans la province de Siirt (sud-est). Les guérilleros ont pris d’assaut un poste avancé de l’armée turque situé à proximité de la vile de Pervari. Ils l’avaient également entouré de mines afin d’empêcher, ou du moins de ralentir l’arrivée de renforts militaires. Plusieurs hélicoptères transportant des troupes vers la zone ont en outre été touché par des tirs du PKK. Six soldats ont été tués et onze autres blessés. Les autorités ont affirmé que trois guérilleros avaient également été retrouvés morts. Dans la soirée, le PKK a attaqué le quartier général de la police locale et un autre poste de l’armée dans la ville de Hani, située dans la province de Diyarbakir. Au moins deux policiers ont été blessés.

L’affaire avait débuté jeudi peu après 18h00 lorsque les agents ont poursuivi un homme dont le comportement leur paraissait suspect jusque dans le centre social de la Reithalle où il a pu être arrêté. Mais les deux policiers ont soudain été assaillis par un groupe de jeunes qui les a empêchés de quitter les lieux. Les deux agents ont été molestés par un groupe de 30 à 40 personnes. Légèrement blessés, les deux fonctionnaires ont réussi à prendre la fuite grâce à l’arrivée des renforts. Un homme soupçonné d’avoir frappé les policiers a été arrêté. Entre 40 et 50 personnes, la plupart masquées, ont attaqué une voiture de police peu avant minuit.