Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

En fin de matinée hier, plusieurs dizaines de personnes s’étaient rassemblées sur l’artère principale de Tunis dans le but de se rendre devant le ministère de l’intérieur pour exiger le départ du gouvernement. Leur mouvement a immédiatement été empêché par des unités anti-émeutes, dont plus de dix blindés bloquaient la route. Ils ont été repoussé vers le centre-ville où ils ont été accueillis par la police. Celle-ci les a dispersé à coups de matraques et de gaz lacrymogène. Plus tard dans la journée, la police a encore chargé des manifestants qui tentaient de se regrouper à nouveau dans le centre.

Plus de 2000 personnes ont par ailleurs pu se rassembler devant la Bourse du travail, encadrées par un lourd dispositif policier. D’importantes manifestations ont également eu lieu à travers le pays, toutes sous les mêmes slogans: ‘Tunisie libre, voleurs dehors!’ et ‘Le peuple veut le départ du gouvernement!’.

Manifestation à Tunis

Manifestation à Tunis

A cinq heures du matin ce lundi, trois soldats circulant dans un véhicule militaire à 15 kilomètres de la frontière iranienne ont été blessés dans l’explosion d’un IED. Celui-ci a été déclenché au passage de la jeep sur la route reliant les villages de Kecikayasi et Orenbuç dans la province de Van par des guérilleros du PKK. Plus tard dans la journée, un soldat a été tué dans une fusillade à proximité des montagnes de Zorkun dans la province d’Oosmaniye. Un groupe de guérilleros a pris d’assaut une unité de l’armée qui était déployée sur le terrain dans le cadre d’une opération de ratissage. Un soldat a été tué et un autre blessé dans l’affrontement. Enfin, dans la province de Sirnak, des militants du PKK ont attaqué deux postes avancés des forces de sécurité. Ces derniers ont battu en retraite vers le nord de l’Irak après une fusillade qui a duré plus d’une heure et demi. Des membres de l’armée les ont pris en chasse et des hélicoptères de combat Cobra ont bombardé les routes leur permettant de s’échapper. Néanmoins, aucun guérilléro n’a été repris.

Une cinquantaine de personnes (dont une délégation du collectif toulousain Coup pour Coup) se sont rassemblées en fin de journée ce lundi devant l’ambassade du Maroc à l’appel de notre Secours Rouge afin d’exiger la libération de la militante Ilham Hasnouni ainsi que de tous ses camarades étudiants communistes marocains.

Au début du mois, la guérilla de la NPA a mené plusieurs opérations spectaculaires comme l’attaque du commissariat de la ville de Trento  (Agusan del Sur) et l’enlèvement du maire de Lingig et de ses deux gardes du corps. La guérilla vont faire passer en jugement ce politicien actif dans les opérations de contre-guérilla, et qui entretient une armée privée. Une unité du 75e bataillon d’infanterie qui participait aux opérations de ratissage qui ont suivi cet enlèvement a été victime d’une mine placée par la NPA (un tué et six blessé) à Sitio Mahayahay, Brgy. Pinagbakatan, (Surigao del Sur). Dans les opération de ratissage, les forces du 67e bataillon d’infanterie ont arrêté une membre du service médical de la guérilla, Lyka Navarro. Ils ont aussi mis la main sur un dépot de la NPA (une vingtaine de fusils automatiques, des médicaments, des radios, du matériel politique)

Samedi, un combat a opposé une colonne de la guérilla dans le village d’ Abejod (Mindanao) deux jeunes femmes de la guérilla ont été capturées par les soldats de la 10e division d’infanterie. Ce dimache, la guérilla a attaqué le commissariat de la ville de Mobo. Les policiers, qui comptent trois blessés, retranchés dans le bâtiment, se sont défendus et la bataille a duré jusqu’à l’arrivée de l’armée. Les guérilleros sont alors sorti de la ville et sont rentrés dans la jungle. Plusieurs embuscade à l’IED ont eu lieu. Un soldat a été blessé dans une explosion dans le village de Tugbo (Masbate). Un autre à Masbate City lorsqu’un IED a explosé au passage d’un convoi militaire. Un soldat a été tué et d’autre blessé lors de l’explosion d’un IED au passage d’un camion transportant des hommes du 9e bataillon d’infanterie.

Les familles et personnes sans abris qui dorment chaque nuit dans les bureaux du DAL, 24 rue de la banque avec des familles ayant un droit prioritaire au logement s’étaient installées le 13 au soir dans la rue pour se faire enfin entendre des pouvoirs publics. 34 ménages dorment toute les nuits dans les locaux de Droit Au Logement, faute d’un hébergement décent et durable, soit 68 personnes dont 24 enfants, 13 familles avec enfants, 3 femmes seules, et 18 évacués d’un immeuble à la suite d’un « arrêté de péril ».

Dimanche matin, ces familles ont été aspergées de gaz lacrymogène, lors d’une intervention des CRS pour arracher la bâche sortie qui les abritait de la pluie. Projeté devant l’entrée de l’immeuble, du gaz est monté dans le local où sont hébergées les familles. Cinq femmes ont été conduites à l’hôpital, dont deux femmes enceintes, une femme âgée, et deux femmes asthmatiques. Elles sont actuellement en examen.

La justice bolivienne a décidé d’extrader vers le Pérou trois militants présumés du PCP-SL. Il s’agit des frères Hugo Walter y William Antonio Minaya Romero, ainsi que de Blanca Riberos Alarcón et de son bébé de 1 an, né en Bolivie. Un autre Péruvien, José Antonio Cantoral Benavides, qui avait été arrêté avec les trois autres, doit quitter quitter le pays dans un délai de 90 jours, après s’être vu refuser le statut de réfugié.

La vallée des rivières Apurímac et Ene (VRAE) est une vaste région de jungle qui constitue le principal bastion du PCP-SL, depuis peu rebaptisé Parti Communiste Militarisé du Pérou. Les autorités des Forces Armées et de la Police Nationale ont souscrit l’acte de constitution du Centro de Fusión de Inteligencia (CFI). La mission principale du CFI est de chercher, de se trouver, à capturer et/ou neutraliser (comprendre: abattre)les dirigeants de la guérilla maoïste dans la région. Font partie du CFI la Dirección de Inteligencia del Ejército (DIE), la Dirección de Inteligencia de la Marina (Dintemar), la Dirección de Inteligencia de la Fuerza Aérea (Difap), la Jefatura de la División de Inteligencia del Estado Mayor Conjunto de las Fuerzas Armadas (Diemffaa),la Dirección de Inteligencia de la Policía Nacional (Dirin) et la División de Investigaciones Especiales (Divines) de la Dirección Antidrogas (Dirandro).

Début août, un journaliste péruvien a pu rencontrer deux des principaux dirigeants de la guérilla maoïste de la VRAE les camarades « Raúl » et « Alipio ».

Pour voir le reportage vidéo de l’interview

http://idl-reporteros.pe/2011/08/09/entrevista-a-sendero-en-el-vrae

Forces antiguérilla au Pérou

Forces antiguérilla au Pérou

Sept guérilleros appartenant au PLFI (People’s Liberation Front of India) ont été arrêtés ce dimanche dans le village de Majhilatoli dans le Jharkhand. Les forces de sécurité ont également saisi un fusil, trois revolvers, cinq chargeurs de 9mm, des cartouches, une robe et du papier à en-tête du PLFI, neuf téléphones portables et onze cartes SIM. Les sept hommes se sont fait prendre alors qu’ils collaient des affiches de propagande maoïste

La police américaine va accueillir un nouvel outil d’identification biométrique: un iPhone relié à un triple scanner d’iris, d’empreintes digitales, et de visage, va permettre une identification rapide de suspects.C’est BI2 technologie qui a créé ce capteur biométrique, testé au Massachusetts. Au départ il a été conçu afin de pouvoir identifier des personnes atteintes d’Alzheimer, ou d’identifier des personnes disparues.
Mais très vite, l’entreprise BI2 technologie va s’allier aux forces de l’ordre, lors de l’identification des prisonniers.

La société a réussi à miniaturiser le nouveau scanner, nommé MORIS (Mobile Offender Recognition and Information System: Système mobile d’information et de reconnaissance des délinquants ), il se situe au dos de l’iphone, et il est dirigé par une application, mise à disposition par Apple, et plus tard par Android. Pour l’identification d’un suspect, le policier devra le prendre en photo, puis le logiciel analysera 235 signes distinctifs, et 130 particularités du visage (distance yeux/nez), ensuite, grâce à la disponibilité d’internet sur le téléphone, le logiciel pourra consulter sa base de données et comparer les résultats. Prendre une photo à l’insu du suspect est difficile, sinon impossible, car la photo du visage doit être prise à 1,5 mètre, et celle de l’iris à 15 centimètres.