Dimitris Koufontinas, ancien membre de l’Organisation du 17-Novembre est en grève de la faim dépuis 46 jours, depuis qu’il a été transféré à la prison de Domokou. Il exige son retour à la prison de Korydollos dans laquelle il séjournait depuis 2002. Il a récemment été transporté à l’hôpital général de Lamia en raison de sa grève de la faim. 17N est un groupe révolutionnaire, anti-capitaliste et anti-impérialiste qui a mené une guérilla urbaine de 1975 jusqu’en 2002, notamment en exécutant le chef de poste de la CIA à Athènes.

Les actions de solidarité se multiplient en Grèce et partout ailleurs. C’est ainsi que le ministère de la Santé et de l’Alimentation a été pris d’assaut tôt par une soixantaine d’anti-autoritaires. C’est ainsi que le consulat de Grèce à Zürich a été attaqué et maculée de peinture. La situation de Dimitris est critique, les autorités le nourrissaient de force mais il vient de refuser les perfusions.

Le consulat de Grèce à Zürich

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Pour la quatrième nuit, de violentes émeutes ont suivi les manifestations de soutien au rappeur Pablo Hasél, entré en prison mardi dernier. À Barcelone, des manifestants ont arraché un panneau de signalisation avec lequel ils ont brisé la vitre d’une succursale de la banque Caixa. Certaines personnes sont entrées dans les locaux de la banque, lançant des pétards et détruisant des meubles et des ordinateurs, et essayant d’y mettre le feu. Des distributeurs automatiques de billets d’autres banques ont été détruits sur le parcours de la manifestation, et les policiers (Mossos) ont été abondamment caillassés.

Des affrontements ont également eu lieu à Gérone où des barricades ont été incendiées et une banque attaquée. À Vilafranca del Penedès, des manifestants ont lancé des pierres, des feux d’artifice et de la peinture sur les agents gardant le commissariat, ils ont détruit les clôtures de sécurité et endommagé un véhicule de police. Il y a eu au mois deux arrestations à Barcelone et deux autres à Gérone.

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Jeudi 18 février, des affrontements se sont déroulés entre des soldats gouvernementaux du bataillon de Puerto Jordán et des combattant·es du Front de guerre Domingo Laín Sáenz, dans la commune d’Arauquita, département d’Arauca. Ces affrontements ont éclaté lorsque des combattant·es de la guérilla cherchant à attaquer une installation militaire ont été surpris par une patrouille de l’armée gouvernementale. Un soldat est mort et trois autres ont été blessés. Par ailleurs, l’armée avait déployé des hélicoptères de combat qui ont été pris pour cible par le guérilla.

Des affrontements ont également été signalé le lundi 15 février, dans le village d’Alto Purare (municipalité de Tame, département d’Arauca). Les troupes gouvernementales étaient parvenues, à l’aide du renseignement militaire, à identifier un groupe du Front Adonay Ardila Pinilla, de l’ELN. Elles ont monté une attaque menée par des de la 16e brigade de l’armée nationale en coordination avec la police de Casanare ainsi que l’armée de l’air colombienne. Un combattant de l’ELN a été capturé. Des armes et du matériel ont également été saisis. Le même jour, l’ELN a libéré deux soldats, qu’elle avait capturé 13 jours plus tôt dans la ville de Guamalito (juridiction de la municipalité d’El Carmen dans le département du Nord de Santander) lorsque les deux hommes avaient quitté leur bataillon pour chercher de la nourriture.

l'ELN a libéré deux soldats qu'elle avait capturé 13 jours plus tôt

l’ELN a libéré deux soldats qu’elle avait capturé 13 jours plus tôt

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22H40: Les personnes arrêtées (au moins une vingtaine) sont au commissariat Démosthène

22H10: La carré de Moscou est vidé des manifestantes, les policiers ont aussi évacué les lieux, sauf un petit dispositif.
21H50: La police laisse sortir une par une de la nasse celles qui acceptent de donner leur identité
21H40: La police a laissé sortir au moins une personne de la nasse après un simple relevé d’identité.
21H25: Feux d’artifices tirés dans le haut de St-Gilles, probablement en solidarité
21H12: Premières arrestations, violentes (manifestantes trainées au sol) dans la nasse
20H50: Des petits détachements de quelques policiers empêchent que l’on s’approche du carré Moscou
20H35: Arrivée du bus cellulaire
20H30: Quelques personnes extérieures à la nasse crient leur solidarité (« sororité! »)
20H25: Le nassage continue au carré Moscou. Une auto-pompe se positionne au coin Hôtel des Monnaies/Victoire.

A 20H15, plusieurs dizaines de policiers ont nassé au carré Moscou les personnes qui ont répondu à l’appel, lancé sur les réseaux sociaux, de feminist fight back à une « Reclaim the street ». Le quartier du Parvis était saturé de forces de l’ordre (de nombreux combis et deux autopompes portes de Hal).

Le 8 janvier, Dimitris Koufontinas, membre de l’Organisation révolutionnaire du 17-Novembre en prison depuis 2002, a entamé une grève de la faim qui se poursuivra jusqu’à son transfert à la prison de Koridallos. La grève est longue et Dimitris est dans un état critique à l’hôpital de Lamia : selon les médecins, il pourrait s’effondrer à tout moment. Pendant la grève, de nombreuses initiatives et actions de solidarité ont eu lieu dans toute la Grèce et au-delà : protestations, manifestations, tags sur les murs, banderoles, attaques contre de multiples cibles (hommes politiques, banques, bureaux de poste, etc.). L’Assemblée de solidarité avec Dimitris Koufontinas a lancé un appel pour que le VENDREDI 12 FÉVRIER soit une journée de solidarité et d’action.

 

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12H35. Fin d’alerte. C’était bien un coup de bluff/coup de force du propriétaire. Comme les occupants n’ont pas cédé à l’intimidation et n’ont ni laissé entrer les vigiles, ni quitté le bâtiment, le siège est levé: policiers et vigiles sont partis!

12H15. Situation inchangée: les vigiles ne laissent entrer personne. Les personnes solidaires se retrouvent devant le bâtiment (une quinzaine à ce moment).

11H15. Les vigiles prétendent qu’une procédure d’expulsion officielle est lancée, que les huissiers seraient en chemin, mais cela pourrait être un coup de bluff du propriétaire, les policiers ne semblant pas être au courant.

11H. Des vigiles de RUSSO Security encerclent la nouvelle occupation de la campagne de réquisition solidaire au 552 Ch. de Gand (l’ancien garage Opel). Un appel est lancé pour une présence solidaire rapide et massive. Présentation de l’occupation: voir ici

Les policiers de la Branche antiterroriste et du renseignement de la Direction de la sécurité ont mené une vaste opération répressive hier mercredi contre la gauche révolutionnaire dans la province d’Izmir. 51 personnes étaient visées, 48 ont été arrêtées sous l’accusation d’appartenance à des organisations communistes clandestines. Parmi ces 48 personnes, 34 sont membres du Parti Socialiste des Opprimés (ESP), de l’agence de presse militante ETHA et de l’association culturelle BEKSAV. Özlem Gümüştaş, secrétaire général de l’ESP, ainsi que deux anciens responsables provinciaux de l’ESP sont également été détenus. Un grand nombre de documents numériques et de publications ont été saisis lors des perquisitions. Des rassemblements de solidarité auront lieu demain.

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Un rassemblement était prévu aujourd’hui à 15h devant le commissariat de Police situé Rue de Brabant (à côté de la Gare du Nord), pour réclamer la justice pour Ibrahima (voir notre article). Ce dernier est décédé à l’hôpital, après une arrestation à place du Nord, qu’il avait subie pour avoir filmé une intervention policière. Quelques 2000 personnes ont répondu à l’appel au rassemblement. Pour rappel, notre ligne téléphonique de Legal Team est ouverte de façon permanente. Nous sommes joignables au +32 456 20 06 42 (plus d’infos ici). Voici un fil info en direct des événements :

20h : Fin du direct.

19h30 : Des manifestant·es nassé·es se font embarquer dans un bus place Liedts.

19h10-19h30 : La police continue d’effectuer des patrouilles dans le quartier mais la manifestation semble terminée.

18h45 : Le policier en civil armé de son FN 303 semble tirer à répétition sur un manifestant qui s’enfuit.

Le policier en civil armé de son FN 404 tire à répétition sur un manifestant qui s'enfuit.

Le policier en civil armé de son FN 303 tire à répétition sur un manifestant qui s’enfuit.

18h30 : Un convoi de véhicule (une voiture de commandement suivi de 2,3 combis) vient de passer rue Rubens vers place Colignon semble-t-il. Quelques policiers à cheval y sont également présents.

18h25 : Les policiers en civil mènent la marche rue Renkin suivit par une ligne de police anti-émeute et une autopompe.

18h20 : La police en civil charge depuis rue Gallait N°3. Elle est désormais plus en avant à l’intersection avec rue Rubens. Des feux sur la rue retardent légèrement sa progression.

18h10 : Des jets de feux d’artifices contre un dispositif policiers ont eu lieu au 85 rue de Brabant. Un combis semble être en feux.

18h : La police a le contrôle total de La Place Liedts.

17h55 :  De violentes arrestations avec coups de matraques télescopiques sont en cours.

De violentes arrestations avec coups de matraques télescopiques sont en cours.

De violentes arrestations avec coups de matraques télescopiques sont en cours.

17h55 : Un moins un SUV de police banalisé noir est présent. Une Mercedes berline noir/foncée est également présente. Il s’agirait de la voiture du roi !

17h50 : Des policiers en civil sans brassard mais matraque sortie et casqués se déplacent Place Liedts. Des policiers en uniforme de la brigade canine (avec berges allemands) sont également présents.

17h50 : Des policiers en civil reprennent le contrôle du périmètre. Ils réquisitionnent des extincteurs des véhicules environnants. Deux tirs de flashball ont été effectués. Les policiers en civils disposent en effet d’au moins un FN303 avec pointeur laser.

17h45 : Un feu s’est déclenché dans le commissariat.

17h40 : Un commissariat se fait attaqué et reçoit des jets d’engins incendiaires Place Liedts.

Le commissariat attaqué Place Liedts

Le commissariat attaqué Place Liedts

17h40 : La police a légèrement avancé dans la rue du Brabant.

17h30 : La police bloque maintenant la rue du Brabant au hauteur de rue de Quatrecht. Elle utilise des autopompes pour repousser les manifestant·es. Des enquêteurs sont présents avec des caméras pour filmer les manifestant·es. Notons que les autopompes disposent également de caméras.

17h25 : D’autres affrontements se déroulent près du tunnel rue de Quatrecht. Les autopompe entrent en action et la police avance.

17h15 : D’autres déploiements policiers sont également disposés dans les rues. Attentions aux contrôles !

17h10 : On signale au moins un jet de cocktail molotov.

17h05 : Des renforts arrivent par le tunnel (policiers anti-émeutes et combis fédéraux).

16h55 :  Une seconde autopompe est présente. Le caillassage continue.

16h50 : Les affrontements commencent. Les manifestant·es callaissent la police. La police utilise son autopompe mais reste pour l’instant statique.

16h50 : Des actions directes commencent. La situation semble s’échauffer.

16h40 : Quelques lancements sporadiques d’objets sur la police.

16h30 : D’autres groupes de manifestant·es sont également dispersés dans les petites rues proche de la Rue de Brabant. Des affrontements ont lieu. Il y aurait eu des charges policières.

16h25 : Quelques objets sont lancés sur la police.

16h10 : La police anti-émeute intervient pour repousser les manifestant·es. Deux lignes de police et au moins une autopompe est présente pour bloquer la rue du Brabant juste avant le tunnel.

16h : On signale la présence d’agents fédéraux dans la gare.

15h55 : Les manifestant·es sont présent·es dans le tunnel. Ils chantent « Police assassins ».

15h : Les personnes rassemblées chantent « Justice pour Ibrahima » et « Police partout justice nulle part ».

Rassemblement pour Ibrahima tué par la police

Rassemblement pour Ibrahima tué par la police

Le 9 janvier 2021 est la date anniversaire de l’assassinat en plein de cœur de Paris, il y a 8 ans, de trois responsables du mouvement kurde,  Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Soylemez, par un agent aux liens avérés avec les services secrets turcs. En raison des restrictions liées au covid, la grande manifestation parisienne « Justice pour Sakine, Fidan et Leyla » est remplacée par des mobilisations décentralisées. Voici les rendez-vous pour la France, la Suisse et la Belgique ce samedi 9 janvier.

France
PARIS: Gare du Nord, 14h (arrivée place de la République)
MARSEILLE: Réformés – Canebière, 13h
TOULOUSE: Gare de Matabiau – Métro Esquirol, 13h30
BORDEAUX: Place de la Bourse – La Victoire, 13h30
RENNES: Dalle du Colombier, 14h
STRASBOURG: Place Kléber, 14h

Suisse
BÂLE: Parc de-Wette à 13h30

Belgique
BRUXELLES : Porte de Namur, 13h