Un embryon de Ministère de l’Intérieur de l’Union européenne a été fondé dans le secret dans le cadre du Traité de Lisbonne 4. Ces plans pour ‘un Ministère de l’Intérieur’ embryonnaire de l’Union européenne pour organiser le partage de renseignements et la lutte contre le terrorisme et le crime a été accepté aux pourparlers secrets la semaine dernière, selon le quotidien anglais Telegraph.
Le texte du Traité annonce qu »un comité permanent sera fondé dans le Conseil pour assurer que la coopération opérationnelle sur la sécurité intérieure est mis en place et renforcé dans l’Union‘. Les formules ont délibérément été laissées dans le vague. Selon un officiel impliqué dans les pourparlers: ‘parfois il vaut mieux ne pas expliciter trop les choses pour garder la flexibilité et offrir aux fonctionnaires (…) la créativité d’une page blanche.‘ Agissant sous le couvert de cette discrète section du Traité, des fonctionnaires ont fondé un Comité Permanent de la Sécurité Intérieure (COSI) pour mettre en oeuvre ce qui est efficacement la politique de sécurité intérieure de l’UE.
Les informations disponibles pour des agences d’application de la loi et ‘des organisations de sécurité publique’ seraient étendues du partage d’ADN et des bases de données d’empreinte digitale, gardées et stockées pour des nouvelles cartes d’identité de génération numériques, incluant aussi les enregistrements CCTV et celui issu de de la surveillance d’Internet. COSI coordonnera la politique entre des forces nationales et des organisations de l’Union européenne comme Europol, l’agence de frontières de Frontex, la Force de Gendarmerie européenne et les services de renseignements qui partagent le Centre de Situation Commun, sous des mesures connues comme ‘le programme de Stockholm’. Il intensifiera brusquement la collaboration parmi les polices des États membres.