Arrêté à New York le 8 mars pour son rôle de porte-parole de la contestation contre le génocide à Gaza sur le campus de Columbia (voir notre article), Mahmoud Khalil est devenu le symbole de la volonté du président américain Donald Trump de museler les mouvements étudiants. Après son interpellation par la police fédérale de l’immigration (ICE), Mahmoud Khalil, titulaire d’une carte verte de résident permanent, avait été transféré à près de 2.000 kilomètres dans un centre en Louisiane et était expulsable depuis le mois d’avril (notre article ici) .
La semaine dernière, le juge Michael Farbiarz du tribunal fédéral du New Jersey, avait ordonné sa libération, mais le ministère de la Justice avait rétorqué qu’il n’était « pas illégal » de détenir M. Khalil sur la base d’un autre motif d’accusation, ce qui avait poussé le juge à surseoir à sa libération. Ce vendredi 20 juin, le juge Farbiarz a ordonné la libération de Mahmoud Khalil. Libéré sous certaines conditions, il n’est pas autorisé à quitter le territoire américain, sauf dans le cas d’une démarche « d’auto-expulsion », et devra limiter ses déplacements à quelques États, celui de New York, où il réside, et celui du Michigan où réside sa famille.
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