Suite aux demandes tant du Parquet que des avocats de la défense, il y aura une audience en Cassation contre la sentence en appel qui, en juin 2023, avait ré-déterminé les peines pour Alfredo et Anna, les condamnant respectivement à 23 ans et à 17 ans et 9 mois de prison. Le Parquet avait demandé l’emprisonnement à perpétuité, avec un an d’isolement la journée, pour Alfredo et 27 ans et 1 mois pour Anna. Moins de deux semaines après la sentence en appel, qui avait reconnu la « faible gravité » de l’attaque explosive de Fossano, désormais officiellement définie comme un « massacre politique », le parquet avait présenté un pourvoi en cassation, en demandant que ce type de circonstance atténuante ne soit pas reconnu. L’audience aura lieu le 24 avril 2024. Nous rappelons que le 19 mars il y aura une autre audience à la Cour de cassation, qui se prononcera encore une fois sur le 41-bis imposé à Alfredo.

Alfredo Cospito

Alfredo Cospito

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Voici la déclaration faite par notre camarade G. lors de son procès pour son engagement internationaliste au Rojava:

« Aujourd’hui on m’accuse de service militaire à l’étranger. La grande question semble être de savoir si oui ou non j’ai contribué à la résistance des Unité de Défense du Peuple (YPG) lors de mon séjour. En tant que militant communiste suisse, le but de mon voyage était de voir une révolution de mes propres yeux et d’y participer.
Aujourd’hui, la Confédération suisse me juge par votre biais car j’aurais violé la «fameuse» neutralité helvétique en me rendant au nord de la Syrie et j’aurais porté atteinte à la puissance défensive du pays. A se demander si la Suisse a tant d’intérêt commun avec l’État Islamique ou le fascisme turc ?
Deux rapports de police disent clairement qu’il n’est pas possible de savoir ce que j’aurais fait durant mon séjour. Les preuves manquent à l’évidence. A contrario, les preuves que la neutralité suisse n’est qu’un mythe bien utile à la bourgeoisie sont nombreuses.
Quand la Suisse vend des armes ou des composants d’armes à l’État fasciste turc la neutralité importe peu, seul le profit compte. Ces armes servent à réprimer les mouvements progressistes en Turquie. Certaines se sont aussi retrouvées dans les mains de l’Etat Islamique.
Quand la Suisse extrade des militants et militantes progressistes turques et kurdes à la demande du régime d’Erdogan ou d’autres Etats européens, où est donc la neutralité ?
Quand les plus grandes banques du pays investissent chaque année plusieurs milliards dans l’industrie de l’armement, qui alimente les conflits du monde entier, où est donc la neutralité ?
L’État suisse n’est pas neutre. Il a choisi son camp depuis longtemps, celui de l’impérialisme occidental. Moi aussi j’ai choisi mon camp, celui des opprimés.
Depuis deux siècles s’est développée une tradition de solidarité révolutionnaire internationale. En me rendant au Rojava, j’y ai soutenu le camp des peuples qui luttent pour leur liberté. Il n ‘ y a qu’une solidarité internationale, ses formes sont multiples et toutes sont légitimes. Une révolution ne peut se construire sans projet de société et elle ne peut vivre si elle ne peut pas se défendre.
En suivant l’exemple donné par Norman Bethune ou Barbara Kistler , j’ai continué cette tradition. De même que toutes celles et ceux qui ont participé, d’une manière ou d’une autre, à la lutte de peuples qui n’était pas le leur. De la résistance antifasciste en Espagne à la lutte pour la libération de l’Algérie ou de la Palestine, nombreux et nombreuses sont les camarades qui ont porté leur engagement au niveau international. Cet engagement a pris différentes formes, toutes ayant leur importance.
En me rendant au Rojava, j’ai soutenu la construction d’une société basée sur des principes de justice sociale, de féminisme et d’écologie. Une société qui aujourd’hui lutte toujours contre le fascisme turc et ses soutiens occidentaux.
Mon choix est un choix politique, tout comme celui que l’État Suisse fait en me faisant passer, sur mandat de l’exécutif, devant ce tribunal. Sans preuves concrètes, je suis amené à comparaître devant vous, ceci sur un simple et seul avis des Service de renseignement de le Confédération, qui n’ont visiblement pas daigné fournir les fondements de leurs allégations.
Partout en Europe, la solidarité avec le mouvement kurde est attaquée. Le peuple du Kurdistan nous montre qu’une révolution est possible et bien réelle. C’est pour cette raison que notre solidarité et les liens que nous construisons sont vus comme dangereux.
Quelque que soit l’issue de ce jugement, je n’ai aucun regret. Je continuerai à soutenir la lutte révolutionnaire au Kurdistan car comme le dit un de leur proverbe : « La résistance, c’est la vie ! »
En tant que militant révolutionnaire et internationaliste, je tiens à finir ma déclaration en saluant le camarade Alfredo Cospito et toutes celles et ceux qui luttent contre le régime d’isolement 41bis en Italie.
Je salue aussi Georges Ibrahim Abdallah et les prisonniers et prisonnières de la cause palestinienne.
Je salue Pola Roupa et Nikos Maziotis emprisonnés en Grèce pour leur engagement révolutionnaire.
Je salue aussi les milliers de prisonnières et prisonniers politiques actuellement dans les geôles du régime fasciste turc.
Je salue l’engagement de celles et ceux qui crient tous les jours dans les rues d’Iran, «Jin, Jîyan Azadî» et se font emprisonner ou tuer.
Je salue Serge, militant français dalns le coma qui lutte pour garder la vie. Il y a deux semaines, il a été gravement blessé par la police lors des manifestations contre le projet écocidaire des mégas-bassines dans l’ouest de la France.
Tous ces militants et militantes nous démontrent que même en faisant face à la plus dure des répressions, la lutte pour un monde meilleur continue.
Comme l’a très bien dit le camarade Fred Hampton : «On peut emprisonner un révolutionnaire, mais on ne peut pas emprisonner la révolution.»« 

La déclaration en anglais

Une lettre d’Alfredo Cospito a finalement pu passer le mur de la censure.
Voici son contenu:

Ma lutte contre le 41bis est une lutte individuelle en tant qu’anarchiste, je ne suis certainement pas en train d’exercer un chantage [terme qui revient dans la presse du régime à propos de sa grève de la faim, NdE]. Je ne peux tout simplement pas vivre dans un régime inhumain comme celui des 41bis, où je ne peux pas lire librement ce que je veux, livres, journaux, périodiques anarchistes, revues artistiques et scientifiques, de littérature et d’histoire. La seule chance que j’ai d’en sortir est de renier mon anarchie et de vendre quelqu’un pour le mettre à ma place.
Un régime où je ne peux avoir aucun contact humain, où je ne peux plus voir ou caresser un brin d’herbe ou étreindre un être cher. Un régime où les photos de vos parents sont confisquées. Enterré vivant dans une tombe dans un lieu de mort. Je poursuivrai mon combat jusqu’au bout, non pas en raison d’un « chantage », mais parce que ce n’est pas la vie. Si le but de l’état italien est de me faire « dissocier » des actions de ceux de l’extérieur, sachez que je ne supporte pas de chantage, en tant que bon anarchiste je crois que chacun est responsable de ses propres actions, et en tant qu’affilié du courant anti-organisations, je ne me suis jamais « associé » à personne et donc je ne peux pas me « dissocier » de qui que ce soit, l’affinité est une autre chose.
Un anarchiste conséquent ne s’éloigne pas des autres anarchistes par opportunisme ou par commodité.
J’ai toujours revendiqué fièrement mes propres actions (même devant les tribunaux, raison pour laquelle je me retrouve ici) et n’ai jamais critiqué celles des autres, encore moins dans une situation comme celle dans laquelle je me trouve.
La plus grande insulte pour un anarchiste est d’être accusé de donner ou de recevoir des ordres.
Quand j’étais dans le régime de haute surveillance, j’avais quand même la censure, et je n’ai jamais envoyé de « pizzini » [messages écrits en prison sur des petits bouts de papier pour envoyer des informations ou des ordres à l’extérieur, NdT], mais j’ai envoyé des articles pour des journaux et des revues anarchistes. Et surtout, j’étais libre de recevoir des livres et des revues, d’écrire des livres et de lire ce que je voulais, bref, j’avais le droit d’évoluer, de vivre.
Aujourd’hui je suis prêt à mourir pour que le monde prenne conscience de ce qu’est réellement le 41bis, 750 personnes le subissent sans mot dire, continuellement dépeintes comme des monstres par les mass media.
Maintenant c’est mon tour, vous avez d’abord fait de moi un monstre en tant que terroriste assoiffé de sang, puis vous m’avez sanctifié en tant qu’anarchiste martyr qui se sacrifie pour les autres, et maintenant vous me montrez à nouveau en tant que [mot impossible à lire]. Quand tout sera fini, je n’ai aucun doute, je serai porté sur les autels du martyr. Non Merci, je ne le ferai pas, je ne me prêterai pas à vos sales jeux politiques.
En réalité, le vrai problème de l’État italien est qu’il ne veut pas rendre publiques toutes les violations des droits de l’homme dans ce régime, le 41bis, au nom d’une « sécurité » pour laquelle il faut tout sacrifier. Eh bien ! Vous auriez dû y penser avant de mettre un anarchiste ici, je ne connais pas les motivations réelles ni les manœuvres politiques qui se cachent derrière. Pourquoi quelqu’un m’a utilisé comme une « boulette de viande empoisonnée » dans ce régime. Il n’était pas difficile de prévoir quelles seraient mes réactions face à cette « non-vie ».
L’Etat italien est le digne représentant de l’hypocrisie d’un Occident qui ne cesse de donner des leçons de « morale » au reste du monde. Le 41bis a donné des leçons répressives bien accueillies par des États « démocratiques » comme la Turquie (les camarades kurdes en savent quelque chose) et la Pologne.
Je suis convaincu que ma mort mettra un obstacle à ce régime et que les 750 qui le subissent depuis des décennies pourront vivre une vie digne de ce nom, quoi qu’ils aient fait.
J’aime la vie, je suis un homme heureux et je n’échangerais pas ma vie contre celle d’un autre. Et c’est précisément parce que je l’aime que je ne peux pas accepter cette non-vie sans espoir…
Merci camarades pour votre amour
Toujours pour l’anarchie
Jamais plié
Alfredo Cospito

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Vendredi 24, peu après la fin de la manifestation de soutien à Alfredo Cospito devant l’ambassade d’Italie, un camarade s’est fait arrêter par des policiers en civil. Ceux-ci ont dû être protégé par des policiers en uniforme lorsque d’autres manifestants sont venu au secours du camarade arrêté.
Finalement, celui-ci a été embarqué. Le camarade a été remis en liberté après que son identité ai été établie et que lui ai été remis une convocation pour une affaire de « graffiti ».

Comme l’arrestation a eu lieu après la manifestation pour Alfredo Copito, et que la date des faits mentionnée sur la convocation est celle du la nuit du 16 février, il y a lieu de supposer penser que le dossier concerne les tags et jets de peintures effectués sur l’ambassade d’Italie en solidarité avec Alfredo Cospito. Les policiers affirment se baser sur la ressemblance entre les chaussures portées par le camarade et celles visibles sur la vidéo de l’action. Cette initiative avait été l’occasion d’un emballement politico-médiatique en Italie: articles de presse, déclarations de politiciens, et jusqu’à un tweet indigné de Giorgia Meloni le 17 février…

Les initiatives de soutien à Alfredo continue à se multiplier: rassemblements et manifestations, tags (sur le consulat d’Italie à Marseille, sur l’ambassade d’Italie au Portugal, un peu partout en Italie), et actions directes (attaque à l’explosif contre un tribunal de Pise, action contre la Casa d’Italia à Zurich, etc.). Voici une vidéo tentant de récapituler les initiatives solidaires à Bruxelles:

Bruxelles solidaire avec Alfredo Cospito ! – YouTube

Jeudi 5 janvier, plus de 200 personnes ont participé à la soirée-rencontre avec Gwenola Ricordeau, professeure de criminologie et militante abolitionniste pénale, à l’occasion de la sortie du livre « 1312 raisons d’abolir la police » (éd. Lux) organisée par le Secours Rouge Toulouse avec le soutien d’Enquête Critique. La soirée a été introduite par des messages de solidarité à Mathieu Rigouste, victime de violences policières, ainsi qu’à deux prisonniers anarchistes qui mènent actuellement des grèves de la faim contre leur régime de détention en Italie et en Grèce : Alfredo Cospito et Thanos Chatziangelou. Des images à propos de ces prisonniers étaient également projetées afin de souligner notre solidarité. Par ailleurs, de nombreuses organisations de la gauche révolutionnaire tenaient des tables d’infos durant la soirée. Merci à elles ! La présentation et la discussion autour du livre ont porté sur les différentes stratégies abolitionnistes (et leurs limites ou leur récupération réformiste, comme le développement d’« alternatives » à la police), les débats qui traversent les mouvements abolitionnistes et les bilans qu’on peut faire des luttes menées ces dernières années en Amérique du Nord. Gwenola Ricordeau défend une perspective abolitionniste qui souligne l’antagonisme entre la police et les luttes progressistes et elle appelle à « défliquer » celles-ci. Comme elle l’écrit dans son livre, « pas d’abolitionnisme sans projet révolutionnaire » !
Une partie de la salle lors de la soirée "1312 raisons d'abolir la police" à Toulouse

Une partie de la salle lors de la soirée « 1312 raisons d’abolir la police » à Toulouse

Vendredi 30 septembre, un rassemblement a eu lieu devant la Direction nationale antimafia antiterroriste, à Rome. Cette structure est la plus haute autorité en cause, elle a les décisions importantes en matière pénitentiaire, notamment l’application du régime 41bis. Elle a ordonné cette mesure pour le militant anarchiste Alfredo Cospito en mai. Et ce après 10 ans passés en Haute Sécurité. Le mobile est la reformulation de sa peine pour attentat à l’explosif contre un commissariat, en crime de « massacre politique »… alors que les dégâts n’ont été que matériels et que les vrais massacres de l’Etat restent tous impunis. L’extension du recours au 41bis, qui pourrait bientôt toucher deux autres détenu.e.s anarchistes. A cela s’ajoute la condamnation sans précédent de Juan Sorroche: 28 ans pour une bombe au siège du parti raciste, également sans blessé.

La mobilisation solidaire et anti-répression s’organise sur le long terme, et le rassemblement de vendredi n’en est qu’un moment. Elle mobilise bien milieux militants, notamment anarchistes et quelques communistes, mais toujours pas de larges secteurs du mouvement et des organisations. Bien qu’encerclés par un dispositif policier impressionnant (entre Digos et anti-émeute il y en avait une bonne centaine), les manifestants ont réussi à parcourir quelques rues jusqu’à la place du Campo de Fiori en tenant des interventions et slogans, derrière la banderole « Non au Guantanamo italien – 41bis torture ».

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Différentes actions ont été menées en solidarité avec les prisonniers et prisonnières anarchistes, notamment Marcelo Villarroel, Gabriel Pombo da Silva, Claudio Lavazza, Juan Sorroche, Giannis Michailidis, Mónica Caballero, Francisco Solar, Anna Beniamino, Alfredo Cóspito et Boris. Parmi ces actions, l’incendie d’une voiture de patrouille de la police à Cochabamba, en Bolivie (communiqué ici) ainsi que l’incendie de plusieurs voitures du corps diplomatique grec à Berlin (communiqué ici).

 

 

A l’aube du 11 novembre, il y a eu des nombreuses perquisitions dans différents ville italiennes et six anarchistes s’étaient vu notifier des ordonnances de surveillance judiciaire : une détention préventive pour Alfredo Cospito (déjà détenu), une arrestation domiciliaire pour Michele Fabiani, et pour quatre autre personnes l’interdiction de sortir de la commune de résidence et l’obligation de pointer à la police trois fois par semaine. L’opération policière, nommée « Sibilla », visait un délit prévu par l’article 270 bis (association avec finalité de terrorisme et subversion de l’ordre démocratique), à cause de la conception, de l’impression et la diffusion, aussi par des moyens numériques et informatiques, du journal anarchiste Vetriolo, ainsi que pour des tags sur des murs au contenu considéré comme outrage et incitation, en plus d’un cas de dégradations. Les anarchistes étaient aussi inculpés en vertu de l’art. 414 (provocation aux crimes et délits), pour la rédaction et la diffusion de communiqués au contenu incitant à la perpétration de délits contre la personnalité de l’État, avec finalité de terrorisme et de subversion de l’ordre démocratique.

Toutes les mesures préventives de contrôle judiciaire qui ont été imposées suite à l’opération « Sibilla » ont été annulées par le Juge des liberté, lors de la séance du 14 décembre. Alfredo reste en prison suite à la condamnation à 20 ans dans le procès de l’opération « Scripta Manent ». Cette décision fait suite aux acquittements des inculpés de l’opération « Prometeo » (voir notre article).

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A l’appel d’une mouvance anarchiste un rassemblement s’est tenu samedi 2 devant la prison de haute sécurité de Terni, où sont détenu notamment deux anarchistes qui, déjà lourdement condamnés, risquent aggravation de leur peine dans un autre procès. Il s’agit de Juan Sorroche et Alfredo Cospito (voir notre article). Le tout dans le contexte actuel de durcissement répressif général. La délégation présente du Secours Rouge International a aussi porté la dernier salutation de Paola Staccioli (une camarade décédée récemment) à la dizaine d’anciens prisonniers des Brigades Rouges enfermés à Terni depuis les années ’80. Un lien solidaire et de reconnaissance politique ayant toujours unis Paola à ces camarades. Nombre des travaux littéraires, ou plus proprement politiques, de Paola ont donné une grande place aux protagonistes de cet engagement à travers les décennies. C’est dans cet esprit que les manifestants ont dialogué, malgré la distance et les murs, avec les prisonniers pendant trois bonnes heures, sur l’exigence d’élargir la solidarité, d’unir les secteurs en lutte – ouvriers, migrants, femmes, NoTav – dans un front commun, aussi contre la répression et la prison.

Le prison de haute sécurité de Terni

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La grève de la faim pour la fermeture de la section AS2 (« Haute Surveillance 2 ») de la prison d’Aquila, lancée par les prisonnières anarchistes Anna Beniamino et Silvia Ruggeri le 29 mai (voir cet article) se poursuit et s’étend. Les prisonniers anarchistes Salvatore Vespertino, Giovanni Ghezzi, Alfredo Cospito, Marco Bisesti et Luca Dolce ont rejoint la grève de la faim.

Anna et Silvia AS2

Anna et Silvia AS2