Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Environ un millier de personnes qui s’étaient rassemblées dimanche à Berlin n’ont pas été autorisées à manifester en solidarité avec les Palestiniens. Toutes les manifestations pro-palestiniennes sontactuellement interdite en Allemagne. La police a exigé des manifestants réunis à la Potsdamer Platz de quitter la place, puis a attaqué le rassemblement. La police a frappé et arrêté plusieurs manifestants qui refusaient de quitter la place. Des incidents ont également eu lieu à la dernière manifestation pro-palestinienne (autorisée) à Londres: des manifestants se sont affrontés aux policiers Trafalgar square.

Des affrontements ont opposés les habitants de la ville de Texistepec (état de Veracruz) dans le quartier de Las Lomas. Les habitants protestaient contre les coupures d’électricité lorsque la police municipale, renforcée par la police d’état, est intervenue. La maison du maire a été caillassée et dégradée.

New-York compte 9 millions d’habitants dont près de 2 millions de juifs. Vendredi soir, à l’appel de l’organisation juive de gauche Jewish Voice for Peace (JVP), des milliers de personnes ont convergé vers le domicile du chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, lui-même de confession juive et qui doit se rendre avec d’autres parlementaires en Israël. Il a été sommé par la JVP d’”agir pour un cessez-le-feu immédiat”. Le JVP a exigé la “fin de 75 ans d’occupation militaire et d’apartheid par Israël, avec la complicité des Etats-Unis”. Les manifestants portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire “Des Juifs disent stop au génocide des Palestiniens”, « Les Juifs contre l’apartheid » ou « Les descendants juifs des survivants de l’Holocauste contre l’apartheid israélien » et scandaient « Pas en notre nom » et « Plus d’armes pour Israël ». La police a procédé à l’arrestation de dizaines de personnes, sans doute une centaine, de 20 à 85 ans, dont deux élus de New York, des rabbins et des descendants de survivants de l’Holocauste…

Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont récemment mené des attaques ciblées contre les forces d’occupation marocaines, leur infligeant d’importantes pertes. Ces opérations ont eu lieu dans les secteurs stratégiques de Mahbes et Aousserd. De plus, l’Armée sahraouie a dirigé ses opérations contre le poste de commandement du 36e bataillon des forces d’occupation marocaines à Astila Ould Bouagrine. Une batterie d’artillerie à Guelb En-Nas, située dans le secteur d’Aousserd, a également été prise pour cible. Cette série d’attaques n’est pas un cas isolé. Les unités avancées de l’APLS avaient précédemment visé des positions des forces d’occupation dans le secteur de Farsia, dans la région d’El Fi’iryine.

image d’archive

Alors que les systèmes européens reposent sur la reconnaissance des empreintes digitales, l’agence américaine des douanes et de la protection des frontières (U.S. Customs and Border Protection, CBP) s’est quant à elle tournée vers la biométrie faciale, du fait des problèmes rencontrés avec les empreintes abîmées en raison de l’âge et/ou des conditions de travail, ou de doigts manquants. Les États-Unis, qui disposent désormais de points de contrôle biométriques dans 48 aéroports, ont identifié 1851 « imposteurs » et 275 371 personnes ayant dépassé la durée de séjour autorisée cette année, avec des taux de concordance biométrique élevés : 99 % à l’entrée et 98 % à la sortie.

La semaine passée, l’agence a lancé une nouvelle application mobile, Global Entry, avec laquelle les voyageurs prennent simplement une photo, un « selfie », qui sera comparée à une galerie de photos pour vérifier leur identité grâce à la biométrie faciale. Une fois la photo soumise, le voyageur recevra un reçu sur l’application. Une fois arrivé dans la zone d’inspection primaire, le voyageur peut contourner les portails Global Entry et se rendre directement auprès des agents du CBP en montrant son reçu mobile.

Ces quinze jeunes originaires de différents pays européens ont fait le déplacement en Turquie pour assister au congrès du Parti de la Gauche Verte (YSP) à Ankara le 15 octobre. Cependant, le 12 octobre, lors d’une manifestation contre les opérations militaires en cours menée par l’État turc dans le nord-est de la Syrie, Ils ont été amené au poste de police d’Emin Çavuş, situé dans le district de Haliliye, les mains menottées dans le dos, pendant trois heures et placés en garde à vue à Urfa. Ils ont été transférés au Centre de rétention hier samedi en vue de leur expulsion.

Edit (dimanche 15/10): Les quinze membres d’une délégation de jeunes d’Allemagne, de France et d’Italie qui avaient été détenus en Turquie sont de retour dans leur pays d’origine après avoir été expulsés. Cependant, les activistes qui ont voyagé de l’Allemagne vers la Turquie ont dû être interrogés par la police fédérale après leur arrivée à l’aéroport de Hambourg samedi soir.

 

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Plusieurs manifestations propalestiniennes avaient été interdites sur le territoire français depuis l’attaque du Hamas contre Israël. Elles le seront désormais systématiquement, a annoncé le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin. En plus, Darmanin annonce avoir « dressé onze article 40 » concernant des associations et des individus concernant entre autres le collectif « Palestine vaincra », le « Comité Action Palestine » et le parti des « Indigènes de la république ». Le dernier bilan de la répression de la manifestation de Paris est de 19 arrestations et 752 verbalisations, Parmi les verbalisations émises par la police, plusieurs manifestants ont évoqué des amendes de 135 euros pour avoir arboré un drapeau ou un symbole en lien avec la Palestine. Vendredi soir, treize personnes ont été interpellées lors d’un rassemblement de soutien au peuple palestinien à Strasbourg. Partout ailleurs des manifestations de masse ont eu lieu (sans incident) pour protester contre le massacre des Gazaouis, comme à Londres (photo), Manchester ou à New-York.

Un rassemblement de solidarité aura lieu demain dimanche à 15H place Bethléem, à 1060 Bruxelles

Après la manifestation de plusieurs milliers de personnes hier, à Paris, qui a été chargé par la police (voir ici), plusieurs autres manifestations ont été interdites pour ce vendredi. A Toulouse, malgré l’interdiction et l’annulation par les organisateurs de la manifestation pro-palestinienne à Toulouse, un rassemblement s’est tenu qui a été dispersées par des gendarmes mobiles à l’aide de gaz lacrymogènes. A Saint-Nazaire, des manifestants se sont rendue au point de rassemblement quadrillé par un dispositif policier; deux d’entre elles ont été verbalisées pour « participation à une manifestation interdite ». La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a saisi le parquet après le maintien de deux manifestations pro-palestiniennes ce mardi (photo) et ce mercredi à Marseille qui étaient interdites. Mercredi, un organisateur et une manifestante avaient été arrêtés. Malgré les interdictions, d’autres manifestations ont eu lieu comme à Rennes, à Bordeaux ou à Lille, où il y a eu dix interpellations pour « rébellion » et « refus de se disperser ».

Ray Masot Zambrano, un cadre maoïste recherché pour plus d’une douzaine d’affaires par différents tribunaux de Soccsksargen, a été tué lors mardi  à Barangay Obial (Kalamansig). Ce sont les militaires de la 603e brigade d’infanterie qui ont tué Ray Masot Zambrano. Un autre membre présumé de la Nouvelle armée populaire (NPA) a été tué vendredi matin dans les montagnes de Buneg (Lacub, Abra). L’homme, dont l’identité n’a pas encore été établie, a été tué par un détachement du 77e bataillon d’infanterie.

 

Les machinistes grévistes du dépôt de Bus de Montesson sont dans leur cinquième semaine de grève. Une grève reconduite chaque semaine, avec 90% de grévistes, qui a contraint la direction de Keolis a fermé complètement le dépôt depuis le 11 septembre. Jusqu’à présent, Keolis refuse répondre aux revendications des grévistes, qui réclament le retour d’une prime d’intéressement supprimée lors de l’arrivée de l’entreprise en janvier 2022, ainsi que le paiement des jours de grève et de meilleures conditions de travail. Keolis a décidé vendredi dernier d’assigner en justice une dizaine de salariés sur les 80 en grève, espérant que le tribunal leur donne le feu vert pour les expulser du piquet de grève. Un rassemblement s’est donc tenu hier jeudi devant le tribunal de Versailles en solidarité avec les grévistes (photo). A l’audience, l’avocat de Keolis a demandé une astreinte financière de 1000 euros par jour et par occupant. Décision lundi 16 octobre.