Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Ce 8 juillet à 19h, lors du rendez-vous Notre Dame des Landes 2017, le stand de la Gauche Indépendantiste Bretonne proposera un apéro au profit de la campagne de soutien aux internationalistes qui combattent au Rojava. En savoir plus sur la campagne.

Apéro de soutien au Bataillon International du Rojava

Apéro de soutien au Bataillon International du Rojava

Six personnes accusées d’être des membres de la NPA ont été arrêtées par la police avant-hier lundi 3 juillet dans les environs de la ville de San Fernando (province de Pampanga). L’opération policière a commencé suite à la plainte d’un homme d’affaires de Barangay Del Pilar à qui on réclamait l’impôt révolutionnaire au nom de la NPA. La police a tendu un piège lors d’un prétendu versement dans le village de Del Pilar qui a mené à l’arrestation des suspects. On ne sait pas s’il s’agit vraiment de collecteurs de l’impôt révolutionnaire ou de délinquant se faisant passer pour la guérilla maoïste.

San Fernando

San Fernando

Khalida Jarrar, une militante et parlementaire bien connue du FPLP (notamment pour son travail pour les prisonniers politiques) qui a déjà été arrêtée plusieurs fois par Israel a été arrêtée à nouveau avec une autre militante, Khitam Saafin, dirigeante de l’Union des Comités de Femmes Palestinienne, une organisation de femmes proche du FPLP. Lors de leur audience aujourd’hui, le juge a simplement étendu leur durée de détention de 6 jours pour Khalida et de 3 jours pour Khitam. De nombreuses organisations ont réagi dans le monde à cette arrestations de deux militantes progressistes, palestiniennes et féministes.

Khitam à gauche, Khalida à droite

Quatre véhicules (et non cinq) avaient été incendiés tôt le matin du 26 juin dernier (voir notre article précédent). Le bourgmestre de Saint-Gilles avait précisé que vu que les véhicules étaient des utilitaires de l’industrie énergétique, c’était la « mouvance antinucléaire » qui était suspectée. Un communiqué paru sur Indymedia précise que les quatre véhicules appartenaient en fait à l’entreprise Fabricom (qui en plus d’appartenir à l’industrie énergétique a mis en place des systèmes de sécurité intégrés à la prison de Bruges, et a déployé le parc de caméras de surveillance de la police à Bruxelles). L’incendie est revendiqué en solidarité avec les « anarchistes dans le collimateur de la justice antiterroriste en Belgique; pour envoyer force et courage à toutes celles et ceux qui portent la rage de la révolte dans leur cœur« .

Tihange, l’un des deux sites nucléaires belges.

Tihange, l'un des deux sites nucléaires belges.

Figen Yuksedag, co-présidente du HDP, comparaissait hier au tribunal à Ankara (voir notre article à ce sujet). A cette occasion, elle est apparue souriante et déterminée à l’audience et a pleinement assumé ses paroles, affirmant que si elle pouvait les redire, elle n’hésiterait pas une seule fois. Remettant en cause la légitimité du procès, l’accusant d’être mis en scène par le pouvoir d’Erdogan, elle est allée jusqu’à interpeller le juge, en lui demandant dans quelle salle d’audience il comptait masser les 6 millions d’électeurs du HDP pour les juger (nombre de voix qu’elle a recueilli aux élections législatives). Le procès a été ajourné et reprendra le 18 septembre 2017.

Figen Yuksedag lors de son arrivée à l’audience.

Figen Yuksedag lors de son arrivée à l'audience.

Ci-dessous l’interview vidéo d’un volontaire britannique du Bataillon International de Libération au Rojava, ayant combattu 7 mois contre Daesh dans la Bob Crow Brigade. Il revient sur les raisons de son engagement internationaliste et sur la nature de la révolution en cours au Kurdistan syrien.

Pour soutenir ce Bataillon International, rejoignez et participez à la campagne de soutien : www.rojava.xyz

Combattant(e)s du Bataillon International de libération au Rojava

Une maoïste, qui vivait dans la clandestinité depuis cinq ans après sa libération sous caution, a été arrêtée ce mercredi dans le district d’Erode (Andhra Pradesh) par des hommes du Andhra Pradesh State Intelligence Bureau. V Kakarala Padma (45 ans), originaire d’Andhra Pradesh, a été interpellée vers midi alors qu’elle se dirigeait vers Erode pour y retrouver d’autres guérilleros, selon certaines sources. Elle avait été arrêtée en 2002 pour avoir donné une formation armée à de jeunes guérilleros. Incarcérée jusqu’en 2005, elle avait ensuite pris la tête de multiples manifestations dans le cadre de la lutte pour les droits des femmes. Inculpée dans dix affaires en vertu des National Security Act et Unlawful Activities Prevention Act, elle avait été ré-arrêtée. Libérée sous caution en 2012, elle était ensuite entrée dans la clandestinité.

Son mari a déclaré « l’arrestation de la police d’Andhra est illégale. Il y a des craintes qu’elle soit victime de torture, ou tuée dans un combat factice. Il faut qu’elle comparaisse devant un tribunal et qu’une procédure légale puisse suivre son cours ». Varavara Rao, président du Revolutionary Democratic Front, qualifiant l’arrestation de kidnapping a déclaré que Padma avait été arrêtée par des membre du SIB et des Greyhounds à la gare d’Erode, « Sa vie est en danger, il faut qu’elle comparaisse devant un juge immédiatement ». De leur côté, les autorités n’ont pas confirmé l’arrestation.

V Kakarala Padma

V Kakarala Padma

Figen Yuksedag, co-présidente du parti de gauche pro-kurde HDP, comparaît aujourd’hui à la deuxième audience de son procès à Ankara. La députée de Van, déchue de son mandat parlementaire est condamnée – parmi une centaine de procès engagés à son encontre -, pour « propagande terroriste » du fait de ne pas avoir taxé le PKK d’organisation terroriste. La dirigeante politique risque la peine maximale.

A cette occasion plusieurs rassemblement ont lieu en Europe et notamment cette après-midi à Paris et hier à Bruxelles.

Rassemblement à Paris pour Figen Yuksekdag, co-présidente du HDP

Rassemblement à Bruxelles pour Figen

Rassemblement à Paris pour Figen Yuksekdag, co-présidente du HDP
Rassemblement à Bruxelles pour Figen

Dans les bureaux de la SNCF de l’est de la France, une note interne concernant la « sureté » est apparue. Elle demande aux agents SNCF de signaler (entre autres) les « comportements qui laissent à supposer un comportement militant porté à l’extrême (personne appartenant au mouvement zadiste venant de Notre Dame des Landes mais également des Alpes) », spécialement dans les trains à destination de la Belgique, de l’Allemagne et de la Suisse. Le document a été révélé par le syndicat Sud Rail qui dénonce que les demandes de flicage sont de plus en plus nombreuses, notamment contre les migrants.

Le document peut être consulté ici.

Les agents SNCF priés de signaler les

Les agents SNCF priés de signaler les

Le Bilaspur High Court a libéré sept militants du Telengana sous caution ce vendredi. Ils avaient été arrêtés par la police du Chhattisgarh en décembre l’an dernier pour prétendue détention de littérature maoïste et de faux billets de banque. Les sept personnes, membres du Telangana Democratic Front se dirigeaient vers le district de Sukma dans le cadre d’un enquête sur les atrocités subies par les tribaux aux mains des forces de sécurité dans la région. Immédiatement incarcérés, ils étaient poursuivis sur base de la loi anti-terroiste Chhattisgarh Special Public Security Act. Le juge a déclaré que les accusés avaient été en prison et que les charges qui pèsent sur eux sont maintenant formulées, « Etant donné la période de détention subie par les accusés et les accusations portées contre eux et la situation, le tribunal est enclin a leur accorder la libération sous caution ». La police de Sukma avait prétendu avoir arrêté les militants dans le village de Dharmapenta, mais ces derniers avaient déclaré avoir été arrêtés par la police du Telengana dans le village de Dummugudem et remis à la police du Chhattisgarh.

Bilaspur High Court

Bilaspur High Court