Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

Les forces de sécurité ont découvert un campement provisoire de la guérilla maoïste suite à une fusillade les ayant opposés à une brigade de guérilleros dans le district de Kanker (Chhattisgarh) dimanche. Le combat s’est déroulé dans des collines retirées de la région où une équipe conjointe de la Border Security Force et de la police locale effectuait une opération de ratissage. Alors que les soldats étaient en train d’encercler la zone pour prendre les maoïstes au piège, ils ont été repérés par ces derniers qui ont immédiatement ouvert le feu. Une fusillade d’une demi-heure s’en est suivie avant que les guérilleros ne battent en retraite. Plus tard, les forces de sécurité ont retrouvé une bombe de deux kilos, dix sacs, des uniformes, une radio, des tentes en plastiques, des calicots maoïstes, des pamphlets, des médicaments et d’autres articles liés à la guérilla.

Cuisine dans un campement maoïste

Cuisine dans un campement maoïste

La Ville de Paris va se doter de 165 caméras de vidéosurveillance supplémentaires, qui s’ajouteront aux 1.144 existantes, selon une délibération adoptée ce soir au Conseil de Paris. Ces caméras seront déployées dans des « espaces publics prioritaires » et dans les quartiers de la capitale qui viennent d’être réaménagés: Les Halles (Ier), Paris Rive Gauche (XIIIe), Beaugrenelle (XVe), Clichy-Batignolles (XVIIe), esplanade Nathalie-Sarraute (XVIIIe) et dans le secteur Macdonald (XIXe).

Ces caméras s’ajoutent à celles de la SNCF, de la RATP, des musées, enceintes sportives, etc., si bien que plus de 13.000 caméras peuvent faire l’objet d’un visionnage par la préfecture de police. L’installation des caméras représentera un budget de 5,32 millions d’euros pour la Ville (et plus de six millions pour l’Etat).

Vidéosurveillance à Paris

Vidéosurveillance à Paris

Le gouvernement péruvien a décrété aujourd’hui l’état d’urgence dans six provinces du sud-est du pays après la mort de quatre personnes dans une violente manifestation contre le plus important projet minier du Pérou, mené par un consortium chinois. L’état d’urgence est déclaré pour 30 jours dans les provinces de Cotabambas, Grau, Andahuaylas et Chincheros, dans la région d’Apurimac, et les provinces de Chumbivilcas et Espinar dans la région de Cusco. La police assurera le contrôle, avec le soutien de l’armée.

La mise en place de l’état d’urgence suspend notamment les droits de réunion et l’inviolabilité du domicile. Les affrontements ont débuté après une réunion des habitants de la zone qui refusent la construction d’une usine de traitement de minerai à Las Bambas, principal site minier du Pérou, qui extrait du cuivre. Ils estiment que cette usine va polluer leur eau et leurs cultures. Selon les autorités, quatre manifestants sont décédés dans ces protestations et une quinzaine de personnes ont été blessées. Le site de Las Bambas se trouve dans l’Apurimac, à quelque 70 km au sud-ouest de Cusco et à plus de 4.000 mètres d’altitude. Il appartient au consortium chinois MMG, qui a acheté en avril 2014 les actifs de Glencore Xtrata pour près de 6 milliards de dollars. La construction du site a été autorisée par le gouvernement en 2010 et il devrait être opérationnel début 2016.

Manifestants à Las Bambas

Manifestants à Las Bambas

De nouveaux affrontements entre policiers israéliens et Palestiniens se sont produits lundi matin sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, où une vive tension règne à l’occasion de la célébration de la fête juive de Soukkot. Des policiers se sont déployés sur l’esplanade des Mosquées après avoir utilisé des grenades lacrymogènes et assourdissantes pour disperser les fidèles, tandis qu’une partie des jeunes manifestants ont lancé des pierres avant de se barricader à l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa encerclée par les forces de l’ordre.

Les affrontements à Jérusalem

Les affrontements à Jérusalem

L’état-major des forces armées turques affirme avoir tué vingt deux membres PKK lors des opérations menées à Beytussebap. Sept corps de militants de la guérilla ont été retrouvés lundi dans le district de Beytussebap, une région montagneuse de la province de Sirnak (Sud-est) aux frontières avec la Syrie et l’Irak. Par ailleurs, des membres de la guérilla ont déclenché à distance, lundi matin, un IED au passage d’un convoi militaire dans la province orientale de Bitlis. L’action a été revendiquée par les YJA Star (unités féminines) à la mémoire de Marty Baran Dersim et d’autres combattantes récemment tuées par les militaires turcs. Le convoi composé d’un blindé et d’un minibus venait du Club des Officier à Tatvan et se rendait aux casernements de la Brigade de Sorgun. C’est à proximité du poste de garde de Sorgun que l’IED a explosé. Les YJA Star revendiquent 25 soldats tués et dix blessés, l’armée turque ne reconnaît « que » 20 blessés. Des militants kurdes ont également abattu deux policiers lundi soir dans la ville d’Adana, dans le sud du pays.

Opération anti-PKK

Opération anti-PKK

Comme nous vous l’annoncions dans un article du 22 septembre dernier, les autorités ont renforcé de manière extraordinaire leur effectif sécuritaire en vue des prochaines élections locales dans le Bihar en raison de l’appel au boycott lancé par le CPI(Maoist). Selon ces dernières, depuis le déploiement de ces forces, les soldats ont mené 14 combats avec des groupes de la guérilla actif dans des zones proches de la frontière entre le Bihar et le Jharkhand. Ils auraient également interpellé plus de 50 personnes suspectées de faire partie du parti maoïste ou d’en être de proches sympathisants. En raison de l’évolution des choses ces deux dernières semaines, le gouvernement central vient en outre d’annoncer avoir pris la décision de renforcer les effectifs dans plusieurs district du sud du Bihar afin de permettre aux élections de se dérouler au mieux. Cela signifie un nouveau déploiement militaire dans les jours à venir alors que des milliers de soldats et policiers sont actuellement en opération dans l’état.

Soldats de la Border Securtiy Force

Soldats de la Border Securtiy Force

La résistance antifasciste en Ukraine a revendiqué une attaque à l’explosif dévastatrice (15kg d’Amonal) contre le siège des services secrets ukrainiens (FSB), rue Catherine, à Odessa. Le communiqué présente cette action, qui a eu lieu ce dimanche au petit matin, comme une reprise de la résistance armée antifasciste après les arrestations de ce printemps, et une riposte à la répression de masse, aux tortures et aux disparitions commises par le FSB. Le communiqué du groupe « Odessa souterrain » fait référence à une action du même type mené contre les services secrets russe en avril 1999 (action revendiqué par la NRA) et au dynamitage, pendant la guerre, par les partisans soviétiques odessites, du siège des services de répression de l’occupant fasciste. Le nom même du groupe fait référence aux labyrinthe de souterrains creusés sous Odessa et qui servaient de base à la résistance pendant la guerre.

https://www.youtube.com/watch?v=1ql8eZwcZFE


Attaque contre le siège du FSB à Odessa

Ukraine: La Résistance dynamite le siège des services de sécurité à Odessa
Attaque contre le siège du FSB à Odessa

La semaine culturelle kurde a été l’occasion du lancement de la campagne commune du Secours Rouge, d’Alternative Libertaire BXL, de la Sosyalist Kadınlar Birliği, de l’Iranian Youth Committee Belgium et du Belçika Göçmenler Kolektifi de soutien au Bataillon International de Libération combattant au Rojava. Vingt membres de ces différents collectifs se sont relayés pendant quatre jours pour exposer le projet, la situation et les besoin du Bataillon International. 500 tracts ont été diffusés, 250 euros récoltés.

Voir le dossier de cette campagne


A la semaine kurde.

Bruxelles/Kurdistan: A la semaine kurde
A la semaine kurde.

Vendredi, la police du Bastar (Chhattisgarh) a démantelé un vaste réseau urbain de maoïstes impliqué dans la fourniture de matériel explosif aux guérilleros. La police a également découvert une énorme cache d’explosifs contenant notamment 750 kilos de gélatine, 1000 kilos de nitrate d’ammonium, du fil électrique et huit fausses plaques d’immatriculation. La masse totale d’explosif saisie s’élève à environ 1750 kilos, pour une valeur de plus ou moins 320.000 roupies (environ 4500 euros). La police a arrêté sept personnes qu’elle suspecte d’être liée à ce réseau, parmi lesquelles un ingénieur minier qui serait pivot central de celui-ci. Toutes résident dans l’Odisah, état voisin du Chhattisgarh.

Saisie d’explosif par la police du Bastar

Saisie d'explosif par la police du Bastar

Un détachement de la 16e Brigade de l’armée gouvernement a eu un engagement avec des guérilleros du Front José David Suárez de l’ELN. Deux guérilleros sont mort, et une guérillera a été blessé et capturée. L’opération a eu lieu dans le village d’Alto Redondo, dans le département de Casanare. Un des combattant mort était connu sous les pseudonymes d' »El tuerto » et de « León ». La prisonnière, connue sous le nom de « Liliana », avait des responsabilité dans le service médical du Front José David Suárez.

Les militaires emportents les dépouilles des guérilleros

Les militaires emportents les dépouilles des guérilleros