Pour le 22 novembre à Toulouse, voici les noms d’avocates disponibles en cas d’arrestations : Charlotte Cambon, Océane Chotel et Antoine Ramognino. Pour désigner un·e avocat·e en garde à vue, vous avez juste besoin de son nom et son barreau. Vous pouvez désigner un de ces avocat·es du barreau de Toulouse. Si absent·es, prenez le/la commis d’office et on n’oublie pas : on a rien à déclarer ! Voir aussi notre « Petit guide légal des manifestant·es ».

  • 21H40 : Le lieu de la conférence est toujours défendu mais le dispositif est un peu allégé. Fin du fil info.
  • 20H48 : Le lieu de la conférence est toujours entouré de chevaux de frise, policiers, combis et autopompe.
  • 20H22 : La legal team ne signale aucune arrestation
  • 20H16 : Dispositif policier énorme autour de la conférence (chevaux de frise, autopompe, combis) et jusqu’à l’entrée secondaire de la garde du midi (en face de la rue de Suède)
  • 20H12 : Les manifestant.e.s se sont dispersé.e.s
  • 20H10 : Communication de « Classe contre classe »
  • 19H59 : Drone et hélicoptère au-dessus de la Barrière, la manifestation commence à se disperser

  • 19H43 : Les manifestant.e.s se dirigent vers la place Morichar où la manifestation devrait prendre fin
  • 19H41 : Un jet de pierre brise la vitre d’un véhicule de police rue Demeur
  • 19H40 : Combis place de Rochefort
  • 19H38 : Combis à la Barrière
  • 19H36 : Des participant.e.s entrent dans le CEMôme sous haute protection

  • 19H29 : La manifestation est rue de Savoie
  • 19H26 : Déploiement policier à l’hôtel de ville

  • 19H24 : La manifestation se dirige vers l’hôtel de ville, les fourgons de police remontent en parallèle à gauche
  • 19H14 : Deux combis carré de Moscou
  • 19H11 : La manifestation arrive au Parvis et remonte la chaussée de Waterloo

  • 19H07 : La manifestation qui s’est grossie  de nouveaux participant.e.s se dirige vers Jean Volders
  • 19H06 : Policiers en civils au bas de Jean Volders
  • 19H04 : Les policiers stationnés à Verhaegen-Fonsny s’équipent et s’apprêtent
  • 19H02 : Arrivée au bas du square Jacques Franck
  • 18H56 : Les manifestant.e.s (environ 400) prennent la rue de Mérode vers la porte de Hal
  • 18H55 : « BRUXELLES-BRUXELLES ANTIFA » , les manifestants sont toujours devant le barrage protégeant le lieu de la conférence
  • 18H50 : « QUI SEME LA MISERE RECOLTE LA COLERE », « la manifestation arrive au carrefour Mérode-Danemark devant le barrage policier
  • 18H45 : Départ en manifestation de la place Bethléem dans la rue du Danemark, cela scande « A BAS L’ETAT LES FLICS ET LES BOURGEOIS » et « BOUCHEZ AU BUCHER »

  • 18H42 : La bas de la rue de Hôtel des monnaies est bloquée: cela pourrait annoncer l’arriver des participants à la conférence
  • 18H40 : Trois fourgons et van civil noir rue Evers (en face du MR, de l’autre côté de la petite ceinture)
  • 18H35 : La pluie s’est arrêtée… 350 manifestant.e.s place Bethléem
  • 18H20 : Fourgon de police rue de Suède
  • 18H15 : Suite des discours (sous la pluie)

  • 18H00 : Début des discours place Bethléem
  • 17H51 : La zone-midi a reçu les renforts de la police fédérale, premiers déploiement de ceux-ci pour sécuriser le CEMôme.
  • 17H50 : Des policiers en civils dans le coin Danemark-Forest-Bethléem
  • 17H44 : L’autopompe est toujours en stand-by avenue Fonsny
  • 17H37 : Les premier.e.s manifestant.e.s arrivent place Bethléem
  • 17H32 : Une dizaine de fourgons, 2O policiers  et deux chiens au carrefour Mérode-Danemark. Le dernier segment de Danemark (et seulement lui) totalement verrouillé.
  • 17H22 : Contrôle de police à la sortie du métro de la rue d’Angleterre (station gare du midi)
  • 16H50 : Une équipe de policiers en civil se dirige de Danemark vers Bethléem
  • 16H45 : Sept fourgons de la police zone midi et une autopompe au carrefour Fonsny-Danemark. Chevaux de frise et barrage filtrant dans le dernier segment de la rue du Danemark (il faut présenter son id pour passer).
  • 16H20 : Une quinzaine de fourgons de police au siège du MR, deux autopompes en chemin sur la petite ceinture
  • 10H25 : Vidéo sur l’Instagram de C3 d‘une action de taggage à l’intérieur du complexe de CEMôme où doit avoir lieu la conférence (« GLB DEHORS » « MR HORS DE NOS VIES »)
  • 08H20 : Le MR a donné rendez-vous par mail aux participants inscrits à la conférence au siège du MR, avenue de la Toison d’Or, à 18H30, « pour rejoindre la salle de la conférence de la meilleure manière » ce qui laisse penser à l’organisation avec les forces de police d’un itinéraire sécurisé.

La venue provocatrice du président du MR à Saint-Gilles est à l’origine de plusieurs appels à mobilisation. Un important dispositif policier est annoncé, ainsi que la présence du ministre de l’Intérieur — ce qui infirme déjà cette prétention saugrenue du MR, l’aile marchante de la bourgeoisie belge, à se croire « chez lui » dans un quartier populaire. Comme à l’accoutumée, le Secours Rouge va organiser une veille des actions de la répression, activer sa legal team, et nourrir un fil info. Si vous faites face à la répression, vous pourrez contacter notre legal team le 19 novembre à partir de 16H30 au +32 456 20 06 42. Merci de toujours privilégier les messages écrits (Signal, Whatsapp, Telegram ou SMS).

Le 15 novembre à Mexico, une manifestation massive contre la politique de sécurité du gouvernement face aux cartels a viré en affrontements, faisant une centaine de blessés parmi les policiers et une vingtaine chez les manifestants. Le rassemblement, organisé notamment par le « Mouvement du Sombrero » après l’assassinat d’un maire engagé contre le crime organisé et rejoint par de nombreux jeunes, a basculé lorsque des participants encagoulés ont renversé les barrières protégeant le palais présidentiel et lancé des projectiles. Les forces anti-émeutes ont répliqué par des gaz lacrymogènes.

Les organisateurs de la manifestation pro-palestinienne non autorisée du 1er novembre à Sion recevront une facture pour les frais de sécurité, a confirmé vendredi le Conseil d’État. Malgré l’interdiction de la ville puis du canton, le collectif Valais Palestine avait maintenu le rassemblement, qui a réuni plus de 300 personnes. La police cantonale est intervenue en renfort après qu’un groupe de manifestants a forcé un barrage près de la gare. Au total, 34 personnes ont été contrôlées, huit interdictions de périmètre ont été prononcées et quatre manifestants ont été dénoncés pénalement. Une femme, interpellée en marge du cortège, a mordu une policière et fait l’objet d’une procédure. Aucun blessé ni dégât matériel n’a été signalé lors de la manifestation.

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La police a de nouveau fait usage de canons à eau à Anvers, lundi soir, pour éloigner les participants à une manifestation pour la Palestine qui se trouvaient à proximité de l’hôtel de ville. Comme les semaines précédentes (voir notre article), l’action n’était pas autorisée dans ce secteur. Les manifestants ont été redirigés vers la Steenplein où la manifestation est bien permise. Sept personnes ont été appréhendées — toutes ces arrestations sont administratives. Les interdictions municipales de manifester près de l’hôtel de ville sont contestées par les organisateurs de la manifestation. Ils ont fait appel des décisions de la ville auprès de l’Agence des affaires intérieures (Agentschap Binnenlands Bestuur) du Gouvernement flamand et du Conseil d’État au nom des droits à la liberté d’expression et d’association. Le Conseil d’État a estimé qu’ils avaient raison sur le fond et que la Ville n’avait pas fourni suffisamment d’arguments pour justifier sa décision, mais aussi qu’il n’y avait pas d’urgence et que la procédure d’urgence n’était donc pas justifiée. La procédure peut prendre jusqu’à deux ans. « Les citoyens ne peuvent pas se permettre d’attendre aussi longtemps » disent les organisateurs de la manifestation.

Lundi 3 novembre, une manifestation de soutien au peuple palestinien était organisée, mais le bourgmestre N-VA l’a interdit sur la Suikerrui, à côté de l’hôtel de ville, et sur la Grand-Place devant l’hôtel de ville. Suite à un recours devant le Conseil d’Etat, les organisateurs ont décidé de maintenir l’initiative après que l’institution administrative a estimé que la Ville n’avait pas fourni suffisamment d’arguments pour justifier sa décision, mais aussi qu’il n’y avait pas d’urgence et que la procédure d’urgence n’était donc pas justifiée. Finalement, la police a violemment dispersé le rassemblement en utilisant un canon à eau et du spray au poivre, tout en procédant à 3 arrestations administratives.

Depuis le 29 octobre dernier, le pays d’Afrique de l’Est a été le théâtre de manifestations et d’émeutes suite aux élections présidentielle et législatives qui se sont déroulées sans opposition, les deux principaux adversaires de la cheffe de l’État ayant été soit emprisonné, soit disqualifié (voir notre article). Bien que le bilan de la répression ne soit pas encore connue, on déplore au moins 700 morts à travers tout le pays depuis le début des manifestations. Depuis, il y a une forte présence militaire sur les grandes artères de la capitale économique Dar es Salaam et un check-point a été mis en place pour rejoindre le centre-ville. Malgré la contestation, la commission électorale de Tanzanie a proclamé, samedi, la présidente sortante, Samia Suluhu Hassan, gagnante de l’élection présidentielle avec 97,66 % des voix.

Le 31 octobre à Poitiers, deux mobilisations sont annoncées pour la soirée d’Halloween. La première par le collectif Bassines non merci (BNM), qui invite à « fêter la mort des 41 mégabassines du Clain ». La seconde appelle à « traquer les antibassines », en réponse à la première et a été lancée par plusieurs syndicats agricoles. Finalement, la préfecture autorise celle des irrigants pro-bassines et interdit la manifestation de BNM qui maintient l’initiative.

Depuis le 10 octobre, pour dénoncer la pollution toxique et les intoxications répétées provoquées par des fuites de gaz issues du Groupe chimique tunisien (GCT), les habitant·es de Gabès manifestent. Les autorités y ont répondu par une répression brutale : arrestations, détentions et intimidations. Face à l’inaction des autorités devant l’intoxication de centaines de personnes et à la répression des manifestations pacifiques, la section régionale de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) à Gabès a décrété une grève générale qui a eu lieu le 21 octobre, rassemblant plus de 100 000 personnes. Ces manifestations, nées de la colère, ont été suivies d’une répression massive : perquisitions nocturnes, arrestations et détentions arbitraires. En moins de deux semaines, plus de 150 personnes ont été interpellées, dont 44 ont été placées en détention provisoire.

Le mécontentement croissant de la population du Ladakh, une région au nord de l’Inde, couve depuis au moins 2019, date à laquelle cette région a été séparée de l’ancien État indien du Jammu-et-Cachemire et a perdu son statut semi-autonome en passant sous le contrôle administratif direct de l’Inde. À l’époque, de nombreux Ladakhis, dont l’activiste écologiste Soman Wangchuk, ont accepté la nouvelle administration, contrairement au Cachemire voisin qui a connu une vague de violence et de répression à l’encontre de toute dissidence. Avec le temps, les Ladakhis ont réalisé que la perte totale de leur autonomie était un problème. Outre le chômage généralisé qui touche la région, l’une des questions les plus urgentes concerne la manière dont les terres et les écosystèmes fragiles du Ladakh sont gérés. Depuis qu’il a pris le contrôle du Ladakh, le gouvernement a annoncé des projets touristiques, solaires et industriels à grande échelle dans la région, nécessitant des milliers d’hectares de terres.

Soman Wangchuk a entamé une grève de la faim avec ses partisans, refusant de s’alimenter jusqu’à ce que les revendications des Ladakhis soient satisfaites. Les manifestations sont restées pacifiques jusqu’au 24 septembre, 14e jour de la grève de la faim, quand les jeunes sont massivement descendus dans la rue ont jeté des pierres, incendié un véhicule de police, puis se sont rendus au bureau du parti au pouvoir BJP et l’ont brûlé. La police a ouvert le feu, quatre personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été blessées. Le ministère indien de l’Intérieur a déclaré que la police avait tiré en « légitime défense » et a imputé la responsabilité des violences aux « discours provocateurs » de Sonam Wangchuk qui a été emprisonnés en vertu de la loi sur la sécurité nationale. Depuis la situation s’est apaisées mais les mobilisations continuent jusqu’à la libération de Sonam Wangchuk. Jeudi, le gouvernement a libéré 26 personnes arrêtées lors des manifestations en signe d’apaisement, mais Sonam Wangchuk reste détenu.

Un véhicule de police incendié par les manifestants