Jeudi, de violents affrontements ont opposé des manifestants mapuches et les forces de l’ordre au sud de Santiago, dans la région d’Auracania. Un vaste groupe d’autochtones était parvenu à bloquer totalement une autoroute afin d’exprimer son opposition au projet de construction d’un aéroport sur ses terres ancestrales. La police a tiré des gaz lacrymogènes et à utiliser des canons à eau pour disperser les manifestants qui ont répliqué par des jets de pierres. Vendredi, plusieurs Mapuches ont capturé deux camions transportant du matériel de construction sur cette même autoroute et y ont mis le feu.

Une centaine de personnes pârticipant à la Rave-olution ont été bloquées/encerclées par la police à Trône.

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Il y a eu plusieurs arrestations (les personnes arrêtées ont été emmenées dans des bus vers les caersernes à Etterbeek). Aux dernières nouvelles, les 70 derniers participants se dirigeaient vers Matongué.

En début de semaine, le départ du convoi nucléaire Castor depuis Valognes vers l’Allemagne a provoqué un vaste mouvement de contestation. Les militants anti-nucléaire ont tenté d’empêcher le départ du train, malgré toutes les mesures prises par les autorités pour déjouer leur projet. Mardi, durant toute la journée, des heurts ont opposé les militants aux forces de l’ordre, ceux-ci faisant au moins trois blessés. Douze militants, âgés de 36 à 65 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue alors qu’ils pénétraient sur la voie ferrée et sept après qu’un fourgon CRS ait été incendié dans une commune voisine. Ils ont été appelés à comparaître le 31 janvier et le 7 février au tribunal de Cherbourg pour intrusion sur la voie ferrée, port d’arme ou vol. La police a affirmé avoir saisi deux machettes lors des interpellations.

Arrestation de militant anti-nucléaire

Arrestation de militant anti-nucléaire

Pendant près d’une heure hier, des militants ont occupé la section consulaire de l’ambassade du Liban pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Après avoir déployé une banderole et distribué des tracts, ils ont pu rencontrer le consul et l’ont interpellé quant à l’absence d’initiative de l’ambassade face à l’acharnement des autorités françaises qui maintiennent le militant des FARL et combattant de la cause palestinienne en prison depuis plus de 27 ans.

Suite à cette action, les militants sont parvenus à ce que le consul fasse parvenir un courrier à la cour d’appel de Paris dans lequel il reconfirme aux autorités françaises l’accord des autorités libanaises de recevoir Georges Ibrahim Abdallah sur le territoire libanais si son éloignement du territoire français était exigé. Cette lettre se conclu par la mise à disposition du consul pour la délivrance d’un laissez-passer permettant son retour au Liban. La mobilisation s’est poursuivie devant l’ambassade, où les manifestants n’ont cessé de scander ‘Libérez Georges Abdallah’.

France: Occupation de l’ambassade du Liban

Salah Hamouri, jeune franco-palestinien de 26 ans a été arrêté le 13 mars 2005, alors qu’il se rendait à Ramallah. Il va rester 3 mois, accusé de complot contre le rabbin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti religieux d’extrême droite SHAS parce qu’il est passé devant chez ce dernier en voiture 3 mois avant son arrestation. A cela s’ajoute une présomption de l’appartenance de Salah à un mouvement de jeunesse réputé proche du FPLP. Après être passé dans différents camps, prisons, centres…après une vingtaine d’audiences de repoussées faute de témoins et de preuves, Salah est condamné le 17 avril 2008 à 7 ans de prison pour « complot et appartenance aux jeunesses du FPLP ». Un compromis qu’il a accepté en plaidant « coupable » pour ne pas être condamné à plus de 7 ans s’il avait refusé.

La fédération du Pas-de-Calais du mouvement des jeunes communistes de France, SOS Gaza, Association France-Palestine Solidarité 59/62 (AFPS 59/62), Comité Libérez-les, le MRAP 62, et la section de Lens du PCF appellent à un rassemblement le 26 novembre 2011 à 17h30 devant la gare de Lens pour exiger ces libérations de Salah Hamouri et de Georges Ibrahim Abdallah.

France: Rassemblement à Lens pour Salah Hamouri et Georges Abdallah

Depuis lundi, des centaines de manifestants campaient dans un champ à Yvetot-Bocage, à proximité de Valognes, d’où un train de déchets nucléaires devait partir cette après-midi en direction de l’Allemagne. L’objectif de l’appel lancé par le collectif ‘Valognes Stop Castor’ était de bloquer le départ du convoi. Depuis le début de la semaine, un hélicoptère survolait continuellement la zone alors que des dizaines de véhicules de police patrouillaient dans la région. Un arrêté préfectoral interdisait en outre toute manifestation à 500 mètres de part et d’autre du trajet entre Valognes et Lison (environ 70 kilomètres) ce mercredi. Durant la nuit, les autorités avaient érigé des barrages sur tous les principaux accès routiers mais les voies restaient accessibles dans la campagne. Vers 8h ce matin, les militants se sont rassemblés le long de la voie et une violente confrontation s’est produite avec les forces de l’ordre. Celles-ci ont d’abord fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser, avant d’utiliser leurs matraques et de les menacer de faire usage ‘d’explosifs’. Au moins cinq militants ont été interpellés.

Manifestation anti-nucléaire

Manifestation anti-nucléaire

L’an prochain, Londres accueillera les Jeux Olympiques. Plus la date approche, plus les autorités britanniques prennent des dispositions et adoptent des mesures de plus en plus répressives. En fin de semaine dernière, les ministres britanniques ont annoncé qu’ils projetaient de mettre en oeuvre une action judiciaire afin de limiter les manifestations publiques durant les JO. Leur crainte principale est que des rassemblements du type ‘Occupy’ ne viennent ‘perturber’ les Jeux. Il semblerait que le ministère de l’Intérieur soit si inquiet de l’impact de l’impasse actuelle dans laquelle se trouve les autorités face au campement ‘d’indignés’ devant la cathédrale St Paul que les fonctionnaires ont reçu l’ordre d’élaborer des plans pour éviter semblable situation l’an prochain. Ceux-ci comprennent l’identification de ‘zones d’exclusion’ autour des lieux clés, et la suppression expéditive des manifestations non-autorisées. Tous ces projets de texte devraient permettre à la police d’intervenir et de disperser les campements et rassemblements rapidement, à l’image de ce qui s’est passé la semaine dernière à New-York. Le ministre a décidé d’accorder des pouvoirs accrus à la police durant les JO pour agir contre toute forme de protestation, parmi lesquels le droit de pénétrer dans les domiciles privés, ou celui de saisir les affiches politiques.

Au début de ce mois de novembre, Arundhati Roy a effectué une visite aux Etats-Unis pour parler de son dernier ouvrage ‘Ma marche avec les camarades’. Dans ce cadre, elle a effectué une lecture d’extraits de son essai, et a répondu à de nombreuses questions au cours d’une conférence organisée par une université de New-York. La traduction de cet échange sera bientôt mis en ligne.

Par ailleurs, elle a été invitée par les ‘indignés’ du mouvement ‘Occupy Wall Street’ à prendre la parole lors d’une de leurs assemblées. Voici ce qu’elle leur a dit:

Discours aux ‘indignés’ de ‘Occupy Wall Street’ – format pdf

Dimanche, malgré la violente répression et un immense déploiement policier, la population du Caire a poursuivi son occupation de la Place Tahrir. Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme avait été tué durant les affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre. Postés sur le toit d’un immeuble à proximité de la place, des policiers ont tiré au fusil, ainsi que des balles en caoutchouc. Au sol, les forces de l’ordre ont fait un usage abondant de gaz lacrymogène. Des manifestations semblables ont eu lieu à el-Arich, à Ismaïlia, à Suez et à Alexandrie. Au total, 33 personnes sont décédées hier, principalement au Caire, dont au moins quatre suite à des blessures par balles (selon le directeur de la morgue). Depuis samedi, il y aurait eu plus de 1700 blessés, et au moins 55 personnes ont été arrêtées.