Tous les participants belges à la mission internationale « Bienvenue en Palestine », qui avaient été arrêté à l’aéroport de Ben-Gourion-Tel-Aviv, sont donc revenu au pays depuis dix jours. Reste un membre de la mission qui a réussi à entrer en Palestine et qui a pu participer à une manifestation. voici la vidé de son arrestation brutale en Cisjordanie. Le militant est toujours détenus par les Israéliens.

et pour le plaisir, la vidéo de l’arrivée du premier groupe de 22 militants libérés, parmi lesquels ceux de notre Secours Rouge, à Zaventem le 11 juillet.

Mercredi midi, alors qu’elle déjeunait à Hernani, l’avocate Arantza Zulueta, qui a défendu les militants d’ETA, en liberté conditionnelle, a été arrêtée par la garde civile. Selon la presse espagnole fait un lien entre cette arrestation et la découverte ce mardi 12 juillet de trois caches d’armes à Baïgorry, (en pays basque français). Arrêtée le 15 avril 2010, en même temps que les avocats Jon Enparantza et Iker Sarriegi, lors d’une opération de la garde civile, Arantza Zuloeta avait été relâchée quelques mois plus tard après avoir payé une caution de 60 000 euros. L’avocate sera transférée à Madrid et comparaîtra jeudi devant un juge de l’Audience nationale.

Pays basque: Ré-arrestation d’Arantza Zulueta

La police est intervenue en nombre et brutalement samedi à l’Hôtel de Ville de Paris, samedi en début d’après-midi, et a arrêté une grosse centaine des sympathisants de la cause palestinienne qui tenaient un assemblement pacifique devant l’immeuble. Des coups ont d’abord été assénés aux manifestants, qui dénoncent la collaboration du gouvernement français avec le terrorisme d’Etat israélien, et au moins une personne, une femme, a été blessée par aspersion de gaz lacrymogènes à bout portant en plein visage. Après les coups et le kessel, les interpellations massives : une centaine en tout, de militants conduits dans deux commissariats vers 16 h 00.

Le rassemblement avait pour objet de réclamer la libération de la centaine de militants de la mission « Bienvenue en Palestine », dont 46 Français, emprisonnés par Israël. La Consule générale de France à Tel Aviv, qui a vu les prisonniers ce samedi , s’est acquittée de son obligation légale de manière désagréable, et a même tenté de sermonner les militants, comme l’ont rapporté ceux-ci à l’un de nos avocats israéliens.


hoteldeville par bienvenuepalestine

Un rassemblement s’est tenu hier à 16h devant le ministère des affaires étrangères, rue des petites Carmes à Bruxelles pour condamner le blocus qu’Israël impose tant dans la bande de Gaza qu’en Cisjordanie et pour soutenir les militants belges partis en Palestine et emprisonnés à leur arrivée par les services de sécurité israéliens. Un autre rassemblement a eu lieu samedi midi devant le domicile privé du ministre des Affaires étrangères, Steven Vanackere, à Neder-over-Hembeek. Le ministre était absent lors de l’action.

38 Belges, militants pro-palestiniens sont actuellement détenus en Israël (sur 124 au total). Comme d’autres manifestants, ils voulaient se rendre en Cisjordanie mais Israël leur refuse l’accès au territoire sans motiver, pour le moment, leur enfermement. Deux militants qui ne contestent pas cette interdiction d’entrer sur le territoire israélien devaient rentrer en Belgique cette nuit. Il reste donc 38 Belges retenus en Israël. Ils sont dans deux centres de détention, l’un à Tel-Aviv, l’autre à Beer-Sheva. Parmi eux, il y a cinq jeunes filles mineures. L’ambassade belge à Tel-Aviv a pu rencontrer les détenus belges. Les services diplomatiques rapportent qu’ils sont « correctement traités ».

La porte-parole des services d’immigration d’Israël a déclaré que les manifestants « seront expulsés dès qu’il y aura des places et des vols disponibles à cet effet. Aujourd’hui, jour de shabbat, il n’y a pas beaucoup de vols et le processus d’expulsion risque de se prolonger quelque peu », a-t-elle ajouté. Israël considère qu’ils ne se trouvent pas légalement sur son territoire, bien qu’ils aient été transférés dans des prisons israéliennes faute de place au centre de rétention de l’aéroport international Ben Gourion de Tel-Aviv.

La justice péruvienne a demandé à la Bolivie l’extradition d’Ulser Pillpa, dirigeant du PCP-SL connu sous le nom de guerre de « camarade Johnny ».
Ulser Pillpa, est pouruivi par le tribunal « Supraprovincial » d’Ayacucho pour « appartenance à un groupe terroriste », et il pourrait être condamné à 20 ans de prison. Arrêté en mars 2010, la presse péruvienne affirme qu’il a « efficacement collaboré » avant de s’évader en avril de la même année.

Les 28 et 29 juin, durant les 48 heures de grève générale, plusieurs grandes manifestations se sont déroulées à Athènes. De multiples affrontements y ont opposés les manifestants et les forces de l’ordre. Celles-ci ont procédé à de nombreuses arrestations. Six personnes parmi celles arrêtées mardi ont été accusées de crime et devaient comparaitre devant le procureur aujourd’hui. Les 18 manifestants arrêtés mercredi se trouvent toujours en détention. Quatre d’entre eux devaient comparaître aujourd’hui, les autres seront quant à eux jugés ce lundi 4 juillet. Aucune informations concernant les audiences de ce vendredi n’ont encore été transmises. Une centaine de personnes, encadrées par quatre escadrons de la police grecque, s’étaient rassemblées en solidarité devant le tribunal.

Les autorités indiennes ont annoncé avoir une nouvelle fois arrêté Manoj Mahato, le porte-parole et secrétaire général du Comité populaire contre les atrocités policières (PCAPA). L’opération a eu lieu dans le district du Midnapore occidental (Bengale occidental) ce vendredi. Le leader tribal de cet organe qui lutte entre autres contre la répression visant les communautés pauvres et les guérilleros maoïstes qui les soutiennent avait déjà été arrêté une première fois en septembre 2010. A l’époque, les forces de sécurité soutenait qu’il était impliqué dans au moins quinze affaires de sédition, de meurtres et de violations du Code de Procédure Criminelle. Il avait été libéré en avril dernier, peu avant la tenue des élections régionales. Aujourd’hui, il a été arrêté parce que les autorités l’accusent d’avoir pris part à l’enlèvement d’un dirigeant local du Parti communiste (Marxiste). Cela faisait plusieurs mois qu’un mandat d’arrêt avait été délivré à son encontre dans le cadre de cette affaire.

Eladio Ferreira, Olaia Freiria, David Herrero, Sara Lago, José Ramón Mallén, Javier Moreno, Sharon Nuñez, Eneko Pérez, Jose Valle et trois autres activistes anti-spécistes ont été arrêtés la semaine passée à Madrid, à A Coruña (Galice) et dans d’autres localités. On les accuse d’attentats contre des magasins de fourrure, des fermes d’élevage d’animaux et des industries chimiques qui font usage des expériences en laboratoire sur les animaux. Détenus à Madrid, Jose Valle, Sharon Nuñez et David Herrero ont comparus devant le un juge à Santiago de Compostela, jeudi 23 juin. Ils sont en grève de la faim pour exiger leur libération immédiate et revendiquent le droit de ne pas déclarer. Dans plusieurs villes, des manifestations ont eu lieu en soutien.

Le militant antifasciste russe Petr Silaev (ou Peter Silaeva) aurait été arrêté par la police belge, en collaboration avec le FSB (Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie), apparemment suite à un avis de recherche d’Interpol. Selon l’agence de presse russe Interfax, il serait actuellement détenu en Belgique en vue d’une prochaine extradition en Russie. Petr est accusé d’avoir été un des organisateurs de la protestation/attaque contre l’édifice de l’administration de Khimki, lors de l’importante mobilisation populaire de l’été 2010 en défense à la forêt de Khimki. Depuis que les autorités russes l’ont dénoncé comme que « criminel international » l’an dernier, il est devenu fugitif à travers l’Europe.

Cette semaine à Khimki, deux autres participants présumés à la manifestation de Khimki ont été jugés: Maxime Solopov a reçu une probation de deux ans tandis que le deuxième accusé, Alex Gaskarov, a été acquitté. En outre, à Kiev, Denis Solopov est détenu depuis le 2 mars 2011 en attente d’extradition de l’Ukraine vers la Russie.

Antifasciste russe

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